Ataraxie

en opposition (plus ou moins forte) à l’Etat social comme le libre-marché (2) ou de manière plus complémentaire comme la préservation de la Cité et la paix (3). Si le bonheur ne se conçoit ni comme pleine satisfaction de nos désirs, ni comme ataraxie, comment le penser, lui, et sa relation au politique ? Si nous avons convoqué Socrate pour montrer les limites de la thèse hédoniste, nous aurions pu également citer Arthur Schopenhauer pour parler de nos désirs ni durablement et ni pleinement

  -          Epicurisme : Philosophie hédoniste Bonheur : Tout doit partir du plaisir, des sensations (5 sens, surtt le toucher) => matérialiste (aïsthesis = contact dorect et matériel avec la chose) L’hô a une part de liberté (>< stoïciens) Ataraxie = absence de troubles. Hiérarchiser ses plaisirs et ses désirs et de les limiter à ceux qui sont naturels et nécessaires. Grandes causes de troubles : La crainte des dieux et de la mort et la difficulté de vivre en société. L’église est contre

cette urgence par le rapport entre philosophie et bonheur. C’est parce que la philosophie apprend à être heureux qu’on en a besoin pendant toute sa vie. La philosophie est une médecine de l’âme. La notion de santé renvoie à ce qu’Epicure appelle ataraxie (absence de trouble, tranquillité de l’âme). Refuser de philosopher revient à refuser d’être heureux, ce qui est absurde. D’après Epicure, le jeune comme le vieil homme doivent donc philosopher, ils peuvent même le faire ensemble. Ne recherchant

l’exubérance. Cependant, pour être complet et plus précis encore, plus qu’un sentiment qui s’exprime par l’exaltation, le sentiment de joie se manifeste plus fondamentalement et plus profondément par la paix intérieure et la sérénité de l’esprit, par l’”ataraxie” pour reprendre le terme si cher aux sages de l’Antiquité. Mais, comment Bergson définit-il lui-même la joie, dans ce texte? Bergson, dans la deuxième partie de l’extrait, définit la joie à partir de ce qu’elle n’est pas, afin de bien nous faire

autres hommes. Il rappelle que la vertu du sage réside surtout dans la phronésis, c’est-à-dire la prudence. La 3ème partie est une exhortation à méditer toutes ces choses avec la promesse d’un état irréversible, le bonheur égalant celui des Dieux (ataraxie et aponie). EPICURE semble signifier que le sage médite même pendant le sommeil. La méditation de jour prédispose le dormeur pour une sorte de sagesse assouplie. Dans ce cas le sage jouit d’un repos total, inaccessible au cauchemar qui peuple les

« Agis toujours de telle sorte que tu considères ta volonté raisonnable comme instituant une législation universelle ». Les stoïciens cherchent, par l'exercice de la raison à atteindre le bonheur défini comme absence d'agitation, de trouble ou ataraxie. Pour cela il faut accepter la nécessite. « Il vaut mieux changer ses désirs que l'ordre du monde » écrivait Epictète. 4 Synthese : affective et rationnelle Enfin, on peut affirmer que la conscience est une émotion intellectuelle, capable de

effet, ou de l'agitation qui menace notre tranquillité, il y a l'ennui, qui nous installe dans un état léthargique. Agitation quasi névrotique d'un côté, pourrait-on dire, ou désoeuvrement pathologique et mortifère, qui ne ressemble en rien à l'"ataraxie" des Epicuriens : voilà quels sont les états dans lesquels nos désirs nous plongent. Partie II Mais ce n'est pas tout : la poursuite d'un bien est en elle-même épuisante. Nous travaillons vainement à acquérir des biens en eux-mêmes quasiment

v · d · m Éthique et philosophie morale Disciplines Axiologie · Bioéthique · Philosophie de l'action · Philosophie pratique · Méta-éthique · Morale · Éthique appliquée · Éthique descriptive · Éthique normative Concepts Acrasie · Action · Ataraxie · Autonomie et Hétéronomie · Bien et Mal · Bonheur · Conscience morale · Destin · Dignité · Dilemme · Droit et Devoir · Droits de l'homme · Euthymie · Impératif catégorique · Justice · Liberté et Libre arbitre · Loi morale · Loi naturelle · Mœurs

plaisir tel qu’il est déterminé par la nature est donc la suppression de la douleur. D’où l’équivalence des expressions : « souverain bien », « bonheur », « absence de souffrances corporelles c’est-à-dire aponie », « absence de troubles de l’âme ou ataraxie », « plaisir ». Voilà le but de la nature. Ces considérations conduisent certains à qualifier l’hédonisme épicurien d’hédonisme négatif. Au fond, pour Epicure le plaisir ne serait rien d’autre qu’un état négatif c’est-à-dire l’absence de souffrances

comporter à son endroit. Ce qui disparaît, c’est la différence qui est : « ne pas être en lui-même, mais avoir son essence dans un autre ». Le penser sceptique est l’essence négative comme simple. L’autoconscience sceptique fait l’expérience de cette ataraxie de se penser, elle confesse être contingente, s’orienter et obéir à ce qui ne lui est pas essence. Vie singulière et autoconscience perdue, elle énonce la néantité de la perception mais perçoit. Son agir et ses paroles se contredisent toujours.