Ataraxie

dure qu’un instant (la satisfaction ultime de la passion amoureuse, en tant qu’elle est animée par le désir sexuel, dure le temps d‘un spasme!). Opposer le plaisir “en mouvement” (replétion), au plaisir comme état (durable) d’absence de manque (ataraxie). 4) la satisfaction est précaire, et tout recommence : Mais ce contentement suprême lui-même n’est qu’apparent : le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir; le premier est une déception reconnue, le second est une déception non

plaisir apparaît donc comme la fin illusoire de la souffrance. Le plaisir est donc définit négativement comme absence de souffrance. Cette conception est celle d’Épicure, qui bien que faisant du plaisir le Souverain Bien, définit le plaisir comme ataraxie ou absence de trouble. Dès lors, la relation entre plaisir et souffrance, est plus complexe qu’elle n’y paraît. Enfin, le plaisir semble être vécu singulièrement ; en effet, nous ne partageons pas tous les mêmes intérêts, ni les mêmes envies

différence spécifique. Si le plaisir est un état affectif, il est subjectif et éprouvé par un sujet, ce n'est pas une proprieté d plaisir a-t-il la même positivité, la même réalité que la douleur ? Epicure a par exemple une conception négative du bonheur (ataraxie), qu'il conçoit comme une absence de troubles. Si seule la douleur est positive, le plaisir serait alors simplement l'état dans lequel on ne souffre pas (ex : plaisir de ne plus subir la douleur de ces chaînes dans le Phédon de Platon, qui ne défend

pour augmenter le tragique de cette condition, la perte du désir est une menace plus grande encore car elle équivaut à la perte du goût de vivre. 3° La sagesse épicurienne. Epicure : IVème s. a-v J-C. Les jardins d’Epicure. Lettre à Ménécée Ataraxie : absence de trouble, sérénité. Aponie du corps : absence de douleur. Epicure nous invite à distinguer parmi les désirs, ceux qui sont vains et ceux qui sont naturels. Parmi ces derniers ceux qui sont nécessaires et ceux qui sont seulement naturel

effet, ou de l'agitation qui menace notre tranquillité, il y a l'ennui, qui nous installe dans un état léthargique. Agitation quasi névrotique d'un côté, pourrait-on dire, ou désoeuvrement pathologique et mortifère, qui ne ressemble en rien à l'"ataraxie" des Epicuriens : voilà quels sont les états dans lesquels nos désirs nous plongent. Partie II Mais ce n'est pas tout : la poursuite d'un bien est en elle-même épuisante. Nous travaillons vainement à acquérir des biens en eux-mêmes quasiment

au hasard. Sophiste Calliclès : bonheur = remplir sa vie de moments de plaisir. Eudémonismes : doctrines faisant du bonheur (= possession d’un Bien à l’Antiquité) le but de la vie humaine. / Hédonisme d’Epicure : Bien = plaisir, il faut juste une ataraxie : plaisir en repos (//plaisir vains en mvt) / Stoïciens : se concentrer sur ce qui dépend de nous, les choses vertueuses (ex de l’archer de Cicéron) Pascal : le repos est la plus terrible des expériences : l’H se rend compte de la vacuité de son

donc état d’équilibre pas malheureux et légèreté car on n’est pas dogmatique. Est-ce que mon but est d’atteindre un état d’épochè pour atteindre cette quiétude ? Si je suis un sage sceptique, il faudrait que cette épochè dure, et se transforme en ataraxie (=absence de troubles). Elle est recherchée dans épicurisme, stoïciens, scepticisme. Différences dans cette recherche : Les moyens pour l’atteindre vont différer (stoïciens pareil pour épicurien : on réfrène les passions). Seuls les sceptiques

|Simplement naturels |Artificiels |Irréalisables | |Pour le bonheur |Pour la tranquillité du|Pour la vie |Variation des plaisirs, |Ex : richesse, |Ex : désir d'immortalité | |(ataraxie) |corps (protection) |(nourriture, sommeil) |recherche de l'agréable |gloire | | L’art   Lorsque nous nous posons la question de savoir ce qu’est l’art, la définition que l’on propose est souvent

- Ce qui sous-tend le discours de Valmont est l’opposition entre deux modèles philosophiques bien connus même s’il sont quelque peu caricaturés : Stoïcisme et Epicurisme : le stoïcisme prône une forme de bonheur marquée par l’absence de trouble (ataraxie), pas de sentiments excessifs, une apathie de l’âme. La vision courante de l’Epicurisme (la philosophie est en fait plus complexe) est de jouir de la vie, le fameux « carpe diem ». - Opposition : « froide tranquillité », « sommeil de l’âme », «

vue de ce dernier qu'il faut plus particulièrement penser le désir. Épicure classe ainsi les désirs : Classification des désirs selon Épicure Désirs naturels Désirs vains Nécessaires Simplement naturels Artificiels Irréalisables Pour le bonheur (ataraxie) Pour la tranquillité du corps (protection) Pour la vie (nourriture,sommeil) Variation des plaisirs, recherche de l'agréable ex. : richesse, gloire ex. : désir d'immortalité Cette classification n'est pas séparable d'un art de vivre, où les désirs