Au-delà de nos rêves

l’or, qui sombre dans des rêves de fortune qui n’auront jamais lieu ; un pêcheur qui oublie sa vie du présent et, fixe des objectifs insensés, voilà à quoi ressemble un poète exclu de la nature qui vit dans un nul part ; il est là mais il n’est pas là, il veut et ne veut pas boire. Voir c’est à poser : pourquoi vit-il alors ? N’est-il pas ce cours d’eau qui l’attire dont l’espoir est de se désaltérer ? Non, son souci n’est guère d’épargner son âme, mais d’aller au-delà de son désir ; le désir d’une

trouve une nouvelle source d’inspiration dans les formes médiévales. Multiplication des enjambements. * Dans le roman, il se concentre sur les états d’âme d’un héros inquiet et déchiré devant ce monde. Il exprime avant tout ses passions, ses rêves et ses tourments. Il déclare une parole fondée sur le lyrisme. Il mélange genres et registres : * Au théâtre, comédie et tragédie = le drame. * En poésie, passe du comique à l’épique, du lyrique au polémique. * Dans le roman, contraste

fiction au delà de la vérité factuelle (des faits) il y a bien une vérité subjective d'A.N. A.N conquiert une certaine vérité sur elle-même en se réinventant dans une fiction de vie ! (auto-fiction). « Je dis ma vérité » « Fiction n'est pas mensonge » « Je mens vrai » (chpt 4 et 12) Ainsi la fiction sur soi révèle ce qui n'aurait pu se dire autrement, aventure risquée, ou je cherche qui je suis à travers les pouvoirs de l'écriture fictionnelle. On serait un peu comme dans les rêves qui sont

effet, elle nous permet de penser, de réfléchir au delà du savoir et de regarder différemment le monde afin de lui apporter des choses nouvelles et de le changer. De nombreux exemples le prouvent comme l’invention de la télé, de l’internet, etc. Contrairement au savoir, l’imagination n’a aucunes limites, il est possible d’aller dans tout les sens sans aucunes restrictions. Rien n’est dicté tout est possible, on peut laisser libre cour aux rêves et aux fantasmes les plus fous, on avance selon son

seulement objet de désir, de rêve, et non quelque chose qu’on serait susceptible de rencontrer en cette vie ? On pourrait d’emblée objecter qu’il y a du bonheur à désirer : que les rêves qui peuplent notre imaginaire contribuent à notre bonheur. Un enfant dont on satisfait tous les caprices n’est pas heureux, car il n’a plus de rêves. Inversement si nous savons qu’aucun de nos désirs ne peut être satisfait dans la réalité, que l’environnement social, économique nous empêche de les réaliser, alors nous sommes

basse à son âme » : familiarité entre Dieu et le poète, confidence, intimité. Opposition : inscrit / ce que la foule n’entend pas, Anaphore : lui seul a le front éclairé, lui seul distingue (cf. caricatures représentant Hugo et son large front) « Rêves toujours pleins d’amour » : insistance sur sa bonté, son altruisme. Constance et courage malgré les obstacles : « qu’on l’insulte, on le raille Qu’importe » « Il plaint ses contempteurs frivoles », c’est-à-dire ceux qui le méprisent. Il est en but

Noter à ce propos l’usage inattendu que le narrateur fait du mot « humaniste » - dans sa définition : « qui place l’homme au centre de ses préoccupations » - ici le mot devient péjoratif : il sous-entend une forme d’inconscience, voire d’orgueil …) Au delà du rapprochement entre les deux fléaux, le narrateur entend également montrer que la réaction des habitants est banale et commune. Il souligne en effet que cette réaction est celle de tous les hommes face aux fléaux, y compris celle du docteur Rieux

navigation sub-océane, souvent dans le ventre d’un monstre, nourrissent de vieilles légendes sur les voyages infernaux. Les rites funéraires utilisent des barques dans lesquelles les morts sont mis, confiés au fil de l’eau. La crainte de la mort et de l’au delà suscite l’espoir d’une paix maternelle. C’est aussi le souvenir de toutes les tristesses, de toutes les colères du père, de la réalité ou du destin méchants qu’apparaissent sans cesse entre l’homme et ce bonheur perdu qu’il quête depuis sa naissance

frustration est donc une source de conflit permanent dans l'inconscient, contrairement à la capacité à s'adapter à la réalité. Les rêves ont aussi une grande importance dans la compréhension des frustration des Hommes. En effet, dans le rêve, les productions mentale entre conscience et inconscience ne sont qu'une réalité déguisée d'un désir refoulé. Cependant, dans les rêves, même les interdits sont toujours présents. Deplus, un désir réalisé dans un rêve n'est qu'une conduite de substitution, un remplacement

l'eau et les amazones mortes. Il a passé toute sa vie à poursuivre des rêves vains qui le laissent seul et triste devant la tentation de suicide. Il est l'otage de ses rêves platoniciens (nous avons des exemples notamment lorsqu'il cite toutes ces chansons du Valois), probablement à cause de l'abandon de sa mère, qui le laissa orphelin lorsqu'il était jeune, quand elle l'abandonna pour suivre son mari. En effet, se sont des rêves où domine l'image d'une femme morte, de sa mère qu'il a perdu. Dans Sylvie