Au Nom Du Front Parfait Profond Eluard

d’artifice que nous offrirent les Prussiens. Nous nous retournons, inquiets, nous posant mille et une questions. J’entends crier mon nom. Un ordre m’est donné : aller au quartier général chercher les consignes à suivre. Là-bas on me refoule plusieurs fois : « Le maréchal ne peut pas… » Je les repousse et me fraye un passage pensant à mes camarades laissés au front. Tout à coup l’homme est à la fenêtre, il me toise férocement et refuse de m’entendre. Mais pour moi tout cela n’est plus important car

« Bonsoir la compagnie » dans Adieux au monde. De plus, j’ai choisi deux poèmes d’Evariste Parny , le premier traitant du bonheur éphémère et de son fidèle ami, l’amour. J’ai trouvé l’écriture et ce qui en ressort splendide, L’Elegie, qui porte bien le nom du poème. Le deuxième, Billet, très joli, un billet est une petite lettre missive dans laquelle on peut se dispenser des formules de compliments usitées dans les lettres. Et enfin le poème d’Antoine de Bertin, La véillée, où les vers sont harmonieux

par Orphée, personnage légendaire qui séduisait les Dieux, les hommes et même les animaux par la beauté de son chant, accompagné de sa lyre. La thèse de Platon était que le poète était habité par une présence divine, pensant que le poème les plus parfaits n’étaient pas le produit des Hommes, mais des Dieux. Le philosophe grec Platon (428-348 av. J.-C.) http://www.memo.fr/Media/Platon.jpg La poésie au Moyen Age finam.jpg La Poésie Courtoise, connue pour son raffinement naquit en Italie

est un roman que l’on peut qualifier de « philosophique » et qui « agit » notamment contre la peine de mort. Mais le plus bel exemple d’une littérature qui « agit » reste sans doute la poésie de la Résistance : le poème « Au nom du front parfait profond » de Paul Eluard, bien que travaillé en profondeur sur le plan formel, est avant tout un « tract » politique à parachuter sur la France pour « faire se lever le fer ». Enfin, l’écrivain « écrit [doit écrire] pour agir » parce que l’écrivain et

Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la doulceur angevine.

chant Guillaume APOLLINAIRE, « Cortège », in Alcools Blaise CENDRARS, « Tu es plus belle que le ciel et la mer », in Feuilles de route André BRETON, Extraits du premier Manifeste du surréalisme « Premiers transparents », in Signe ascendant Paul ELUARD, « Pour se prendre au piège », in Capitale de la douleur Louis ARAGON, « Sur le Pont-Neuf… », in Le Roman inachevé Paul VALERY, « Palme », in Poésies Francis PONGE, « L’orange », in Le Parti pris des choses 2 Lettres du voyant - extraits

demander pourquoi le titre des Mains libres a été retenu pour tout le recueil (sa polysémie semble au contraire idéale), ni pourquoi le dessin n'a pas été retenu comme frontispice, sa qualité graphique ayant probablement été jugée insuffisante par Eluard. Pourquoi alors est-ce le dessin du « Pont brisé » qui a finalement été retenu, alors qu'il semble avoir moins de rapport immédiat que le premier avec le thème des « mains libres » ?   Man Ray - Le pont brisé, 1936 Man Ray - Le pont brisé, 1937

poétique à travers cette forme artistique comme Henri de Régnier qui rendit hommage à Renoir et Watteau entre autres. Il appartiendra au mouvement surréaliste d’établir une fraternité idéale entre la peinture et la poésie grâce à des poètes comme Paul Eluard, ou encore Francis Picabia( peintre également). Le poète devant une feuille comme le peintre devant une toile, rêve, imagine puis crée. Il donne vie, réalité à des émotions et des images intérieures. La peinture et la poésie sont deux formes artistiques

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province et beaucoup davantage? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine. Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine. Joachim du Bellay (1522-1560) 
Mon paletot aussi devenait

…………………………………………………………………............ 26 b) Anabase …………………………………………………………………………27 c) l’analyse du poème : Et puis vinrent les neiges… (Exil, « Neiges ») ………….. 27 3. Victor SEGALEN (1878-1919) ………………………………………………………. 28 - le poème Nom caché (Stèles, (1912) …………………………………………….. 28 4. Blaise CENDRARS ( 1887-1961) …………………………………………………….. 29 - le poème à commenter : Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France ….. 30 IV. Le surréalisme ………………………………………………………………………