Automne Malade Apollinaire Musicalité

lui, sous le signe de la Vierge qui marque le début de l'automne, Apollinaire a fait de cette saison, associée souvent au temps qui passe, a la mort, aux souffrances de l’amour et, partant, aux fins des amours, sa saison privilégiée. ll s’ecrit d’ailleurs : << Mon automne éternelle ô ma saison mentale ». Dans le poème << Signe >>, il rappelle cette idée : << Je suis soumis au chef signe de l’Automne ». C’est pourquoi Automne malade s’inscrit naturellement dans cette optique. ’ I - La thématique de

Guillaume Apollinaire, Alcools : résumé et analysewww.lesresumes.com 1 / 4 Guillaume Apollinaire, Alcools : résumé et analyse Guillaume Apollinaire est un poète du début du vingtième siècle dont le nom résonne aujourd’hui encore comme le « poète de la modernité ». Dans les années 1904, il prend part à la fondation d’un mouvement cubiste, aux côtés de ses pairs intellectuels et artistes parisiens. Le poète se passionne pour les œuvres de Rimbaud, notamment « le Bateau ivre », inclus dans le recueil

« Automne malade » d’Apollinaire Le poème « Automne malade » est extrait du recueil Alcools, publié en 1913 par G. Apollinaire. Ce poème est écrit en vers libres et sans ponctuation, selon une technique commune à tous les poèmes d’Alcools. Il évoque le thème traditionnel de l’automne, saison liée à la nostalgie, la souffrance ou la séparation. Dans ce poème, Apollinaire s’adresse directement à l’automne, sa « saison mentale » qu’il aime et qui correspond à ses sentiments. Son poème est donc lyrique

Alcools, Apollinaire, « Automne malade » Comment A. renouvèle-t-il l’expression de la nostalgie liée à l’automne ? Introduction : Quelques mots sur l’œuvre, la réception, le contexte, la publication, la disposition. + Ce poème est écrit en vers libres sans ponctuation selon une technique commune à tous les poèmes du recueil. Le thème choisi est traditionnel : l’automne ; cette saison est associée à la nostalgie. Le poète la choisie car c’est la fin de l’été et annonce l’hiver. Chez A. l’automne

versification en versifiant cet écrit en alexandrin. Enfin, pour Apollinaire et Verlaine, le rythme et la musicalité représentent les éléments moteurs de la poésie. Pour le premier, le rythme correspond à la ponctuation oublié et pour le second, il faut ‘‘ de la musique avant toute chose ’’ (vers 2 de « Art poétique ») il exprime l’importance de cette dernière dans un poème. Or on peut considérer que le rythme faisant partie de la musicalité. De plus, bien que Verlaine ne l’énonce pas clairement mais

Alcools de Guillaume Apollinaire ! ! Spécificités d’Alcools (42 poèmes écrits entre1898 et 1912) - le recueil est divisé en 2 parties (d’après les analyses de Michel Décaudin) : 1) de « Zone » à « Tzigane » et 2) de « L’ermite » à « Vendémiaire » - 5 sous-divisions selon l’année de rédaction des poèmes : 1) 1898-1901 2) La période des « Rhénanes » - 1901-1992 3) La période du « Mal-Aimé » - 1902-1905 4) La période de 1905 à 1908 qu’on pourrait qualifier comme « néo-symboliste » 5) Le « retour à

la tradition poétique A . Des topoï classiques Automne : - « Automne » - « Rhénane d’automne » - « Automne malade » - « Colchiques » Tempus fugit – vita flumen: • topos très utilisé par les auteurs de la Pleïdade (cf : « je n’ai plus d’os » de Ronsard ) • l’élément liquide qui s’écoule → « Le pont Mirabeau » « sous le pont Mirabeau coule la seine / […] Les jours s’en vont je demeure » + octosyllabe = forme classique • Chez Apollinaire, le temps est linéaire et fatal → « sous » regard

critique ? INTROA sa publication, le recueil Alcools d’Apollinaire n’a pas fait l’unanimité. L’extrême diversité de ce recueil a, en effet, surpris bon nombre de citoyen français à l’époque. Cette façon de sortir des codes poétiques a notamment valu à Apollinaire une violente critique de la part de Georges DUHAMEL, poète et académicien français, qui qualifie le poème de « boutique de brocanteur ». Il justifie cette métaphore par « une des caractéristiques de la brocante : elle revend, elle ne fabrique pas »

Guillaume Apollinaire est très souvent présenté comme un poète moderne rompant avec les différentes traditions des siècles passés et introduisant la vie moderne dans ses poèmes, il publie son recueil Alcools en 1913 qui rassemble des poèmes écrits entre 1898 et 1913. Dès sa parution, il est la cible de nombreuses critiques ; « Tout cela vient de loin [...] c'est un assemblage de faux tableaux, de vêtements exotiques et rapiécés, d'accessoires pour bicyclettes et d'instruments d'hygiène privée. »

comme celles de la mélancolie et de la fuite du temps associées à une saison connotant la tristesse et la mort semblent être renouvelées à travers « Chanson d’automne ». Ces axes de réflexion ouverts, il s’agira d’étudier dans un premier temps la musicalité présente dans la première strophe qui confère au poème son genre de chanson et annonce dès lors la douleur du poète. Douleur explicitée dans la seconde strophe en relation avec la thématique de la fuite du temps où seuls les souvenirs peuvent apparaître