Aveu Britannicus

Dans une même pièce, il arrive que les figure varient, les fonctions restant les mêmes. Par exemple, dans la pièce Britannicus de Racine, le schéma actanciel peut être analysé ainsi : le désir, la soif de pouvoir (destinateur) pousse Néron (à la fois sujet et destinataire), à vouloir posséder Junie (objet). Il est aidé dans sa quête par Narcisse (adjuvant) et s’opposer à lui Britannicus, Agrippine, Sénèque (opposants). 4. En quoi consistent les règles classiques ? La structure d'une pièce classique

« projet » au vers précédent permet de déduire. Phèdre se garde bien de la détromper. Cette méprise n’ira pas plus loin puisque Phèdre, au vers 8 interrompt l’échange (« Je t’en ai dit assez. Épargne-moi le reste »). Elle refuse de faire « un aveu si funeste » (v. 9). Le dialogue, fondé sur une méprise, devrait donc s’interrompre là, mais il continue. Pourquoi et comment ? La stratégie d’Œnone : où on va observer une manipulatrice, manipulée au final.  D’abord, elle se livre au chantage

des obstacles humains ou célestes (fatalité dans la tragédie)).Le nœud de l'action :Le point culminant du conflit qui oppose les protagonistes, la crise. Moment où l'intrigue se complique. Exemple : Acte IV, scène 2 de Britannicus : l'affrontement entre Néron et sa mère Agrippine. Une péripétie, un coup de théâtre :Evénement imprévu qui modifie la situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le dénouement. Exemple : Le retour

qui va rencontrer des obstacles humains ou célestes (fatalité dans la tragédie)). Le nœud de l'action : Le point culminant du conflit qui oppose les protagonistes, la crise. Moment où l'intrigue se complique. Exemple : Acte IV, scène 2 de Britannicus : l'affrontement entre Néron et sa mère Agrippine. Une péripétie, un coup de théâtre : Evénement imprévu qui modifie la situation, peut provoquer la crise ou parfois précipiter le dénouement. Exemple : Le retour de Thésée, qu'on croyait

aussi à Dom Juan, à Flaminia dans La Double Inconstance, et annonce les libertins de Laclos (Les Liaisons dangereuses, 1782). – Dorante : personnage ambigu, Dorante applique les consignes de son valet tout en revendiquant la sincérité de son amour. Son aveu dans la scène 12 de l’acte III sauve la morale de la pièce. – Araminte : la jeune veuve est seule car les autres personnages, pensant l’éclairer (sa mère) ou décidés à servir leurs propres causes (Dubois, Marton), cherchent à influencer ses décisions

Agrippine (l'Ancienne). Pour elle, pas de doute ! Feu son mari avait été empoisonné et c'était le gouverneur de Syrie PIson, aidé de son épouse Plautilla, qui avait versé le poison dans la coupe de son pauvre mari. Toujours selon Agrippine, ce couple sans aveu avait accompli son forfait sur ordre de Livie, la mère de l'empereur, et, peut-être aussi, qui sait, sur celui de Tibère lui-même ! Évidemment, Agrippine n'avançait pas l'ombre du commencement d'une preuve. Le corps de Germanicus avait été exposé

●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●● La force comique L’œuvre de Samuel Beckett perdrait à mon avis beaucoup de son efficacité sans la force comique qui l’anime ou plus exactement la réanime continuellement, chaque fois qu’elle est, et de son propre aveu, sur le point d’expirer. Tel un mégalithe ancestral, cette œuvre se heurterait à l’ennui poli des touristes qui viennent la visiter sans l’appel d’air que lui procure le comique, et qui lui permet de vivre, de respirer. Tout en cette œuvre évoque

...........................................................  19   MOLIERE,  LES  FOURBERIES  DE  SCAPIN,  I,  1.  (1671)  ................................................................................  20   RACINE,  BRITANNICUS,  I,  1.  (1669)  ..............................................................................................................  21   RACINE,  BERENICE  (1670)  ................................................................

peut-être autant que vous. 1305 Donnez-moi tous les noms destinés aux parjures, Je crains votre silence, et non pas vos injures; Et mon coeur soulevant mille secrets témoins, M'en dira d'autant plus que vous m'en direz moins. HERMIONE Seigneur, dans cet aveu dépouillé d'artifice, 1310 J'aime à voir que du moins vous vous rendiez justice. Et que voulant bien rompre un noeud si solennel, Vous vous abandonniez au crime en criminel. Est-il juste après tout, qu'un conquérant s'abaisse Sous la servile loi de

reines. Nous ne savons plus car c'est tout cela ensemble. À la page 22 on lit : « Je vois dans ton œil que tu me hais » auquel répond Solange « je vous aime ». À qui le dit-elle ? À madame ? À Claire ? À travers le vouvoiement ambigu, que vaut cet aveu ? En tout cas, quelle que soit la femme, elle le refuse violemment. Le vouvoiement est soit de politesse, soit de pluralité. Les bonnes sont des êtres indistincts, des sœurs interchangeables, habitant la même mansarde. Madame humilie les bonnes, les