Aveu Tragique De Phédre

sentiments. On peut également constater qu’aucun des deux héros ne porte de regard sur la foule qui les regarde. Ils sont comme seuls au monde. CCL II. Comme chez Racine, la passion est liée au regard (« je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue », Phèdre I,3). Ce qui est également récurrent chez Mme de La Fayette, c’est que l’on ne pénètre jamais au fond de son propre cœur, et que le seul regard conscient est le regard d’autrui. C. La fatalité de la passion L’idée que cette rencontre singulière est

Groupement de textes extraits du manuel : – Molière, Dom Juan, p. 124 Chapitre 2 • Le théâtre : texte et représentation • 65 – Claudel, L’Annonce faite à Marie, p. 119 – Genet, Les Bonnes, p. 152 – Serena, Rimmel, p. 134 • Objet d’étude : le tragique moderne Œuvre intégrale : Beckett, En attendant Godot, ou Ionesco, Le Roi se meurt ou Koltès, Dans la solitude des champs de coton ou Roberto Zucco, ou Lagarce, Juste la fin du monde. Groupement de textes extraits du manuel : – Genet, Les Bonnes

par sa grand-mère. Il étudia le grec (au lieu du latin comme dans beaucoup d’école de l’époque) et le français au couvent de Port-Royal. Racine garda de cet enseignement une solide culture classique, et en particulier une bonne connaissance des tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, et surtout Euripide), qui furent pour son théâtre des modèles et des sources d’inspiration. Il revint alors à Paris pour se consacrer à la littérature. Après avoir écrit une Ode sur la convalescence du roi (1663) afin de

explicite, c'est une histoire édifiante qui illustre une morale.) La Fontaine se spécialise dans le genre, son premier livre paraît en 1668 (Psychée → roman mythologique). Dans les 12 livres de Fables sa principale source est du aux Anciens (Ésope et Phèdre). Le rôle de l'auteur classique selon La Fontaine lorsqu'il écrit des fables, se trouve dans la préface du livre I : « Rendre quelques fables antiques nouvelles par quelques traits qui en relèvent le goût. » et il défini l'apologue ainsi : « Il est

choses. b) Des réponses qui n’en sont pas : Elles ne donnent en effet pas d’explication bien que la structure grammaticale corresponde à une réponse construite « Il dépensait… elle ouvrait… ils n’avaient plus… ». Le dernier vers fait pensé à un aveu d’impuissance « je ne sais plus » répéter trois fois, il y a une construction anaphorique, répétition trois fois de la même proposition. c) Qui parle ? A qui ? A ces deux questions centrales dans l’étude de l’énonciation, nous pouvons répondre par

avec Isabelle. Il demande à Clindor d'aller parler à Isabelle de ses sentiments. Acte III, scène 5 : Clindor, qui est seul avec Lise, lui avoue qu'elle lui plait (il lui fait la cour), mais que par intérêts, il a choisi Isabelle. Lise doute de cet aveu et l'informe qu'Isabelle l'attend. Acte III, scène 6 : Lise, seule, se réjouit d'avoir caché sa haine à Clindor. Elle attend impatiemment le piège qu'elle va lui faire par vengeance (Acte II, sc. 8). Elle promet qu'il n'aura ni Isabelle, ni elle

par sa grand-mère. Il étudia le grec (au lieu du latin comme dans beaucoup d’école de l’époque) et le français au couvent de Port-Royal. Racine garda de cet enseignement une solide culture classique, et en particulier une bonne connaissance des tragiques grecs (Eschyle, Sophocle, et surtout Euripide), qui furent pour son théâtre des modèles et des sources d’inspiration. Il revint alors à Paris pour se consacrer à la littérature. Après avoir écrit une Ode sur la convalescence du roi (1663) afin de

Jean Racine, Phèdre (1677) Explications de texte Phèdre : Acte II, Scène 5 (623-670) Situation : ils viennent d’apprendre que Thésée est mort. C’est l’un des aveux les plus envoûtants et les plus tragiques de la pièce. C’est le moment où Phèdre tente de vivre son amour en confondant Hippolyte et Thésée. Par le mécanisme du fantasme, elle récrit l’aventure du minotaure et par une série de glissements successifs, elle remplace Thésée par Hippolyte et Ariane par elle-même. Problématique :

contexte politique 13 1. La Monarchie absolue 13 2. Racine, historiographe du Roi 14 II – LA VIE DES THÉÂTRES : HISTOIRE D’UNE CONCURRENCE 16 III – RACINE ET LE JEU DES RÈGLES « CLASSIQUES » 19 1. L’écriture tragique au XVIIe siècle 19 2. Motifs galants 24 3. L’imitation créatrice : « l’écart » racinien 26 4. Complément : typologie racinienne 27 PARTIE II – POUR L’ANALYSE DE BÉRÉNICE 35 Illustration : l’allégorie

PREMIERE SEQUENCE Convaincre, persuader, délibérer La Fontaine, Les animaux malades de la peste : L'origine du genre : Esope _ Grec _ VIIème-6ème avant J.C. Phèdre _ Latin _ IIIème après J.C. Absténus _ Italien Pilpay _ Inde _IIIème après J.C. _ traduction du sanskrit en 1944 « Diversité c'est ma devise » « Mon imitation n'est point un esclavage » Les animaux malades de la peste : 1 Gueroult + 1 Pilpay Lecture : alternative entre octosyllabe et alexandrins diérèse