Aveu Tragique De Phédre

d’épopée. Comment faire un petit roman aussi ambitieux que le grand roman héroïque ? Faire un roman marqué par le TRAGIQUE. D’où l’importance du tragique dans cette œuvre. Excursus sur la notion de tragique : Ne pas confondre tragique et tragédie. Ne pas confondre pathétique, dramatique (concernant l’action), (suscite la compassion = expression de la douleur), tragique. Tragique : - question de la fatalité - un minimum de liberté humaine qui essaie de lutter contre les forces de la

stratégies d’évitement. - intermède : le chassé-croisé des personnages.- le refus du dialogue : Antoine face à Louis/ Catherine « ne me dites rien … ce n’est pas mon rôle »- les propos elliptiques de Louis. Parcours : Phèdre  : refus de nommer Hippolyte, retardement. 2) Une crise bien réelle.A) la rivalité entre frères : le fils prodigue. - lapsus révélateurs : la préférence de la mère scène 1 et 4 partie 1.- la mise en scène a tendance à isoler Antoine :

XVIIe à nos jours • Pierre Corneille, L’Illusion comique (p. 150 ES/S et Techno / p. 152 L/ES/S) • Molière, L’Impromptu de Versailles (p. 154 ES/S et Techno / p. 156 L/ES/S) SÉQUENCE 3 – L’aveu sur scène du XVIIe au XXe siècle • Jean Racine, Phèdre (p. 188 ES/S et Techno / p. 190 L/ES/S) • Pistes de lecture – William Shakespeare, Hamlet (p. 221 ES/S et Techno / p. 223 L/ ES/S) CHAPITRE 1 SÉQUENCE 5 – Visages de la folie dans les romans du XVIIIe au XXe siècle • William Shakespeare

 RESUME DE L’ŒUVRE PHEDRE DE JEAN RACINE Jean Racine (1639 – 1699) Jean Racine (1639 – 1699) RÉSUMÉ DE L’ŒUVRE PHEDRE JEAN RACINE Biographie et bibliographie de Jean Racine Petite biographie et bibliographie de Jean Racine

sérail, qui se suicide. Quel dénouement offre la dernière lettre au « roman du sérail » ? Nous montrerons d’abord que cette lettre est un véritable procès du sérail, puis nous verrons comment Roxane gagne sa liberté, et enfin nous étudierons la fin tragique du roman. I. le procès du sérail a. la dénonciation de l’aveuglement d’Usbek . Roxane montre à plusieurs reprises l’aveuglement d’Usbek : « je t’ai trompé », « je me suis jouée », « Comment as-tu pensé », « je te trompais »... . Questions rhétoriques :

projet de lecture de manière à la structurer méthodiquement. Des analyses qui ne s’appuient pas sur les termes du texte, qui demeurent purement psychologiques ou philosophiques, ne nous ont pas paru correspondre aux attentes de l’épreuve. Une tirade de Phèdre ne peut se réduire à la mise en évidence des sentiments et de la psychologie de l’héroïne ; il importe en effet de commenter aussi la forme poétique du vers racinien en relation avec l’expression des passions, mais aussi la perspective théâtrale

personne ne peut la soutenir dans ce choix, et la Présidente ne peut en parler à personne. Cette solitude exacerbée confère, elle aussi, au passage une dimension pathétique. b) Une passion tragique La passion qu’éprouve la Présidente de Tourvel pour le vicomte est également décrite comme une force tragique, à laquelle on ne peut résister. Comme le montrent aussi les différentes tournures grammaticales, madame de Tourvel est décrite comme une victime, subissant malgré elle cet amour ravageur. C’est

Commentaire sur une scène de Bérénice de Jean Racine Acte V, Scène 6 (TITUS ET BÉRÉNICE). TITUS Madame, il faut vous faire un aveu véritable. Lorsque j’envisageai le moment redoutable 1365 Où pressé par les lois d’un austère devoir Il fallait pour jamais renoncer à vous voir ; Quand de ce triste adieu je prévis les approches, Mes craintes, mes combats, vos larmes, vos reproches, Je préparai mon âme à toutes les douleurs 1370 Que peut faire sentir le plus grand des

Don Diègue, dans le Cid de Corneille s’exclame : « Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! », enrageant de sa vieillesse qui l’empêche de répondre à un affront. Son monologue, de forme plaintive, permet au spectateur de comprendre la portée tragique que représente pour lui la peur de perdre son honneur, et avant tout son rejet de la vieillesse qui le ronge. Les auteurs, parfois, préfèrent ou alternent aux monologues une deuxième façon de révéler leurs personnages : le confident. Celui-ci est

souffrance morale, psychologiques des personnages qui sont le plus souvent liées à des évènements de la vie intime. En effet, toutes le pièces ne sont pas toujours tournées vers des fins heureuses comme dans les comédies ou tragicomédies. Ainsi, dans Phèdre, Racine nous présente une histoire de Roxane, la fille favorite du sultan Amurat, qui reçoit tous ses pouvoirs quand le sultan part de Byzance pour aller combattre les Persans. Le sultan demande que Roxane fasse particulièrement attention à surveiller