Bachelard Science Et Opinion

certitudes sont similaires à des opinions, des "idées reçues" qui sont souvent fausses et fondées sans aucunes connaissances. Elles nous viennent de l’extérieur, de notre éducation, de la société ou des médias et sont acceptées par naïveté ou par facilité. Être persuadé de la réalité d'un préjugé, avant d'y avoir réfléchi et porté un jugement personnel, nous pousse à être dans le faux. En bref, notre certitude peut nous induire en erreur si elle se base sur des opinions qui ont une vision déformée de

Alors que des centaines de personnes se baignent dans l'Atlantique, l’une d’entre elles trouve toujours que l'océan est trop froid. C'est la raison elle-même qui signale que les impressions des sens ne sont pas des connaissances vraies mais des opinions toutes relatives. En revanche 2 + 2 feront toujours 4 pour tout le monde. Le raisonnement est le seul chemin vers la vérité.  Les perceptions sont certes à l'origine de la connaissance. Elles nous permettent seulement l'observation des états successifs

(1 seul modèle pour le temps et l’espace+ vérité universelle+raison humaine en adéquation avec les lois du réel) ; à partir du 19 siècle, nouvelle géométrie (Riemann) : le réel n’est plus unique mais pluriel= théorie de la relativité d’Einstein ; Bachelard parle alors de rationalisme complexe.-Au 20 siècle, la raison devient capable d’aborder des notions en totale contradiction avec ses catégories traditionnelles (masse négative, antimatière) 2) Raison au sens moral, recherche du bien :L’homme est

définir par une phrase telle que la terre est ronde. Cette affirmation a été prouvée par la science qui a développé et prouvé ses hypothèses. Donc, la vérité scientifique est considérée comme irréductible par les faits et construite par un raisonnement rigoureux de présuppositions admises et vérifiées par l’expérience. Certains peuvent penser que ce type de vérité s’oppose à la philosophie, car la science est un construit qui ne vise pas l’essence même des choses. Elle ne serait donc pas une description

Gaston Bachelard (1934) LA FORMATION de l’esprit scientifique Contribution à une psychanalyse de la connaissance objective Un document produit en version numérique par Jean­Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Gaston Bachelard (1934) La formation de l’esprit scientifique 2 Site web: http://www.uqac.uquebec

L'art est-il moins nécessaire que la science ? Introduction : L'art en générale est mis au rang d'occupation inutile, de n'avoir aucune prétention sur la vérité et sans but pragmatique. On entend aussi que l'art est inutile, qu'il ne sert à rien. Mais aussi que l’œuvre est belle justement parce qu’elle est inutile. La science à un rôle d'établir un certain savoir et permet de faire des découvertes, ce qui comble l'homme de sa soif de connaissances. La science offre à l'humain le désir de la connaissance

démonstration est un raisonnement permettant de déduire une conclusion à partir d’hypothèses de départ. Mais démontrer n’est pas croire. En effet, celui qui croit ne peut pas dire pourquoi il croit ce qu’il croit. Celui qui a démontré appuie son opinion sur des principes qui permettent de la justifier. De façon plus étymologique, démontrer est issu du latin « men » qui signifie l’esprit et « monstrare », montrer. Il faut distinguer montrer de démontrer puisque l’on démontre à l’aide d’arguments rationnels

Les obstacles epistémologiques – Gaston BACHELARD L'expérience première… Le vocabulaire initial utilisé pour la compréhension des phénomènes électriques est emprunté initialement, par analogie, au vocabulaire servant dans la langue courante à désigner les phénomènes hydrauliques. Ce vocabulaire en porte encore la trace comme dans les exemples suivants : courant électrique, condensation électrique, flux, différence de potentiel (par analogie aux vases communicants), capacité du condensateur, ampoule

Sujet : En quoi la science permet elle d assouvir nôtre désir de vérité ? La vérité est l'exigence fondamentale de la pensée, car la pensée ne peut pas se soustraire à la quête du Vrai. La vérité est l'horizon de l'esprit. Elle s'impose comme l'exigence spirituelle même. On ne peut pas nier cette exigence, sauf en produisant une contradiction qui empêche la pensée de s'exercer. La science et la vérité entretiennent quoi que de façon complexifiée, d'étroites relations. Dans son acception la

raison exige un rejet de la croyance, c'est que toute croyance semble contraire à la raison : - toute démarche qui se veut objective et rigoureuse exige que l’on fasse une critique des opinions reçues, des préjugés, des croyances ordinaires qui constituent les premiers « obstacles épistémologiques » (Bachelard) et qui ne sont fondés que sur le ouï-dire, les désirs, l'expérience première, la force de l'adhésion commune, donc non fondés en raison. On pouvait ici faire référence à l'allégorie de la