Bachelard Tout Est Construit

sociale, psychologiques ou même philosophiques. Avant d’avancer plus profondément dans le concept de « motivation », commençons par présenter la définition pour nous donner un cadre de réflexion commun. Nous décrivons la motivation comme « le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement » (Vallerand & Thill, 1993). On en déduit que la motivation sera notre moteur ou l’énergie

correspond à la première des 10 compétences citées dans le référentiel de compétences infirmière. 1.2 Projet de formation en 1 ère année En ce qui concerne la mise en œuvre de la formation théorique, différentes méthodes pédagogiques sont utilisées, toutes ces méthodes sont dites actives (cours magistraux, travaux dirigés, travaux personnels guidés) et doivent permettre à l’étudiant de s’impliquer dans sa formation, de s’auto évaluer, d’engager une réflexion sur sa formation afin de devenir un professionnel

vertigineuse. Mais bientôt le radeau s’immobilise, puis remonte doucement sur une eau de plus en plus chaude. En ouvrant la série des « Voyages extraordinaires » de Jules Verne, son éditeur Jules Hetzel définit le projet de l’écrivain de « résumer toutes les connaissances géographiques, géologiques, physiques, astronomiques, amassées par la science moderne, et de refaire, sous la forme attrayante et 1 p. 355-369 de l’édition folio (2013)

à quelque chose de familier, de déjà connu. Ensuite il précise le moteur qui sous-tend cette démarche : c’est l’instinct de la peur qui nous pousse à connaître. L’homme cherche à connaître pour retrouver une situation familière et être en sécurité. Tout d’abord je vais aborder le fonctionnement de la connaissance en décryptant la thèse de Nietzsche puis en la discutant. Ensuite j’analyserai la raison avancée par Nietzsche pour laquelle l’homme cherche à connaître. Partant de l’observation des

EST-ELLE REVOLTE CONTRE LA RAISON ? 1) Les opposants Platon : Il faut remonter aux Idées. L’image est de l’ordre du sensible Elle est donc illusoire car elle mutile la réalité. Montaigne disait de l’imagination qu’elle était la « folle du logis. » Tout un courant intellectualiste s’oppose à l’imagination accusant son domaine d’être chimérique et donc de s’opposer à la raison. Epictète par exemple la désigne comme une maladie de l’âme. Descartes la lie au corps, d’où qu’elle puisse être maîtresse

LA NOTION D' « OBSTACLE ÉPISTÉMOLOGIQUE » [Bachelard, La formation de l'esprit scientifique, p 14-19, Vrin, 1938) C'est moi qui souligne et met en gras. « Quand on cherche les conditions psychologiques des progrès de la science, on arrive bientôt à cette conviction que c'est en termes d'obstacles qu'il faut poser le problème de la connaissance scientifique. Et il ne s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d'incriminer la faiblesse

vérité). Pascal, L'esprit de la géométrie, 2 règles : 1 : tout définir et tout prouver ( impossible). Démontrer c'est montrer à partir de, avec des propositions antérieures à la conclusion qui doivent être démontrables. Soit on arrive jamais aux propositions premières soit on arrive à des propositions première mais qui ne sont précédées de rien ( indémontrables). 2 : l'ordre de la géométrie « il ne définit pas tout et ne prouve pas tout mais il ne suppose que des choses claires et constantes par

ligne 9, « est le principe absolu de la science » ; Claude Bernard est lui aussi persuadé par cette vérité : « … la science n’étant que le déterminé et le déterminable, on doit forcément admettre comme axiome que, dans des conditions identiques, tout phénomène est identique et qu’aussitôt que les conditions ne sont plus les mêmes, le phénomène cesse d’être identique. Ce principe est absolu, aussi bien dans les phénomènes des corps bruts que dans ceux des être vivants… ». Cette causalité qui amène

privilégiées» : quand une idée est claire et distincte, je ne puis lui refuser mon adhésion ; tel est le cas du cogito, certitude qui s’offre à la méditation et au doute de celui qui, retiré en lui-même, séparé de ses sens, se tient radicalement à distance de toutes choses. Ainsi apparaît la nécessité de ne pas s’abandonner à une crédulité naïve, et de ne pas se croire en présence de la vérité avant d’avoir exercé son esprit critique. II - La vérité adéquation A - La vérité est conforme au réel  Il est une

pour nous, il ne faut pas en avoir peur ni craindre les dieux » s’opposait déjà au Stoïcisme qui énonçait que « le monde est un être vivant dont Dieu est l’âme ». L’explication rationnelle par la force des arguments paraît dénier toute objectivité à tout ce qui relève du surnaturel et de l’incroyable. Ce rapport devient davantage conflictuel lorsqu’un des deux parti cherche à transgresser l’autre, à lui faire perdre toute crédibilité. Faudrait-il en conclure cependant que la foi s’oppose totalement