Baisse Du Taux De Syndicalisation En France

mais nous montrerons que cette analyse est aujourd'hui insuffisante, si nous ne prenons pas en compte d'autres formes de l'action collective. L'évolution des formes de conflits dans le monde du travail : Des évolutions significatives : Une baisse de la conflictualité ? Une grève est une action collective qui a pour but l'arrêt du travail des salariés, afin de faire pression sur l'employeur. La grève s'annonce nécessaire quand les négociations entre les ouvriers et les employeurs n'aboutissent

AFTALION ET GEORGES GALLAIS-HAMON NO ET DIRIG~E PAR FLORIN AFTALION CINQ QUESTIONS SUR LES SYNDICATS JACQUES GARELLO BERTRAND LEMENNICIER HENRI LEPAGE Presses Universitaires de France IS BN 2 13 043292 1 IS SN 0292 - 7 020 Dépôt 1égal - 1 rc édition: 1990. juin © Presses Universitaires de France. 1990 108. boulevard Saint-Germain. 75006 Paris SOMMAIRE Introduction, 1 1. Pourquoi les syndicats? 5 L'argument de l'assym~trie de pouvoir, 6 - L'argument de l'ind~termination des

effet surgénérateur, identité, vécu, fonction sociale du conflit. 2 – Statistiques Nombre de jours de grèves (journées non travaillées) : 4 M en 1978 contre environ 200 000 aujourd’hui (divisé par 20 en une trentaine d’années !) Taux de syndicalisation (en 2004) : 8,2% en moyenne ; taille de l’entreprise : 3,5% dans les entreprises de moins de 50 salariés contre 8,7% dans les plus de 500 salariés ; l’emploi : 2,4% pour les intérimaires, 6,1% pour CDI à temps partiel et 9,5% pour CDI à temps

identité professionnelle moins marquée. En 1982, les ouvriers étaient plus de 7 millions ; 6,5 millions environ en 1990 ; un peu moins de 6 millions en 1999 et 2005. Dans le même temps, la population active n’a cessé de croître ce qui a accentué la baisse de la part des ouvriers dans la population active. Ainsi, elle est passée de 38% en 1962 à 33 % en 1982, 26% en 1999 et 24% en 2005 soit -37% entre 1962 et 2005. La transformation de la nature du travail des ouvriers : De plus en plus d’ouvriers

vient à la bouche des Américains est "sympathique", le second "compétent" puis "honnête" et "ouverts aux remarques". Malgré cela, les mêmes Américains sont aussi les plus nombreux à les trouver incompétents : être sympa ne fait donc pas tout. En France, les managers sont d'abord perçus comme compétents, sympathiques, "stressants" mais moins que les Anglais et plus qu'en Suisse et très peu irresponsables. * Les Français pas prêts à prendre la place du boss Seuls 56% des Français seraient d'accord

conflits au travail : disparition des « forteresses ouvrières » ; détérioration de la situation éco ; mode de gestion de la main d'oeuvre tend à diviser salariés ; impact de la mondialisation etc. → Pour autant les grèves n'ont pas sensiblement baissé (données seulement incomplètes) et de nvlles formes de conflits apparaissent : le débrayage ; refus des heures sup (multiplié par 3 entre 1996/2004) ; pétitions etc. B) Les « formes » des conflits. → formes conventionnelles : formes routinisées

des enjeux matériels qui découlent des problèmes « de la production et de l’économie » (document 2). Il s’agit de luttes organisé et encadrés par des syndicats qui prennent forme de grève et de manifestation. On observe d’après le document 1, une baisse significative des jours de grèves. En effet on est face à une évolution de ces conflits du travail. Ils sont de moins en moins nombreux et présent dans les mentalités des actifs, qui sont moins donc moins apte à manifester. Les conflits du travail

Module libre Préparation aux concours jeudi 15 octobre 2009 Existe-t-il un modèle français du travail ? INTRODUCTION Quel est le pays qui combine un chômage de masse depuis plus de 30 ans, un des taux de syndicalisation les plus faibles du monde, une prédominance toujours accordée aux diplômes et une peur bleue des réformes du marché du travail ? Qu’il s’agisse de protéger l’emploi occupé, d’aider les chômeurs à en retrouver un ou d’élaborer de nouvelles règles de négociations entre

Mendras en France que les analyses de la structuration des sociétés en classes sociales n’étaient pas valides, car les sociétés contemporaines postindustrielles étaient désormais formées d’une vaste classe moyenne. On aurait assisté à une uniformisation des modes de consommation et plus largement des modes de vie, à une baisse du sentiment d’appartenance à une classe sociale, à la fin de la « lutte des classes » (attestée par la baisse du nombre de grèves et autres conflits du travail, du taux de syndicalisation

de cette année et perdu le quatrième. Ce dernier le référendum contre le démantèlement de l’assurance-chômage, l’a été avec 47 % des « non », en dépit donc d’un rejet compact dans toute la Suisse latine. Nous avons gagné le référendum contre la baisse du taux de conversion LPP, le vol des rentes du 2e pilier, avec un résultat record. Nous avons gagné contre le démantèlement de l’AVS visé à travers la 11 e révision, ayant décidé à l’avance de saisir si nécessaire le référendum ; nous avons de fait gagné