Baudelaire Et Le Complexe D œdipe

innocence), la douceur d'un parfum à un instrument de musique (douceur faisant référence au son) ou encore la fraîcheur (impression de froid) à la couleur verte (le vert des prairies connote le printemps, la fraîcheur, le renouveau de la nature). Baudelaire met en relief à travers cette triple comparaison l'existence de correspondances sensibles, les synesthésies, entre ce qui est visuel, ce qui est auditif et ce qui est olfactif, ou encore ce qui appartient au toucher. La fin du texte met l'accent

sais tout sur elles. Ce caractère est purement humain, un homme souhaitant séduire le plus de femmes possible, mais il est bien évidemment exagéré et rendu exceptionnel par le mythe et par ses réécritures. Ainsi Don Juan retranscrit comme Faust ou Œdipe une caractéristique humaine punie par le ou les dieux qui permet d’éduquer les populations en purgeant leurs passions. Mais le mythe n’a pas qu’un intérêt de fascination, il peut aussi attirer par la redécouverte qu’on peut faire d’un personnage

géographique ou la catégorie psychologique. La tâche commence en 1829 pour s’achever en 1950, à sa mort. Plusieurs textes restent inachevés. L’œuvre complète trouvera sa forme définitive en 1842, en référence à la Divine Comédie de Dante. Baudelaire disait de lui que « Tous ses personnages sont doués de l'ardeur vitale dont il était animé lui-même. Toutes ses fictions sont aussi profondément colorées que les rêves (...) bref, chacun dans Balzac, même les portières, a du génie. Toutes les âmes

monde qui nous entoure, qu'il donne un point de vue ou en tout cas reflète des problématiques, des situations contemporaines. Stendhal parle de « miroir » promené le long d'un chemin. L'œuvre d'art peut nous aider à connaître, à comprendre un monde complexe, en perpétuelle évolution. Dès lors, il ne s'agit pas de reproduire, d'imiter mais bien de s'adapter à cette évolution. Ainsi, le lecteur ne peut qu'être touché en lisant les œuvres qui expriment l'absurdité et le tragique de l'homme moderne. Des

nous pousse, dans l’époque qui est la nôtre, aux exils passagers ou durables : engagements humanitaires, études à l’étranger, défis lointains, expatriations, déceptions, relations amoureuses…chacun de ces exils sont une « odyssée moderne ». Quand Baudelaire affirme que «Les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent / pour partir »4, François Mauriac répond en se demandant si ces voyageurs n’auraient aucun autre motif, s’il n’en trouve pas, « il leur reste toujours celui-là : ils ne peuvent se

Destin de Didon est un destin injuste. Elle souffre car elle n’a pas eu une belle part des Dieux. C’est un jalon sur la route d’Enée qui doit se libérer de cet amour. Œdipe Roi. Le monde grec est un monde sans moral, non pas qu’il n’y est pas de moral. Mais elle n’est pas dite, ou dite autrement. Et le drame qui se joue entre Œdipe, sa mère, son père et ses enfants, est un drame qui nous semble proche de part l’histoire actuelle. Mais le monde de Sophocle, d’Œdipe, nous est étranger. La tragédie

L'antiquité a été redecouvert par la suite au XVIe siècle avec les Humanistes qui s'appuient énormément sur des références antiques. Dans ce mouvement historique, il y a de nombreuses l'égendes et même héroines tels que:- la famille des Labdacides (Oedipe, Jocaste, Antigone) les demis-dieux: Héraclès, Prométhée, Persée.- les magiciennes: Circée, Médée.- les personnages historiques: César, Alexandre, Cléopatre et Bérénice.Durant cette période, il y a eu quelques oeuvres importantes:- «Les Métamorphoses»

ne peuvent être attribuées à un auteur premier. La nouvelle histoire littéraire ne fige donc pas les œuvres littéraires dans l’Histoire. La littérature est un jeu complexe et anachronique d’influences qui la détermine. Chateaubriand ne considère la littérature que dans un mouvement vers l’avenir, il occulte de nombreux processus complexes de création. Le « maître suprême » surplomberait l’avenir et finirait par influencer la culture et les mentalités de l’humanité. Chateaubriand insiste

chapitres consacrés à quelques textes essentiels du romantisme. Un des ses chapitre est consacré au roman « Le Père Goriot». Pierre Laforgue est professeur de la littérature française à l’université de Franche-Comté. Ses recherches portent sur Hugo, Baudelaire et le romantisme en général. Pour Laforgue le mal-être du jeune homme romantique après la révolution de 1830 et l’instauration de la monarchie est résumé dans le mythe d’Œdipe. Ce sont des histoires d’enfants mal-aimés: face à eux ne s’adresse

pu guérir mon cœur qui souffre toujours du mal du pays ». Cette phrase que Nerval écrivit à Mortefontaine, pourrait servir d’épigraphe à son œuvre entière dont le mystère reste si profond et caché sous les l’apparente facilité des rythmes. Comme Baudelaire, le perpétuel exilé, Nerval ne cesse de recherche le refuge de son pays. Le poète ne sut jamais résister bien fermement à la tentation du mythe personnel. Comment, quand on a connu, enfant, au milieu d’un paysage d féerie, ne pas mettre son effort