Bear Stearns

afin de doper les performances de leurs fonds d'investissement ou OPCVM. Ces fonds se sont trouvés en difficulté du fait de la chute de la valeur de leurs actifs. L'effondrement de la valeur de deux fonds d'investissement de la banque américaine Bear Stearns, révélé le 17 juillet 2007, a donné le signal de la crise de défiance. L'annonce, intervenue le soir même d'une séance record à la New York Stock Exchange (14 000 points atteints en séance), va donner le signal de la baisse[12]. Ce sont désormais

  la   banque   poussent   la   direction   à   rechercher  un  repreneur  mais  sans  résultat.   Autour   d'elle,   d'autres   banques   sont   aidées   par   l'État   telles   Bear   Stearns   en   mars  2008,   les   sociétés   de   crédit   hypothécaire   Fannie   Mae   et   Freddie   Mac   le   7  septembre  2008   mais   aucune   aide   ne   vient   à   Lehman

rapidement les taux à l’été 2007 parce que la dérive de l’inflation inquiétait, alors même que les dangers de la crise du subprime pour la stabilité financière devenaient évidents, ou laisser entendre, comme cela a été le cas après la faillite de Bear Stearns, que le prochain mouvement des taux serait sans doute à la hausse sont des erreurs de la Réserve fédérale de Ben Bernanke (encadré 1). De ce point de vue, autant l’idéologie libertaire d’Alan Greenspan a été dommageable à la stabilité financière

pour six milliards USD d'actifs. Sa capitalisation boursière chute alors de 73 %. Les pertes cumulées de la banque poussent la direction à rechercher un repreneur mais sans résultat. Autour d'elle, d'autres banques sont aidées par l'État telles Bear Stearns en mars 2008, les sociétés de crédit hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac le 7 septembre 2008 mais aucune aide ne vient à Lehman Brothers. L'abstention de l'Etat est largement perçue comme la volonté de faire un exemple. Néanmoins Bernanke insiste

determine the creditworthiness of an instrument or issuer. Figure
2:
Average
Subprime
MBS
Capital
Structure
 In 2006, 79.1% of an average subprime MBS was rated AAA. CDOs were similar–often 95% of a CDO was rated investment grade. Source: Bear Stearns. Moody’s
scale
varies
slightly:
 Investment Grade: from Aaa to Baa3 Speculative Grade: from Ba1 to C, C being in default
 

franco-belge Dexia ou la reprise de la quatrième banque commerciale américaine, Wachovia, par Citi. C'est aux Etats-Unis que les stigmates sont les plus profondes. Wall Street ne compte aujourd'hui plus aucune banque d'investissement. Cette année, Bear Stearns a été racheté par JPMorgan Chase et Merrill Lynch a rejoint le giron de Bank of America. En septembre, Lehman Brothers a, lui, fait faillite. Dans la foulée, pour retrouver la confiance du marché, les deux derniers survivants, Morgan Stanley et

pertes sont dues à l’évolution des cours en trois jours, qui vont créer une perte de 6,3 Mds € effaçant un gain de 1,4Mds d’euros En mars 2008 Bear Stearns était contrepartie à 13.000 milliards$ de produits dérivés. La reprise de Bear Stearns par JPMorgan, avec un prêt sans recours de la Federal Reserve de 29 milliards $, a été décrit ainsi "Fed's Rescue of Bear Halted Derivatives Chernobyl". Chapitre 5 : Titrisation, mode de transfert de risque de crédit : 5.1 Définition et utilité de ta titrisation :

liquidité, qui aurait pu être fatal, n’eût été l’intervention des banques centrales qui ont, de surcroît, réintroduit une forme de valorisation plancher, comme on a pu l’observer dans la foulée de l’opération de sauvetage de la banque américaine Bear Stearns. Le risque crédit constitue l’essence même du métier de banquier. Il doit connaître son client, lui accorder des facilités adaptées et le suivre en continu. Mais le métier a été perverti par l’octroi de crédits qui ne resteront pas au bilan

qui aurait permis d’apporter au marché 100 milliards de dollars de liquidité de façon permanente. S’en est suivi ensuite la création de la Term Repurchase Transaction, une opération de refinancement de maturité plus longue. Suite à la faillite de Bear Stearns, la FED a continué d’innover une série d’autres instruments monétaires, directs et indirects, toujours dans le but d’offrir plus de liquidité à l’ensemble des acteurs financiers. - La BCE a joué la carte de la prudence L’institution

tâches, qui n’évitera pas de nouvelles dépréciations). Aux Etats Unis, pour enrayer la crise, les banques centrales et les autorités publiques ont injecté des Milliards de liquidité sur les marchés déprimés. Certains établissements sont renfloués (Bear Stearns, Nothern Rock, Merril Lynch, AIG…). Tandis que d’autres sont abandonnées à leurs sort et font faillite (Lehman Brothers…) on assiste à un événement majeur: les Etas Unis basés sur le libéralisme, décident d’intervenir, ils nationalisent les établissements