Bear Stearns

les titres ABS et CDO, au printemps 2007, sous la forme de deux faillites :          celle de la grande entreprise spécialisée dans les subprimes, New Century Financial, en avril 2007          puis, en juillet, celle  de deux des hedge funds de Bear Stern. L'enchaînement est ensuite ininterrompu tant aux Etats-Unis qu'en Europe.   1.3.1. Le système bancaire étasunien au bord du gouffre   Le risque d'effondrement du système bancaire aux Etats-Unis se précise en novembre 2007 lorsque Citigroup

perdre leur crédibilité (comme par exemple la société de courtage Bear Stearns), et seront peut-être absorbées par d'autres. C'est de la "création destructrice". Il est intéressant de voir l'arrivée d'un nouveau venu dans l'arène : le système bancaire centralisé chinois qui s'est manifesté sur plusieurs dossiers. Il a investi dans Blackstone avant la crise, chez Barclay's, et a été ensuite mentionné pour venir au secours de Bear Stearns. Injecteur de liquidités, il sera aussi un investisseur majeur

caritative qu'elle avait fondée. La majeure partie de la direction de cette structure censée être indépendante était installée à Jersey, paradis fiscal européen notoire. En mars 2008, survient la faillite de Bear Stearns, une banque d'investissement américaine de premier plan. Bear Stearns avait fait transiter d'énormes flux d'argent par ses fonds spéculatifs (hedge funds), dont beaucoup étaient immatriculés dans les îles Caïmans et le centre financier international de Dublin - tous deux étant des

quasi-disparition de marchés pour les produits structurés adossés à ces crédits subprime, et dont une bonne partie s’est avérée détenue dans les portefeuilles des banques, d’investissement. C’est ce qui explique la faillite de Lehman Brothers ou Bear Stearns, le rachat de Merrill Lynch par Bank of America et les difficultés encore vécues par d’autres institutions financières. La détérioration de la situation sur les marchés financiers internationaux, la propagation de cette crise au système

décision a obligé les banques à prendre des mesures d'urgence. Pour bénéficier du soutien de la FED, plusieurs grandes banques d'investissement américaines se transforment en banque de dépôts. D'autres se font racheter afin de sauver leur activité : Bear Stearns, Merrill Lynch, Washington Mutual et Wachovia. Ces banques d'affaires étaient en première ligne dans la fabrication des CDS et des CDO, dont elles ont gardé une grande partie dans leurs comptes, toutes n'ayant pas eu comme Goldman Sachs, l'astuce

décision a obligé les banques à prendre des mesures d'urgence. Pour bénéficier du soutien de la FED, plusieurs grandes banques d'investissement américaines se transforment en banque de dépôts. D'autres se font racheter afin de sauver leur activité : Bear Stearns, Merrill Lynch, Washington Mutual et Wachovia. Ces banques d'affaires étaient en première ligne dans la fabrication des CDS [8]et des CDO, dont elles ont gardé une grande partie dans leurs comptes, toutes n'ayant pas eu comme Goldman Sachs, l'astuce

notamment près de nous fin 2008 l’acquisition par InBev de Anheuser Bush pour près de 60 milliards de USD. Et bien entendu on a aussi observé de nombreuses acquisitions et fusions dans le monde bancaire : - JP Morgan qui reprend le courtier Bear Stearns en quasi faillite, - Bank of America qui reprend la banque d’affaires et courtier Merill Lynch, - Lloyds qui reprend HBOS en Angleterre, - et plus près de nous BNP Paribas qui tente de reprendre Fortis Banque. Dans la pharmacie : - Roche

racheté ces crédits. Eux non plus ne survivent pas à la diminution drastique de la valeur de leurs actifs. Ces investisseurs étaient pour la plupart des hedge founds dont les parts appartenaient à des grandes banques. Ainsi en juillet 2007, la banque Bear Stearns voit deux de ses fonds d’investissement s’effondrer. C’est le début de la crise de confiance. Chaque banque soupçonne ses voisines d’avoir des actifs pourris à son bilan et de risquer la faillite. Les banques ne se prêtent plus entre elles donc

doré : Charles Prince, PDG de Citigroup, partait avec 105 millions de dollars ; Stanley O'Neal, PDG de Merrill Lynch, faisait mieux : 161 millions de dollars. 2008 : En mars 2008, la faillite de la cinquième banque d'investissement américaine, Bear Stearns, est évitée de justesse par son rachat par JP Morgan, téléguidé par le Trésor américain. La crise change de nature. La fragilité des banques d'investissement, qui fonctionnent avec un capital très réduit, éclate au grand jour. Pour éviter qu'elles

période de récession a affecté l’économie mondiale, dû à l’effondrement des marchés financiers. L’origine de cette crise se traduit par des pertes liées au secteur du crédit immobilier américain. Notamment par l’établissement financier américain Bear Stearns qui a annoncé la forte perte de valeur de ses fonds du fait des subprimes. En Septembre 2008 la crise s’accentue par la faillite de la banque d’investissement Lehman Brothers. En effet depuis le début de la crise financière, les normes comptables