Bear Stearns

………………..-20- Bibliographie : - 21 - INTRODUCTION La Grande Dépression, les Américains y font sans cesse référence. Encore plus depuis que la Fed a repris une procédure des années 1930 pour voler au secours de Baer Stearns. Va-t-elle se reproduire en 2008, sous une nouvelle forme ? Le pire n'est jamais sûr. Car Ben Berkane, le président de la Fed, est considéré comme le meilleur analyste de la crise de 1929, et donc le mieux paré pour éviter les enchaînements qui pourraient

(Bill Van Auken, 2008). En outre, une partie de l'argent a été utilisé à l'appui de banques solides qui voulaient acheter d'autres banques qui ont été détériorées à cause de la crise. Par exemple, le gouvernement a aidé JP Morgan Chase à acheter Bear Stearns. Pourtant, un autre gros morceau a été utilisé pour prêter de l'argent aux fabricants automobiles peinés, GM (13,4 milliards) et Chrysler (4 milliards $), sous un plan qui a été approuvé le 19 Décembre, après de longues discussions et après que

son niveau le plus bas depuis 1954. En vue d’améliorer et donc de fournir plus de liquidité au marché, M Bernanke a tenté de détendre les conditions sur les marchés de crédit. Suite aux effets dévastateurs mais limités de la faillite de Bear Stearns et Lehman Brothers, la Fed a certes diminué son taux d’intérêt, mais également implanté trois types de mesures ou programmes visant à rétablir la confiance et la liquidité et donc à encourager le crédit. En premier lieu, la Fed prête directement

certaines banques en récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques (dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour chaque banque

de transférer le risque de crédit, tout en conservant l’actif sous-jacent dans le bilan. 21 Avant la crise, on dénombrait cinq grands prime brokers sur la place de Wall Street : Goldman Sachs, Morgan Stanley, Lehman Brothers, Merrill Lynch et Bear Stearns. Les deux dernières banques suite à leurs difficultés ont été rachetées respectivement par Bank of America et JP Morgan. Lehman Brothers a connu un sort plus infortuné que ces dernières et a été contrainte à la faillite, le 15 septembre 2008. Goldman

par l’Europe, les gouvernements ont mis en place des plans de sauvetage en fonction de leur situation financière et de leur implication dans la crise. Les banques ayant trop de pertes, comme Northern Rock au Royaume-Uni, Sachsen LB en Allemagne, Bear Stearns et Merrill Lynch aux Etats-Unis, ont été " sauvées " : Northern Rock a été rachetée par le gouvernement britannique ; les trois autres ont été rachetées par des banques privées sous l'impulsion des Pouvoirs publics. En Europe, les différents

obligé des prêteurs en dernier ressort à intervenir pour faire face à l’effondrement de la liquidité. En particulier, la Fed a été amenée à refinancer des institutions qui n’avaient pas le statut de banques et n’étaient pas soumises à sa régulation (Bear Stearns, mais aussi des fonds d’investissement). Parce qu’en refusant d’intervenir elle aurait mis en cause de nombreuses autres institutions et en particulier des banques commerciales. Mais ce type de sauvetage ne trouve guère de justification du point

700 milliards de dollars, soit 520 milliards d'euros. Si l'on y ajoute les nationalisations des agences de refinancement hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae, de l'assureur AIG, le soutien aux fonds monétaires et les garanties de la Fed au rachat de Bear Stearns, le plan de sauvetage du système financier américain approche les 1 200 milliards de dollars, soit 8 % du PIB. Ces montants impressionnants débloqués par les banques centrales européennes concernent les garanties des prêts interbancaires, lesquelles

certaines banques en récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques (dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour chaque banque

banques en récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques (dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour chaque banque