Bear Stearns

qu’il est possible d’en conclure qu’une mauvaise gestion a bel et bien pris une grande place dans les grandes banques internationales. Cette alerte se produira le 17 juillet 2007, lorsque deux fonds communs de placement de la banque américaine Bear Stearns font faillites. 4 Cette annonce a fait connaître les réalités auxquelles le monde devra bientôt faire face, soit les implications importantes des banques d’un niveau international dans des crédits non remboursés dans le secteur immobilier

pour six milliards USD d'actifs. Sa capitalisation boursière chute alors de 73 %. Les pertes cumulées de la banque poussent la direction à rechercher un repreneur mais sans résultat. Autour d'elle, d'autres banques sont aidées par l'État telles Bear Stearns en mars 2008, les sociétés de crédit hypothécaire Fannie Mae et Freddie Mac le 7 septembre 2008 mais aucune aide ne vient à Lehman Brothers. L'abstention de l'Etat est largement perçue comme la volonté de faire un exemple3. Néanmoins Bernanke insiste

de les sauver grâce à une recapitalisation ou la mise en place d’un plan de sauvetage, ou part l’intervention des autres banques dans une meilleure situation financière. C’est ce que l’on a en partie vu dans la crise des subprimes avec le rachat de Bear Stear par JP Morgan et de Merril Linch par Bank of America aux Etats-Unis, et de Fortis par BNP Paribas en Europe. Ces rachats ont été faits sous la « bénédiction » des autorités, qui sont souvent intervenues pour trouver des acheteurs et pour financer

pertes plus ou moins colossales. C’est cependant la quasi-faillite de Bear Stearns en mars 2008 et ce, malgré la prise en pension de 30 milliards de créances subprimes par la Réserve fédérale américaine, qui fut la plus révélatrice quant à un changement d’une crise de liquidité à une crise de solvabilité. Selon Daniel Cohen (professeur d’économie à l’Ecole Normale Supérieure et l’Université Paris-I), le rachat de Bear Stearns par son concurrent direct est probant : « Personne n’imaginait que la situation

TRAVAIL DE RECHERCHE C´est en juillet 2007 que débute la première phase de la crise financière, avec le premier signal d´alarme lancé par un établissement financier américain, Bear Stearns, qui annonce la forte perte de valeur de ses fonds du fait des prêts hypothécaires subprimes, provoquant le premier recul des bourses européennes. La faillite de la banque d´investissement Lehman Brothers, le 14 septembre 2008, déclencle la grande récession dans laquelle vont entrer la plupart des pays industrialisés

de « doper » les performances de leurs fonds d'investissement ou OPCVM. Ces fonds se sont trouvés en difficulté du fait de la chute de la valeur de leurs actifs. L'effondrement de la valeur de deux fonds d'investissement de la banque américaine Bear Stearns, révélé le 17 juillet 2007, a donné le signal de la crise de confiance. L'annonce, intervenue le soir même d'une séance record à la New York Stock Exchange (14 000 points atteints en séance), va donner le signal de la baisse. Ce sont désormais

de « doper » les performances de leurs fonds d'investissement ou OPCVM. Ces fonds se sont trouvés en difficulté du fait de la chute de la valeur de leurs actifs. L'effondrement de la valeur de deux fonds d'investissement de la banque américaine Bear Stearns, révélé le 17 juillet 2007, a donné le signal de la crise de confiance. L'annonce, intervenue le soir même d'une séance record à la New York Stock Exchange (14 000 points atteints en séance), va donner le signal de la baisse. Ce sont désormais

1873, decoulant de la crise bancaire de mai 1873. Depuis l’été 2007, le système financier international traverse une des plus graves crises depuis 1929. Le premier signal en est lancé le 17 juillet par un établissement financier américain, Bear Stearns, qui annonce alors la forte perte de valeur de ses fonds du fait des subprimes. Toutefois, l’évènement majeur de cette crise qui la fait basculer en crise systémique est la faillite de la banque d’investissement Lehman Brothers, le 14 septembre

certaines banques en récupérant à leur compte les titres dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la banque centrale américaine en mars pour sauver la banque d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a récupéré 29 milliards d'actifs toxiques (dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul coût des milliards de perte pour chaque banque

américain il y a peu de temps. Au début des années deux mille, tout fonctionnait si bien que les grandes organisations financières ont commencé à disputer le marché de la titrisation à Freddie Mac et à Fannie Mae. Des entités comme Wells Fargo, Bear Stearns, JP Morgan, Lehman Brothers se lancèrent avec succès dans ce type d’opérations. La part de marché de Freddie Mac et de Fannie Mae passa donc à plus de 75% en 2003, à 45%[3] en 2006. Pour se différencier des deux premières sociétés qui ne titrisaient