Béatitudes

d’illusions que les hommes se font sur eux-mêmes, sur le monde, notamment concernant le moi, la politique et l’art... Cette sagesse a pour finalité d’atteindre l’ataraxie (Epicure) ou la béatitude (Spinoza), càd la joie de vivre et la sérénité de l’âme (cf A. Comte-Sponville, Traité du désespoir et de la Béatitude, Le mythe d’Icare, intro). Conclusion: Le sujet nous invitait à interroger le rôle de l’illusion, son statut ambigu par rapport à la réalité et à la vérité. Est-il possible et même souhaitable

plus en moi : je suis la synthèse permanente de la matière, c'est-à-dire ce qui occupe un espace, et de la pensée, c'est-à-dire des idées. Cet état suprême de joie que l'homme qui ne s'illusionne pas – le philosophe- recherche, Spinoza l'appelle béatitude. Il le définit comme « la possession de la perfection elle-même ». Cette perfection est à la fois liberté, éternité et salut. D'ordinaire, les passions sont l'obstacle de la connaissance adéquate de la perfection, c'est-à-dire la connaissance de

[D’abord, tenant le dieu pour un vivant immortel et bienheureux, selon la notion du dieu communément pressentie, ne lui attribue rien d’étranger à son immortalité ni rien d’incompatible avec sa béatitude. Crédite-le, en revanche, de tout ce qui est susceptible de lui conserver, avec l’immortalité, cette béatitude. Car les dieux existent : évidente est la connaissance que nous avons d’eux. Mais tels que la foule les imagine communément, ils n’existent pas : les gens ne prennent pas garde à la cohérence

abandonnée du repos ; il laissait pendre hors de lui sa main ornée de l'anneau pastoral et d'où étaient tombées tant de bonnes oeuvres et de saintes actions. Toute sa face s'illuminait d'une vague expression de  satisfaction, d'espérance et de béatitude. C'était plus qu'un sourire et presque un rayonnement. Il y avait sur son front l'inexprimable réverbération d'une lumière qu'on ne voyait pas. L'âme des justes pendant le sommeil contemple un ciel mystérieux.Un reflet de ce ciel était sur l'évêque

évoquent la dépendance. Ces drogues, ou paradis artificiel, sont évoquées et montrent finalement son envoûtement envers la femme, lors du baiser. Ce vers 6 a un rythme calme car il est décomposé en quatre fois trois pieds. Cela renforce la sérénité, la béatitude produite. Le côté triomphant de la femme apparaît avec « se pavane ». Dans le deuxième hémistiche du vers 7, on a une image du départ qui retombe au vers 8. En fait, cette célébration de la femme devient à double tranchant. Le mouvement du poème

rendre  hom-mage à son pays qu’il aime tant. 
   La gravure sur métal  lui a permis  d’un autre côté d’exploiter  une autre facette de  sa créativité. Travail minutieux et mystique, à son image, la gravure est toujours pour lui un grand moment de béatitude et de plénitude.
   Enfin, le dernier visage de son art, nous le découvrons dans ses sculptures sur bois auquel il se plaît à mélanger du métal. Des pièces uniques dignes des plus grands noms dans le domaine.
   Et si,  découvrir les tableaux,  les

l'ignorant peuvent vraiment être heureux et si ce que la foule appelle bonheur est digne de ce nom. Le bonheur pour le simple d'esprit confère au petit bonheur tranquille et « béat » de celui qui se satisfait d'une existence médiocre, hélas cette béatitude n'a rien à voir avec les transports que procure la contemplation du vrai et se rapproche plutôt de l'hébétude. La bêtise consiste en effet à s'étonner sans questionner et à se satisfaire d'un monde que l'on ne comprend pas et qui satisfait d'autant

directement d'Augustin et de Malebranche: Je sens mon âme; je la connais par le sentiment et par la pensée; je sais qu'elle est, sans savoir quelle est son essence; je ne puis raisonner sur des idées que je n'ai pas. p.590 Rousseau décrit alors la béatitude de la vie éternelle, puis reprend l'argument des misères de l'homme: Dieu ne nous a point fait pour souffrir, mais la vie terrestre est souffrance dont la vie éternelle nous dédommage. En même temps il rejette l'idée des tourments éternels pour les

s’en faut, qui vive plus mollement et avec moins de souci, car ils estiment avoir largement donné satisfaction au Christ, s’ils tiennent leur rôle d’évêques avec des ornements mystérieux et presque de théâtre, avec des cérémonies, les titres de Béatitude, de Révérence, de Sainteté, des bénédictions et des malédictions. Archaïque, désuet, totalement étranger à notre époque de faire des miracles ; instruire le peuple, c’est pénible ; expliquer la Sainte Ecriture, scolaire ; prier, oiseux[1] ; verser

et directeurs de conscience qui sont chargés de prendre soin des âmes, comment se comporter pour faire son salut ; on doit veiller à ne pas comettre de péchés pour se render au Paradis, métaphore filée “ciel, ravissent le ciel, royaume des cieux, beatitude, pléanitude du salut” - 2 types de péchés : mortels qui offensent Dieu et véniels qui sont moins graves, tous deux peuvent être pardonnés par la confession ; sinon l’Enfer nous est destiné qui ici n’est pas mentionné malgré la peur de celui-ci