Beauté mathématique

retraite dans le temple du Mont Carmel, la montagne du prophète Élie. Il présida aux mystères d’Eleusis. Ce sont auprès des grands prêtres égyptiens qu’il se forma et trempa son caractère qu’il avait exceptionnel. Là, il put approfondir les mathématiques sacrées, la science des nombres et des principes universels dont il fit le centre de son système. Quand Cambyse fils du vainqueur de Babylone fondit avec ses armées innombrables sur l’Egypte à qui Pythagore devait le développement de sa conscience

immuables. Ainsi, c'est selon cette vision du monde que nous calculons la position d'arrivée au sol d'une balle à partir de quelques informations sur les conditions initiales (vitesse, hauteur, angle…), pour ne citer que cet exemple. Les systèmes mathématiques et modèles manipulés par Newton et ses successeurs sont caractérisés par leur réversibilité, leur prévisibilité et leur reproductibilité, pour peu que les conditions initiales soient rétablies à l'identique. Pourtant, les hommes se trouvent régulièrement

nous-mêmes plus que les autres n’ont fait, en sorte que, si notre raisonnement est juste, il ne reste de toutes les sciences connues que l’arithmétique et la géométrie, auxquelles l’observation de cette règle nous ramène » (Règles, II, p.40). Les mathématiques sont la seule science digne de ce nom, et c’est elles qu’il faut prendre pour modèle de toute recherche du vrai : « Ces longues chaînes de raisons, toutes simples et faciles, dont les géomètres ont coutume de se servir pour parvenir à leurs

courante des œuvres de série, qui constituent une espèce de fonction vulgaire de l'art au niveau de la société, et le surgissement sporadique des chefs-d'œuvre, qui se situent hors du temps et de l'espace, dans le domaine immuable, éternel, de la pure Beauté, univers mystérieux où Phidias est contemporain de Raphaël et Chagall de Giotto. Il m'a semblé qu'il ne serait pas sans intérêt de reprendre l'étude de ce problème des relations entre l'art et la civilisation technicienne sur des bases nouvelles

- sciences dures Les sciences sont irréfutables tandis que les sciences molles sont discutables. Maupertuis a traduit et introduit Newton en France et est le contemporain de Voltaire. On dit qu’il a donné sa parole d’honneur sur une idée mathématique. Cependant, on ne peut pas donner une parole d’honneur en maths, on la démontre ou on ne peut pas. Cantor pense qu’il y a deux types d’infini : les infinis dénombrables dans N (entier, appelé Aleph 0) et les infinis indénombrables dans R (décimale

avons toujours la même valeur pour la résistance R). Ainsi toutes les lois physiques, chimiques, mathématiques et biologiques sont universelles. La biologie est la science qui s’intéresse à notre corps. Nous ne pouvons pas nous attacher sur notre aspect physique extérieur car tel que le dit Pascal dans Les Pensées, L. 688 « la petite vérole, […] tuera la beauté sans tuer la personne… », Ainsi la beauté physique ne définit pas la personne. Intéressons nous au phénotype moléculaire, nous savons

jusque dans les moëlles. » Les figures d'atténuation: L'euphémisme présente une réalité brutale en atténuant son expression. Ex : « Les gens mal entendant , non-voyant » « la mort: Ils sont morts –} Ils nous ont quittés. » « L'époux d'une jeune beauté partait pour l'autre monde. » La litote est une forme particulière d'euphémisme , elle dit le – pour suggérer le + . Elle consiste à nier le terme contraire de celui que l'on veut employer. Ex : « Le roi vous recevra d'une manière dont vous

dialectique suprême selon les termes de Platon). Son essence constitue en ce qu’elle est. Il faut réussir à « dire vrai ». Or, cela n’est réalisable que s’il existe des essences. Effectivement, l’esprit philosophique présuppose que la justice, la beauté… etc, ne sont pas de simples mots dénués de toute signification mais au contraire, possède une signification véritable soit immuable, éternelle. C’est d’ailleurs pour cela que la pensée des philosophes s’oppose à l’opinion. Enoncer une opinion, c’est

Ainsi pour lui le jeu incite à l’excès. Il distingue des catégories de jeu en bon ou mauvais. Il y a donc les jeux de délassement, bon, modérés et les autres qui suscitent l’excès. Leibniz : Il change la valeur du jeu car il montre l’activité mathématique des jeux. Il ne parle plus de jeu de hasard mais de probabilité. Cette théorie va redonner quelques lettres de noblesse aux jeux. Le jeu stimule les individus. Dans le jeu l’esprit s’exprime librement car il n’y a pas de contrainte. Pour lui

les mathématiques qui figurent le mieux car elles partent d’axiomes dont elles ne rendent pas compte car ils paraissent évidents à chacun. Les mathématiques ne cheminent pas vers un principe mais vers une conclusion, « dans la mesure où les mathématiques ne fondent pas les principes sur lesquels elles s’appuient, les mathématiques ne peuvent pas prétendre parvenir à la connaissance ». Autrement dit, les mathématiques sont l’objet d’une admiration qui est vite dépassée puisque les mathématiques partent