Benoît d'Aniane

François Rabelais naît vers 1483. Il devient moine sans vraie vocation : en 1511 il entre dans l'ordre des Franciscains, et en 1520 il se trouve à l'abbaye de Fontenay-le-Comte, en Vendée ; il y constitue un petit cercle d'érudits locaux, qui lisent les textes anciens, et en particulier grecs. En 1523, la Sorbonne interdit l'étude du grec ; le groupe de Fontenay-le-Comte se disperse, et Rabelais entre dans l'ordre des Bénédictins de Maillezais. A partir de 1527, il parcourt plusieurs universités

séculier (« dans le siècle »).  À l'écart du monde vivent des religieux qui sont en général groupés dans des monastères. Ils suivent une règle, sous l'autorité d'un abbé ; c'est pourquoi les moines constituent le clergé régulier. La règle de saint Benoît sert de modèle à presque tous les monastères ; les bénédictins vivent en communauté, se consacrent à la prière, à la méditation et au travail manuel. III/ Quelle est la place de l'Eglise dans la société ? L'église est une institution qui encadre

croisade+ 1 h sur la lutte de l’Eglise contre les exclus de la chrétienté Notions-clés Vocabulaire Notions : féodalité, seigneurie, institution ecclésiastique, aspects de la foi chrétienne. Vocabulaire : Abbaye, abbé, moine, règle de Saint Benoît, Cluny, paix de Dieu, réforme grégorienne, clergé/laïcs, organisation de l’Eglise, seigneur féodal, redevances. Hérésie, croisade, dogme, concile. Documents proposés à l’exploitation pédagogique Photographie aérienne ou image satellite

aussi de Molesme, le 21 mai 1098 ; ce sera le berceau de l'ordre cistercien. Au bout d'un an cependant, en 1100, les moines de Molesme demandent à Robert de revenir en acceptant de se soumettre entièrement à son interprétation de la Règle de saint Benoît. Il accepte et réussit enfin sa réforme. Il y meurt le 17 avril 1111. Pendant ce temps, le monastère à Cîteaux, sous la direction d'Albéric et surtout de Étienne Harding, devient la pierre angulaire du nouvel Ordre cistercien, qui devait connaître

L'Abbaye de Saint-Benoît sur-Loire Introduction Dans ce dossier, nous allons présenter l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, ou abbaye de Fleury. Nous avons choisi de faire un dossier sur cette abbaye, car nous y sommes allée tous trois, et qu'il est ainsi plus aisé d'en parler. Dans un premier temps, nous parlerons de Saint Benoît qui donna son nom à l'abbaye, et de la règle qu'il a rédigé, la Règle de Saint Benoît. Dans un second temps, nous présenterons l'abbaye en détail, d'abord

Portonovo, XIè s., Italie FRONTON TYMPAN Eglise Saint Restitut, XIIè s., Restitut (Drome) Tympan du portail Nord abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, milieu du XIè s. Livre de Kells, 820, Dublin St Matthieu l‘homme St Marc Le lion ailé EVANGELIAIRE D'AVIGNON, XI è s. St Luc le taureau St Jean l'aigle Tympan du portail Nord abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, milieu du XIè s. Lutte du Bien contre le Mal, Abbatiale Ste Foy de Conques, Le Jugement Dernier sur le tympan du portail

meilleure, celle de saint Benoît. En 813, il demanda à l'abbé du Mont Cassin, un monastère qui semblait le modèle de l'observance bénédictine, de lui envoyer une copie de la Règle, et il fit diffuser ce texte dans l'Empire. Il est certain que le vieil empereur connaissait alors l'activité de celui qui allait devenir le second fondateur du monachisme bénédictin, Benoît d'Aniane. Après avoir étudié les différentes règles en usage, Benoît décida de faire revivre la règle de saint Benoît dans le monastère qu'il

ainsi le contrôle de l'Italie du nord et de son précieux patrimoine culturel. La chute du royaume Wisigoth, lors de l'invasion de l'Espagne par les Sarrasins, fait que de nombreux intellectuels et ecclésiastiques, comme Théodulf d'Orléans ou Benoît d'Aniane, rejoignent la cour de Pépin le Bref. Les Carolingiens bénéficient ainsi de connaissances venues du royaume qui se voulait l'héritier de l'Empire romain et le conservateur de sa culture. Charlemagne, entouré de ses principaux officiers, reçoit

ainsi le contrôle de l'Italie du nord et de son précieux patrimoine culturel. La chute du royaume Wisigoth, lors de l'invasion de l'Espagne par les Sarrasins, fait que de nombreux intellectuels et ecclésiastiques, comme Théodulf d'Orléans ou Benoît d'Aniane, rejoignent la cour de Pépin le Bref. Les Carolingiens bénéficient ainsi de connaissances venues du royaume qui se voulait l'héritier de l'Empire romain et le conservateur de sa culture. Charlemagne, entouré de ses principaux officiers, reçoit

lorsqu'il entrait dans des lieux saints, comme ce fut le cas lorsqu'il se recueillit sur la tombe de son père Charlemagne à Aix-la-Chapelle3. À la cour, il s'entoure de clercs qui le conseillent tels Agobard (778-840), Frédegis († 834) et Benoît d'Aniane (750-821). En 822, il accomplit une pénitence publique à Attigny. En somme, la politique religieuse de Louis le Pieux a pour objectif de renforcer l'unité de l'empire, un empire carolingien fondamentalement chrétien. « Le Débonnaire » Quant