Benoît d'Aniane

à terme des très cultivés royaume wisigoth et Empire byzantin où étaient recopiés et commentés les grands écrivains chrétiens du IVe au VIe siècle. L'effondrement de leur royaume explique l'afflux de grands esprits wisigoths comme Théodulf ou Benoît d'Aniane à la cour de Pépin le Bref ou de Charlemagne. La renaissance carolingienne et la création d'un nouvel Empire romain découlent logiquement de cet afflux de connaissances vers les nouveaux espaces de stabilité d'un Occident secoué par les grandes

ermite, reclus et cénobite (κοινός βίος : vie en commun). Hiérarchie : abbé (père) ou abbesse, cellerier, moines ou moniales, frères convers. 348, Pacôme de Tabennensis : cénobitisme 356, Antoine d'Égypte : érémitisme 547, Benoît de Nursie : règle monastique 821, Benoît d'Aniane : réforme bénédictine 909, fondation de Cluny : réforme clunisienne (Ecclesia Cluniacensis) 1153, Bernard de Clairvaux : réforme cistercienne 1210, fondation de l'Ordre des frères mineurs par François d'Assise 1215, fondation

situation du palais, les 1ères années vont être des années de réformes où il aura une véritable puissance. Il va s’attaquer à des réformes de l’église et va appeler auprès de lui Benoît d’ANIANE (c’est un aquitain d’origine wisigothique et son vrai nom est WITIZA) il avait créé un monastère et il y applique la règle de St Benoît de NURSIE et toute l’Aquitaine se voit imposé cette règle. Il fonde son monastère à Aniane. Louis le Pieux va l’installer près d’Aix-la-Chapelle à INDEN et cette règle va être

baptisés), le clergé séculier et le clergé régulier. Le clergé régulier vit selon une règle et a fui le monde pour vivre une vie évangélique plus authentique dans un souci de perfection: monachisme (règle de St Augustin, 397; St Benoit de Nursie, VIème siècle; réforme de Benoit d’Aniane, 817). Le moine vit séparé du monde, symbolisé par la clôture, de façon stable, prie et travaille dans la pauvreté (vie contemplative et abandon des biens personnels). La papauté les a cependant souvent utilisés pour des

Domat-Montchrestien, 1998. • Denis BERTHIAU, Histoire du droit et des institutions, Paris, Hachette, Hachette Supérieur Les Fondamentaux, 2004. • Jean-Marie CARBASSE, Histoire du droit pénal et de la justice criminelle, Paris, PUF, Droit fondamental, 2000. • Benoît GARNOT, La justice en France de l’an Mil à 1914, Paris, Nathan, Université Histoire 128, 1993. • François GARRISSON, Histoire du droit et des institutions, Paris, Montchrestien, 1977. • Jean-Louis HAROUEL, Jean BARBEY, Éric BOURNAZEL, Jacqueline THIBAUT-PAYEN

règle: St benoît de Nursie créateur du monastère du mont Cassin il crée la règle bénédictine. C’est un mouvement favoriser par le pape (Grégoire « le grand » qui était un ancien moine. Il avait mis un adage en place « l’oisiveté est ennemi de l’âme ». L’autre abbé important c’est Colomban qui est née en 540 et qui était irlandais. Il s’installe du côté de la haute Loire. Il prône l’ascétisme c.a.d le jeune quasiment permanant, l’abstinence. Cette règle se répand moins que celle de St Benoît. Toute faute

Mais les chroniqueurs nous ont laissé de lui une image contrastée : sage, humble et dévot selon les uns, incestueux et blasphémateur pour d’autres. Portrait d’un souverain de l’An Mil. Vers 1033-1035, à l’abbaye de Fleury-sur-Loire, vouée à saint Benoît, où depuis bientôt un demi-siècle s’écrit pour l’essentiel l’histoire des Francs, le moine Helgaud est au travail. A la demande des chanoines de la collégiale Saint-Aignan d’Orléans, tout récemment reconstruite, il achève de rédiger un « court récit

des malheureux (droit d’asile). E. le clergé régulier : développement du monachisme Le mouvement né au Moyen-Orient, au Bas-Empire passe en Gaule à la fin du IVème-Vème siècle. Il se développe au VIème siècle avec d’une part la règle de saint Benoit de Nurcie. C’est un italien qui est fondateur du monastère du mont Cassin et ceci en 529 et c’est ce qu’on appel la règle bénédictine. Elle est soutenue par le Pape Grégoire Legrand à la fin du VIème siècle, lui-même ancien moine bénédictin. Il s’agit

chronologique, les principaux événements. Monastères, évêchés, collégiales sont alors les principaux ateliers, des lieux privilégiés de l’écrit et de la lecture. Cette vocation a été induite, pour les abbayes, par la règle de saint Benoît de Nursie (480-555), diffusée par Benoît d’Aniane, qui préconise pour les moines, en plus de la pratique de la prière et du travail manuel, la lectio divina fondée sur l’étude des textes bibliques et des commentaires patristiques ; cela a suscité, chez les Bénédictins, la

lui-même : ville de Nîmes et d’Orange (Charoi de Nîmes et La prise d’Orange). Le neveu de Guillaume (Vivien) donnera naissance à des chansons de geste lui aussi. Ce cycle se clôt sur le Moniage Guillaume : récit de Guillaume veuf dans un monastère celui d’Aniane. 3. La geste de Doon de Mayence ou des vassaux révoltés. L’unité du cycle est caractérisée par les vassaux révoltés contre le pouvoir. Ex 1 : Gormont et Isembart : témoignages vers 1130 en fragments. Les autres textes datent de la fin du