Bérénice

Scène 5
Bérénice, Titus  || BERENICE, en sortant                Non, laissez-moi, vous dis-je. En vain tous vos conseils me retiennent ici : Il faut que je le voie. Ah, Seigneur ! Vous voici. Hé bien, il est donc vrai que Titus m'abandonne ? Il faut nous séparer. Et c'est lui qui l'ordonne. TITUS N'accablez point, Madame, un prince malheureux. Il ne faut point ici nous attendrir tous deux. Un trouble assez cruel m'agite et me dévore, Sans que des pleurs si chers me déchirent encore

 Plan de dissertation sur Bérénice; Chez Racine, "le drame politique, affaibli", est devenu un simple "ornement plus ou moins important" (Paul Bénichou) ____________________ Intro: Chez Corneille, la politique constituait le fondement de l'action tragique (ex: Horace, Cinna). Chez R. au contraire, il semble que ce soit l'amour qui soit devenu le thème de la tragédie. C'est pourquoi Paul Bénichou,dans Morales du Grand Siècle, s'interrogeant sur l'importance de la politique dans les oeuvres

hésite-t-il à déclarer son amour à Bérénice ? 2) quel événement capital s’est produit huit jours avant le début de la pièce ? 3) qui est Arsace ? 4) qu’apprend-on, grâce à Arsace, au sujet du passé d’Antiochus et de Titus ? 5) comment Bérénice réagit-elle lorsque Antiochus lui avoue son amour caché ? 6) par quoi se conclut l’acte I ? 7) pourquoi Titus interroge-t-il Paulin au début de l’acte II ? 8) que Paulin finit-il par lui répondre ? 9) à quoi Bérénice est-elle insensible, aux dires

Les règles de composition sont respectées : cinq actes, règles de versification respectées, vraisemblance, bienséance. Contexte : Titus aime Bérénice mais choisit le pouvoir, il est déchiré entre amour et devoir, nous pouvons parler d'un dilemme cornélien. Étude de l’extrait : stratégie persuasive de Bérénice La violence des sentiments de Bérénice Champ lexical de l’amour, de la colère, de la souffrance et du désespoir. Figures d’amplification, d’insistance (gradations, hyperboles,

Bérénice, publiée en 1835 dans la presse, est une nouvelle d’horreur, rédigée par Edgar Allan Poe. Le narrateur de la nouvelle, Egaeus, est un intellectuel qui a grandi dans l’enceinte d’un ancien manoir un tant soit peu mélancolique, avec sa cousine Bénénice. Il souffre de monomanie, espèce d'aliénation mentale, dans laquelle une seule idée semble absorber toutes les facultés de l'intelligence. Bérénice, jeune femme originellement pleine de vie et séduisante, souffre alors d’une maladie

». « Il est vrai que je n'ai point poussé Bérénice jusqu'à se tuer comme Didon... », écrit Racine dans la préface de Bérénice. Le rapprochement est énoncé sous le forme d'un distinguo, mais il est bien réel. Didon demeure, au dix-septième, le modèle de toute passion qui refuse le compromis ; il est donc à l'arrière-plan de Bérénice. Avec Virgile, l'amour impossible, la passion poussée jusqu'à la mort, est devenu un mythème. La passion de Bérénice se nourrit de Titus, et de lui seul. Elle n'a

 “Bérénice” de Jean Racine, par Jean-Louis Martinelli Acte I À Rome, Antiochus, le roi de Comagène, ancien compagnon d'armes du nouvel empereur, Titus, et ancien amant de Bérénice, la reine de Palestine que le Romain a emmenée à Rome après la conquête de la Judée, et qu’il est sur le point d’épouser, envoie son confident, Arsace, la chercher. Resté seul, Antiochus frémit à l’idée de voir pour la dernière fois avant son départ celle qu’il aime en secret depuis cinq

pièce. A la scène 1 de l'acte I. La scène I jette les 1ers jalons de l'exposition. Elle est informative. Antiochus s'entretient avec Arsace son confident dans un cabinet qui est situé entre celui de Titus et celui de Bérénice. 1-On apprend de la bouche d'Antiochus que Titus et Bérénice sont amoureux, 2-que ce même Antiochus désire un entretien avec la Reine, 3- que c'est l'ami de la Reine et son ancien amant 4- qu'il est roi d'Orient 5- C'est un rival de Titus Il envoie Arsace auprès de la reine

Berenice Dans cette scène d'adieu, Berenice ressent une intense souffrance, elle a du mal à accepter la rupture. Elle est submergée par ses émotions, elle passe par plusieurs phases dans ses sentiments, sa tirade peut-être découpée en plusieurs parties. La première du vers 1 au vers 8 qui est celle de la colère et des reproches « Hé bien, régnez, cruel, contentez votre gloire », malgré cette apparente résignation, elle fait déjà un reproche à Titus en le traitant de « cruel », et elle enchaîne

Bérénice acte II scène 4 Dans l’acte II scène 4, Bérénice et Titus entretiennent un dialogue déséquilibré. En effet, Bérénice cherche des réponses à ses questions auxquelles Titus ne parvient pas à répondre. 1 et 2) Dans ses répliques Bérénice ne cesse de questionner Titus. On peut le remarquer avec de nombreuses interrogations « ? » (v.562, 570, 573, 574, 575, 579, 580, 582, 584, 590, 591, 592 ; 596, 597, 598, 599, 619, 620, 629). Les phrases exclamatives « ! » (v.569, 571, 581, 596, 610, 619)