Bergson Autrui Et Moi Social

fonctions du langage que celle à laquelle nous pensons spontanément : la communication. Car l'on a tendance à réduire le langage à un simple moyen de communication, dont la nécessité serait essentiellement liée au besoin de faire connaître ses pensées à autrui. Bien sur, nous verrons que le langage est essentiellement un moyen de communication pour l'Homme. Mais le langage se trouve être doté d'autres fonctions que la communication, par exemple dans la formation et l'expression d'une pensée. Par ailleurs

fondement, ont établi des règles ayant pour but de juger l’action d’un homme par rapport à un système de valeurs qui leur est propre. C’est alors ces sociétés qui décident de ce qui est bien et de ce qui ne l’est pas. Ainsi la morale devient un fait social mais également une entreprise subjective. En effet, l’homme obéit à la société car elle lui apporte un bien-être matériel et intellectuel. Il se laisse alors juger par elle et devient en quelque sorte dépendant. En fonction du système dans lequel

objets. => être par lequel il y a des objets, et être qui n’est pas en lui-même un objet. - en tant que sujet, nous ne sommes pas des objets, mais on peut se constituer comme objet. Sujet peut se déterminer par détermination psychologique, sociale. Beaucoup d’éléments déterminent, mais aucune ne peut lui seul me déterminer. Capacité de distance avec détermination. - science peut déterminer de l’extérieur les objets qu’on appelle chose. Savoir qui je suis : plus difficile. Solitude des consciences

d’intériorisation qui renferme l’essentiel du problème. Une véritable explication de la morale consisterait précisément à rendre compte du fait que la contrainte sociale, parentale par exemple, parvienne à se muer en un sentiment d’obligation, en une obéissance spontanée aux normes. © Hatier 2002-2003 Car on peut comprendre que la pression sociale, à elle seule, puisse susciter la crainte et l’obéissance par prudence mais pas le sentiment du devoir. Alors faut-il voir dans le sens moral une disposition

vie pratique, des conduites humaines. Aristote disait de la vertu cardinale de justice qu’elle était la vertu pour autrui, car si nous nous devons d’abord à nous-même courage, tempérance et prudence, nous devons d’abord aux autres la justice ; et les autres sont ainsi mieux placés que moi pour déterminer si je suis juste. Pour la définition générale de la justice, on peut citer Bergson, dans Les deux sources de la morale et de la religion, Quadrige Puf, p. 68 : « la justice a toujours évoqué des idées

qu'il est inapte à revendiquer le statut de langage. La caractéristique essentielle est cependant ailleurs : " Nous parlons à d'autres qui parlent, telle est la réalité humaine " Dans le langage humain, il s'agit sans doute moins de faire agir autrui que de s'adresser à lui et de trouver chez lui un certain "répondant", "résonnance" ou "écho" i.e. un autre Moi. Autant de raisons qui font qu'il ne me viendrait pas à l'esprit de m'adresser à mon ordinateur. §5. Différence suivante : limitation

moi-même ? (Plaisir) Texte de Spinoza sur le plaisir : « Et ce n'est certes qu'une sauvage et triste superstition qui interdit de prendre du plaisir… » Politique Quel est le thème ou la notion que veut faire véhiculer Rousseau dans le Contrat social Livre I Le développement des sociétés et la réduction des inégalités sont-ils incompatibles ? (Politique) Que signifie l'expression "faire de la politique" ? (Politique) Qu'est-ce qu'un peuple ? La majorité a-t-elle raison? (Politique) Que demande

incapable de se connaître et se méprenant sur ces propres états. Alors, la conscience ne serait peut être pas «première» dans la constitution du sujet mais le résultat de divers influences, comme celle du corps et du désir selon Spinoza ou même du milieu social selon Marx. Ainsi, selon Spinoza dans l'influence du corps, la conscience créée chez l'homme l'illusion d'être libre. En effet, lorsque nous agissons notre conscience nous informe de ce que nous faisons, alors nous croyons agir librement, de notre

il lui permet aussi de s’intégrer à la société ; le travail est un facteur social. Par le travail, l’homme va se comparer aux autres, par cela il aboutit à un mieux, il progresse. Mais la confrontation avec les autres ne représente pas seulement un progrès pour l’homme. En se confrontant aux autres dans le travail, l’homme apprend à se connaître car c’est en connaissant les autres qu’on apprend à se connaître, « autrui est le nécessaire médiateur de moi-même à moi-même » (Sartre). La relation qu’entretient

dire ce que nous ressentons : "[par la pensée] nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel, celui que le langage a pu noter une fois pour toutes, parce qu'il est à peu près le même dans les même conditions pour tous les hommes" (Bergson : Le rire). Le langage trouve donc ici sa limite : il échoue à traduire adéquatement la réalité personnelle d'une sensation ou d'un sentiment. B) Les raisons de cet échec La raison en est dans la nature abstraite du langage. Celle-ci