Bergson Homofaber

Explication de texte La conscience est l'un des thèmes sur lequel Henri Bergson s'est penché. En effet c'est à l'examen de celui ci que s'est consacré l'auteur dans cet extrait de son oeuvre L'énergie spirituelle. En effet, il traite de la conscience et montre que son intensité varie en fonction de nos actions. De plus, le sujet, tel que l'Homme qui est capable de réfléchir, de percevoir et de distinguer les valeurs morales, se définit par la conscience qui est présupposée dans toutes nos pensées

de quatre textes issus d'essais publiés entre le dix-septième et le vingt-et-unième siècle. Le premier document donne pour ainsi dire la tonalité du corpus : il est extrait du Rire, Essai sur la signification du comique, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est non moins célèbre : intitulé "De la ville", c'est un passage des Caractères ou les mœurs de ce siècle (1688), dans lequel Jean de La Bruyère fustige avec une délectation acide la ville et ses microsociétés, composées de ceux

La conscience est une donnée immédiate de la vie. En effet , il est impossible de se représenter la conscience: elle n'est pas un objet jeté devant soi comme une quelconque chose, elle ne se montre pas. "Mais qu'est ce que la conscience?", demande Bergson, qui ajoute : "Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi constamment présente à l'expérience de chacun de nous !" Imaginer, percevoir, distinguer, réfléchir, juger, agir, etc., sont autant d'actes qui ne prennent

combattants n’est libre de s’arrêter », Inéquité, 1899 Le propre de l’arbitraire est de n’avoir que son bon vouloir comme principe et comme norme. Le référent ultime n’est pas la justice, mais soi-même. La justice s’oppose donc à l’arbitraire. Henri Bergson : « La justice a toujours évoqué des idées d’égalité, de proportions, de compensations », 1932, Les deux sources de la religion et de la morale. Il ne peut y avoir de justice entre des personnes qui se valent nous dit-il, car la justice implique

perçu parce qu'il ne signifiait rien. La conscience permet à l'homme d'avoir une connaissance, un savoir et donc de se retrouver face à la réalité. Tous ces éléments lui donne la capacité d'opérer des choix en vue de préparer des lendemains. Selon Bergson, « la conscience est un trait d'union entre le passé et l'avenir ». la conscience de soi, d'autrui et du monde lui permettent d'anticiper son futur et l'homme est ainsi libre de choisir la manière dont il vivra. Grâce à sa conscience, l'homme pense

ESSAI SUR LES DONNÉES IMMÉDIATES DE LA CONSCIENCE Henri BERGSON Membre de l'Institut Professeur au Collège de France SIXIEME EDITION PARIS FÉLIX ALCAN, ÉDITEUR LIBRAIRIES FÉLIX ALCAN ET GUILLAUMIN RÉUNIES I08, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, Io8 1908 JZ^ A Monsieur Jules LAGHELIER MEMBRE DE l'iNSTITUT INSPECTEUR GÉNÉRAL DE l'iNSTRUCTION PUBLIQUE Hommage respectueux. 117929 AYANT-PROPOS Nous nous exprimons nécessairement par des mois

lorsqu'il affirme que «la raison est et ne peut être que l'esclave des passions». Pour gagner une partie d'échecs, pour gagner les faveurs de la personne aimée; il me faut un principe d'action qui me pousse à gagner, à aimer, à conquérir. Pour Bergson, les désirs engendrent les émotions; ils forment une lame de fond, profonde et durable, qui donne naissance à l'écume des émotions, passagères. Ils sont comme de petits brasiers intérieurs constants, qui répandent dans le corps des ondes de chaleur

ne peut que s'étonner de la façon dont Nietzsche critique l'extratemporanéité. Le postmodernisme ne peut pourtant être fondé que sur l'idée de l'extratemporanéité synthétique. C'est dans une optique analogue qu'on ne peut que s'étonner de voir Bergson critiquer l'aristotélisme rationnel. De la même manière, on peut reprocher à Spinoza son aristotélisme originel, et le postmodernisme ne peut être fondé que sur le concept de l'extratemporanéité empirique. C'est avec une argumentation similaire

Le Rire : essai sur la signification du comique est un ouvrage du philosophe Henri Bergson paru le 1er mai 19001. Le livre est composé de trois articles (les trois chapitres) qui avaient précédemment été publiés dans la Revue de Paris. Comme Bergson le dit dans sa préface de 1924, son essai se concentre plus exactement sur « le rire spécialement provoqué par le comique ». La thèse défendue dans l'ouvrage est que ce qui provoque le rire est le placage de la mécanique sur du vivant. Le rire y est

une réflexion, un placement financier... C'est par leur singularité que l'oeuvre ou le produit nous toucheront au plus profond de nous mêmes. [1] --------------------------------- [ 1 ]. Histoire de l’art E.H Gombrich, Phaidon, 1995 2 Henri Bergson, L’Évolution créatrice (1907), Éd. PUF, coll. "Quadrige", 2007 (édition critique), chap. II, pp.138-140. 3 Never leave well enough alone , Raymond Loewy, éditions Johns Hopkins, p103-105 2002 4 Qu’est-ce que le design aujourd’hui ? Beaux arts éditions