Bergson La Pensée

permettre de tirer une conclusion sur l’utilité du rire dans notre société. Le rire, comme on peut l’imaginer de nos jours, est une chose qui se veut bonne. Dans un premier document qui n’est autre qu’un Essai de Bergson (1899) sur la signification du comique, et donc le rire. Bergson parle du rire dans le sens qu’on châtie les gens. On se rappelle tous cette expression de « Qui aime bien, châtie bien ». C’est ainsi qu’il le montre au travers de cette phrase qui n’est on ne peut plus compréhensible : « on

indicible : cette définition nous invite à étudier l’indicible comme limite du langage. Cependant, il est aussi pertinent de remarquer que l’indicible est aussi ce qui est confus et obscur : on peut alors concevoir l’indicible comme défaut de la pensée Ainsi, certes l’indicible existe puisqu’ ‘il fait partie intégrante de notre vocabulaire, mais comment y avoir accès ? Le langage est-il donc inapte à traduire la totalité du réel ? Ou alors est-ce notre esprit qui ne peut avoir accès à la totalité

Extrait d’un texte de Bergson Notre conscience nous avertit […] que nous sommes des êtres libres. Avant d’accomplir une action, quelle qu’elle soit, nous nous disons que nous pourrions nous en abstenir. Nous concevons […] divers motifs et par conséquent diverses actions possibles, et après avoir agi, nous nous disons encore que, si nous avions voulu, nous aurions pu autrement faire. – Sinon, comment s’expliquerait le regret d’une action accomplie ? Regrette-t-on ce qui ne pouvait pas être autrement

dans cet espace enfermé qu’est la Terre. En même temps ils ont connu un changement biologique en eux-mêmes et c’est sur cela que la théorie de Darwin est centrée. Néanmoins nous allons nous concentrer sur le progrès humain qui suit la même lignée de pensée et qui est synonyme de Darwinisme Social. On ne peut éviter de reconnaître la réalité des mutations biologiques qu'a connues notre espèce humaine, plus que toute autre espèce animale, et cela sans doute selon un processus d'accélération à partir de

presque injustifiée. L'art n'est absolument pas, et de manière incontestable, un besoin vital. Cependant, l'art influence incontestablement notre mode de vie, et il a toujours accompagné, voire parfois impulsé, l'émergence de nouveaux courants de pensée, comme par exemple le futurisme au début du XXè siècle. On peut même dire que l'art semble indissociable de la nature humaine, en cela qu'il a accompagné historiquement toutes les civilisations du monde. Ce dernier est donc ancré dans la vie de chacun

mêmes rites, ils ont les même habitudes et obéissent aux mêmes normes et valeurs. Ainsi, la religion serait l'élément fondateur des institutions politiques mais surtout des mœurs, des tabous en un mot, de la morale. C'est ce qu'affirme Machiavel, il pense que l'absence de religion entrainerait la destruction du lien social et de la morale. La morale est importante dans toutes les sociétés, elle permet à la société d'accomplir son rôle puisque les instincts des individus sont régis par la morale qui

le rire, par sa spontanéité comme sa préméditation, revêt un rôle social certain. Synonyme de partage comme de rejet. Dans un des écrits du corpus qui nous est présenté, on peut facilement se rendre compte de l’essai auquel s’est adonné Henri Bergson. Il y donne une définition du comique, comme pour revenir à l’origine même du rire. Comique qui dans un autre écrit, celui de Charles Baudelaire, est essentiellement déclenché par le rieur lui-même. Jim Holt y voit lui une liaison obligatoire entre

BERGSON 1) Le temps des philosophes Platon dit du temps qu’il est une image mobile de l’éternité : cette image qui progresse sans cesse selon la loi des nombres est le temps. Ainsi, l’expression « il est » ne peut s’appliquer qu’à L’Etre éternel, alors que les mots « il était » ou « il sera » caractérisent ce qui nait et progresse dans le temps (Timée) Aristote : il définit le temps comme « le nombre du mouvement  selon l’antérieur et le postérieur ». Le nombre est le moyen de mesurer

Le texte que nous allons étudier est écrit par Bergson. Il a pour thème, la conscience. La thèse de l’auteur peut se formuler de lafaçon suivante : La conscience s’exprime quand on est en situation de choix et lorsque l’individu s’inscrit dans des actions mécaniques, la conscience s’efface. Le texte pose le problème philosophiquesuivant : Quand est-ce que l’on utilise la conscience et quand est-ce qu’elle n’est qu’illusoire ? Le texte s’articule en quatre moments : Ligne 1 à 7, énoncé du texte et

la vie ‘L’attention à la vie’ désigne la manière dont nous sommes en relation avec le monde, la manière dont nous nous y impliquons. La notion se fonde sur la pensée bergsonienne d’un étalonnage de nos états de conscience. Schutz cite en exemple les extrêmes de cet étalonnage : l’action et le rêve. Puis, il nous explique : « Pour Bergson, ces différents degrés sont fonction des variations de notre intérêt à la vie. L’action représente notre intérêt le plus vif à rencontrer la vie et ses exigences