Bergson La Pensée

donc qu’un écrivain renonce à dire ses moments heureux de peur de les déflorer ? PROPOSITION DE PLAN I. Le langage est comme un voile qui s’interpose entre notre conscience et nous : « la toile habilement tissée de notre moi conventionnel » (Bergson, 113) Saint-Augustin , Confessions : « Qu’est-ce que le temps, si personne ne me le demande, je le sais. Mais si on me le demande et que je veuille l’expliquer, je ne le sais plus. » 1. Parce que les mots définis et précis ne sauraient traduire

est synonyme de choix." BERGSON  Analyse du texte: Bergson part d'un observation: la conscience qui accompagne nos actions spontanées disparaît dans les actes automatiques.Il propose ensuite des exemples: * La situation d'apprentissage: quand nous apprenons quelque chose, nous sommes conscients de ce que nous faisons (de l'apprentissage), nous y faisons attention, nous nous concentrons sur cela (nous faisons donc un choix dans les objets qui nous entourent et dans nos pensées), tandis que lorsque nous

l'esprit Bergson, dans La Pensée et le mouvant, oppose le mode de connaissance rationnel au mode de connaissance intuitif. Alors que la démonstration rationnelle, scientifique, s'applique convenablement à la matière, au monde extérieur, l'esprit, lui, fait l'objet d'une connaissance intuitive qui est tout aussi valable. Ce n'est que par l'intuition que je me connais moi-même, que j'appréhende mon intériorité. Pour saisir ce que nous voulons penser, il faut avoir recours à ce que Bergson nomme l'intuition

était le cas, le langage ne serait qu'un moyen d'extérioriser nos pensées, si bien que celles-ci préexisteraient à l'expression. Pourtant, pourrions-nous penser sans les mots ? On s'interrogera ici sur le lien étroit existant entre langage et pensée. Ceci nous amènera aussi à nous demander s'il est possible d'envisager de la pensée intraduisible. Dans ce cas, qu'en est-il des pouvoirs du langage ? N'est-il pas limité et notre pensée n'est-elle pas incommensurable par rapport à lui ? À l'inverse, le

problème, c’est que cette mesure du temps n’est pas le temps réel, vécu par la conscience, c’est à dire la durée. Celui qui a démontré l’illusion liée à la mesure du temps est le philosophe Henri Bergson, notamment dans son premier ouvrage important : Essai sur les données immédiates de la Conscience. Bergson, dans ce livre, nous dit que la mesure du temps est une sorte de leurre pour l’esprit ; en effet, la mesure du temps ne s’effectue que par l’intermédiaire d’une traduction de l’espace en données

un pouvoir politique et social nécessaire à toute communauté. Nous montrerons ensuite que le langage a la faculté de transformer la réalité, en modifiant le rapport de soi à soi et au monde. Nous verrons enfin que le langage est indissociable de la pensée et constitue, en cela, le propre de l’humanité. Le langage est en premier lieu la faculté de combiner les signes dans une volonté de communication ; il se présente alors comme la condition nécessaire à l’institution de rapports sociaux

conscience suppose que certaines choses demeurent non-conscientes. C’est ainsi que plusieurs philosophes (Descartes, Bergson) ont eu tendance à assimiler le conscient au spirituel et l’inconscient au corporel. La pensée a besoin d’attention pour s’exercer ; en revanche bon nombre d’actes physiques se font automatiquement. D’autre part, comme le montrera surtout le philosophe Bergson, notre conscience obéit d’abord aux lois de la survie : nous nous en servons automatiquement pour repérer ce qui nous

autour d’un physicien de New York University (Alan Sokal) et d’un physicien français (Jean Bricmont) qui, non sans un certain Schadenfreude, prétendaient avancer des thèses tirées (horreur !) de Deleuze, Foucault, Derrida et même de Bergson. Je note qu’en contraste avec Bergson, il reste parfaitement acceptable entre les chercheurs « établis » de citer Bachelard. Les chercheurs « établis » jouissent d’un imprimatur certifiant que seulement eux, et personne d’autres, font du « bon » travail : ce sont ceux

selon Bergson. Pour beaucoup, le désire de savoir est la condition naturelle de l'homme, et cela même si elle fait de lui un animal métaphysique, car c'est une curiosité naturelle et indépendante. Mais ce qui relève du naturelle ou de l'étonnement ne peut être considéré comme un devoir, sauf si c'est un devoir de vivre conformément à notre nature. Penser est le propre de l'homme, c'est ce qui lui permet de quitter l'animalité, la dignité de l'homme se situe dans la raison et la pensée. Donc

Auteur du XX eme siècle Henri Bergson publia son œuvre « L’énergie spirituelle » en 1919. C’est de celle-ci qu’est extrait le texte étudié. Centré sur la notion de conscience et de vie le problème centrale de l’extrait est de savoir si tous les êtres vivants sont des êtres conscients, ou si la conscience ne couvre-t-elle pas qu’une unique partie du domaine de la vie. C’est suite à ce problème que Bergson émet la thèse suivante : Et si tous les êtres conscients n’étaient pas tous vivants. Vien ensuite