Bergson Le Rire

qui s’apparente à une autobiographie de Proust mais qui n’en n’est pas une (narrateur jamais nommé, etc.). Début du XXème siècle, la psychanalyse prend son essor : Freud, réflexion sur l’inconscient et sur les rêves Bergson écrit des livres sur le temps, la mémoire, le rire, la durée A La recherche du temps perdu s’inscrit dans ce courant. ANALYSE DU TEXTE L’attente du lecteur trompé (éléments attendus au début du roman font défaut) : On ne sait que très peu de choses de ce narrateur-personnage

Toussaint. Erzählen und Verschweigen, Paderborn, Books on Demand, 2001. L'Autoportrait (à l'étranger) n’avait pas encore paru au moment de cette analyse. 14 Mirko Schmidt, op. cit., p. 11. 15 L’article de Jacques-Pierre Amette, « Découverte d’un pince-sans-rire ». In : Le Point, 2-8 septembre 1985, explique à peine ce qu’il faut entendre sous cette expression. 16 Frank Evrard, L’Humour, Hachette, 1996, p. 4. 17 Voir par exemple les introductions de Salvatore Attardo, Linguistic Theories of Humor, Berlin/New

symboles. Henri Bergson, Le rire Introduction Bergson expose dans ce texte comment le langage accentue l’écart entre la réalité du monde et la représentation que nous nous en faisons. Selon l’habitude de Bergson, le texte est rédigé dans un style limpide. L’extrait traite pour l’essentiel du problème du langage, notamment des noms communs, et de la vision du monde tronquée, réductrice, qu’ils véhiculent ; mais il ne faut pas perdre de vue le cadre dans lequel cette thèse de Bergson s’inscrit : le

des positions sont défendues et défendables. I - L’Art Comme Dévoilement (Bergson) Le philosophe Henri Bergson, dans son livre Le rire développe une théorie de l’art comme dévoilement. Cette théorie extrêmement riche permet d’aborder de nombreuses notions du programme, au-delà de l’art : le langage, la perception, la vérité, la vie, la conscience, la philosophie, la morale et la religion. La thèse de Bergson est que l'homme a posé un voile sur toutes choses, c'est le voile de l'utilité

Histoire de l’art Spécialité : Histoire des Relations et Échanges Culturels Internationaux UE 12 Circulation des modèles culturels et artistiques Séminaire de Dominique Rigaux Etudier l’imagerie de la guerre de 1914-1918: Le cas du périodique Le Rire Rouge La guerre de 1914 suscite depuis une vingtaine d’années l’intérêt grandissant de la société française. Elle revint sous les feux de l’actualité pour la disparition des derniers soldats français, et spécialement cette année pour le dernier d’entre

participe beaucoup, le premier quiproquos est silencieux, c'est celui du début de la pièce. Quand Marc regarde longuement le tableau et que Serge croit qui l'admire alors qu'il se demande pourquoi il l'a acheté. Le deuxième quiproquos est celui de rire « il riait de bon cœur mais pas pour la bonne raison », Marc se moque du tableau. Le troisième quiproquos est important, c'est celui de la fin de la pièce, le skieur sur la tableau de Serge. Il savait très bien qu'il pourrait l’effacer alors qu'il

la peine de mort n’est pas dissuasive dans son Discours contre la peine de mort (« Si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. »). On retrouve ce procédé principalement dans la Comédie, où par le rire et l’ironie, l’écrivain nous transmet un message. Dans Lettres persanes, recueil de lettres écrites par des Persans visitant l’Europe, Montesquieu dresse une véritable satire de la société par l’intermédiaire de deux personnages imaginaires, Uzbek

un paysage, une ombre … car trop occupé par son quotidien. Selon Bergson au contraire l'Homme fait preuve de « détachement esthétique » devant une œuvre d'art. En effet lorsque l'on regarde une œuvre d'art on est alors disposé à voir la beauté et c'est justement ce que l'on attend de l’œuvre. On peut dire que l'on va au musée pour justement retrouver cette sensibilité qui nous manque dans la vie de tous les jours. Dans Le Rire Bergson explique que contempler consiste à revenir à un regard innocent

passions sont basses et matérielles) dans la tragédie, alors que dans la comédie on part du corps (danse et chant) pour influencer les pensées et ce qui relève de l’esprit. Dans Le Rire , Bergson parle de « mécanique plaqué sur du vivant » pour décrire le rire comme une réaction normale face au spectacle du corps comique (burlesque ou grotesque). Le burlesque est le corps qui chute, tombe, il est déchu comme un sous genre de la comédie. Le grotesque c’est le corps

Orgon, Mais ce dernier s’intéresse qu’à Tartuffe l’hypocrite, à chaque fois il répétait « Et tartuffe » (quatre fois) suivi d’une autre répétition (Le pauvre homme),ce type de comique qui s’ inscrit dans le comique du langage a été analysé par Bergson dans Le Rire de la sorte : « Dans une répétition comique de mots il y a généralement deux termes en présence, un sentiment comprimé qui se détend comme un ressort, et une idée qui s’ amuse à comprimer de nouveau le sentiment. Quand Dorine raconte à Orgon