Bergson Le Rêve

multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique,
 Comme l'eau courante et le vent,
 Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van. Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, Une ébauche lente à venir
 Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève Seulement par le souvenir. Derrière les rochers une chienne inquiète
 Nous regardait d'un oeil fâché, Epiant le moment de reprendre

d'emblée présente dans la conscience psychologique réfléchie. Texte 3 : Bergson s'interroge sur les variations d'intensités de la conscience. Dans la première étape, il explique que le degrés d'intensité de la conscience est inversement proportionnelle au degrés d'habitude et d'automatisme pour montrer ensuite, dans la seconde étape, qu'il est proportionnelle à la dose et à la création de choix. Dans sa conclusion, Bergson en vient même à assimiler que la conscience suppose le choix et inversement

hommes) qui est mis en scène. Toutes les figures | |féminines du film sont désirables. Misako Nakajima, l’épouse du moine, est épanouie autant en kimono que dans une tenue occidentale ; | |quant à la mère de Keiko, dans sa douce folie, elle ne rêve que d’être la Carmen nippone, attitude que lui reprendra d’ailleurs Keiko | |lors de la fête nocturne à la fin du film. Voici donc deux figures maternelles antithétiques qui se retrouvent dans ce qui semble le | |plus fondamentalement féminin, le

appel a l'imagination ? En quoi peut-on dire que l'art fait appel a l'imagination ? (Art) Comment l'artiste dépasse t-il les limites du langage et sa codification ? (Art) Peut-on voir la réalité directement telle quel est ? (a partir d'un texte de Bergson) (Art) Y a-t-il un progrès dans l'art ? (Art) L'artiste imite t-il le réel ? L'art nous permet-il de nous libérer du temps ? (L'art) En quoi la beauté artistique est-elle supérieure a la beauté naturelle? (L'Art) Que vaut un livre qui n'a pas même

continue. Dans quels cas rencontre-t-on ces interruption de l’existence du moi ? HUme évoque deux cas : la mort, bien sûr, mais aussi le sommeil. Quand je dors, je n’ai pas de perception (mais l’on peut critiquer cette idée => Cf. théorie du rêve selon Bergson). Puisque le moi se réduit à la diversité et la particularité irréductibles des perceptions, le moi est éclipsé : quand les impressions cessent, le moi se retire. Avec la mort, les impressions cessent définitivement : le moi est alors détruit

compris par la civilisation qui l'a conçu. Chaque mythe est donc propre à une civilisation. « Le mythe n’est destiné qu’à produire un type de connaissance sécurisant, qu’une époque ultérieure pourra dépasser grâce au progrès des connaissances. » Bergson Ce qui importe pour l'Homme, c'est d'avoir des réponses complètes et satisfaisantes à ces questions existentielles, qu'elles soient justes ou erronées, jusqu'à ce que l'observation du monde à laquelle il est poussé l'interroge sur la véracité de

matière inerte » dit Halbwachs), et même à des lieux : c’est en ce sens que va la Topographie légendaire des Evangiles d’Halbwachs. Il y a là immobilisation dans la terre de Palestine d’une foi périssable. A ce propos, le socio anthropologue note que Bergson fait de la matière « ce qui jette en nous l’oubli » –probablement fait-il référence à la mémoire-habitude du corps car celle-ci contrairement à la mémoire pure s’oublie en tant que telle, tandis qu’Halbwachs en fait l’explication de la conservation

l’ignorance règne et par qui nos cultures elles-mêmes deviennent malades en promouvant dans leurs éducations des désirs vains. L’imagination peut en effet nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Mais ce jugement nous fait manquer la force du rêve pour nous libérer éventuellement de nos désirs vains. Aristote dans sa défense des artistes contre Platon insistaient déjà sur la puissance cathartique de la fiction. L’imagination quand elle ne déforme pas la réalité est indispensable pour l’appréhender

princesse de Clèves au roman de Stendhal Le rouge et le noir en passant par Anna Karénine , le topos de l’amour fusion innerve la littérature et l’inconscient collectif : qui ne rêve pas de trouver son alter ego , son âme-sœur, sa « moitié » ? Cette quête de l’amour parfait interroge : l’homme

depuis la rêverie jusqu'à l'exécution. En particulier, c'est en tant que phénoménologie de l'âme que nous étudierons, dans un autre ouvrage, la rêverie poétique. À elle seule, la rêverie est une instance psychique qu'on confond trop souvent avec le rêve. Mais quand il s'agit d'une rêverie poétique, d'une rêverie [6] qui jouit non seulement d'elle-même, mais qui prépare pour d'autres âmes des jouissances poétiques, on sait bien qu'on n'est plus sur la pente des somnolences. L'esprit peut connaitre