Bergson Qui Dit Esprit Dit Conscience

plus fort a toujours été mise en avant dans de nombreuses sociétés. Ce n’est qu’avec l’arrivée de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1789 que les tous les hommes ont été déclarés comme libres et égaux. En effet l’article premier nous dit : « tous les hommes naissent libres et égaux et le demeurent en droit ». Avant cette date comme nous l’annonce Hobbes était « un loup pour l’homme ». Cependant aucun article n’évoque le sort des animaux. Ils n’ont aucun droit devant la loi à cette époque

lorsque nous sommes silencieux, que nous nous taisons, nous ne le sommes pas forcément en nous, dans notre intériorité. Chaque homme, être doué de raison, a la faculté de penser, réfléchir, concevoir des idées et juger. Tout ce qui se passe dans notre conscience, tout ce que l’esprit aperçoit immédiatement en lui est rassemblé en pensée. Lorsque nous sommes silencieux, c’est que nous pensons, nous « cogitons ». « Dès que nous avons vraiment quelque chose à nous dire, nous sommes obligés de nous taire. » 

cœur qui est affective et morale (amour, soumission à Dieu,….). - C’est enfin se conformer à un certain nombre de pratiques (les pratiques religieuses ; prière, sabbat, aumônes, pèlerinages,…). « Il n’y a pas de religion sans rites et cérémonies », Bergson Le sentiment du sacré se tourne d’abord vers des forces divines immanentes à la nature (animisme) puis vers des formes mi divines mi animales (divinités égyptiennes) ou mi divines mi humaines (polythéisme grec) et finalement il se détache de

L'homme, dit-on, est un animal doué de raison. Mais en fait-il preuve réellement ? Ainsi, tous les hommes désirent être heureux : mais le sont-ils réellement ? Se donnent-ils réellement les moyens de l'être ? Plus généralement, se conduisent-ils raisonnablement, ou bien plus communément comme des enfants (Hobbes) ? Pour la plupart, ont-ils d'ailleurs seulement jamais songé à se demander ce qu'est le bien ? Ils ne voient le monde et ne se voient eux-mêmes qu'à force d'imagination, "cette superbe puissance

culturelle : non naturel, artificielle. Obéit à une finalité externe (travail et technique de l’homme) Travail de la vie / Travail de la technique « Lorsqu’en fouillant un marécage on découvre, comme il est arrivé parfois, un morceau de bois taillé, on ne dit pas que c’est un produit de la nature, mais de l’art ; la cause productrice de celui-ci à une fin à laquelle l’objet doit sa forme » KANT Critique de la faculté de juger Art (du latin ars équivalent du grec teknhné) technique, savoir-faire (à différencier

détermine notre comportement, de l’inconscience qui est un état second, d’irresponsabilité souvent passagère et dont on peut sortir grâce à un effort de la conscience. Pour Freud, l’inconscient est une partie du sujet dont celui-ci n’aurait pas conscience, une activité « clandestine » de l’esprit, une partie du psychique inaccessible à la conscience qui en subit néanmoins l’influence. Mais cette définition n’a valeur que d’une hypothèse de travail plutôt que d’un fait. Cependant il este encore

ce que j'ai conscience d'être ? La conscience humaine semble faire de l'homme un être capable de se représenter le monde qui l'entoure, mais aussi le rend apte à se connaître lui-même, à se représenter. La conscience me permet de connaître mes pensées, mes sentiments, mes actes. Elle me renvoie à ma simple présence au moment où je pense, sent, agit, juge, critique. Elle fait de moi un sujet, et me rend capable de penser par moi-même et donc d'agir au sens plein. Si la conscience fait ma misère

aux créatures terrestres laissant l’homme démuni, sans armes ni protection. Prométhée vola le feu aux dieux pour le donner aux hommes, leur offrant ainsi la capacité technique pour survivre et se protéger. Mais Prométhée sera puni par Zeus. Ce mythe dit encore aujourd’hui l’ambiguïté d’une technique utile mais que l’homme ne parvient pas à maîtriser entièrement. (Pensons à Frankenstein, genre de Prométhée moderne, ou aux manipulations génétiques, etc.) Dans ces deux récits, travail et technique

! Cela voudrait dire que la volonté et le désir sont de même nature et qu’il y a entre eux qu’une différence de degré. Nous disons la même chose au sujet de la différence entre le désir et la passion. Certes, désir et volonté sont deux modes de conscience, mais n’y a-t-il pas pourtant entre eux des différences ? On peut désirer sans aller jusqu’à vraiment vouloir. Mais pourrait-on vouloir sans désirer en même temps ? Une volonté qui ne porterait pas en elle un désir serait une chose très étrange

qu’il perçoit avec son insouciance et son imaginaire. La fidélité de la parole et de la pensée se constate beaucoup dans les dialogues des enfants. Ce qu’ils disent reflète leurs désirs, ce qu’ils ont préalablement pensés garantit leur authenticité. On dit souvent que la vérité sort de la bouche des enfants, leur regard neuf leur permet de formuler et de percevoir ce qui échappent aux adultes. Ensuite, penser signifie aussi conceptualiser, ainsi on pense le monde qui nous entourent