Bertrand Badie

behaviouralisme et son refus de postuler d'emblée la nature 8 autonome de la discipline des Relations internationales par rapport aux sciences sociales (cf. chap. 3), l'accentuation par Kaiser des relations transnationales, que, à la suite de Bertrand Badie et Marie-Claude Smouts on peut définir comme « toute relation qui, par volonté délibérée ou par destination, se construit dans l'espace mondial au-delà du cadre étatique national et qui se réalise en échappant au moins partiellement au contrôle

politique intéressés d'une part pas l'analyse des relations internationales et par l'analyse des autres aires culturels. Les mutations des relations internationales sont très étudiées au CERI (cf. Bertrand Badie): Le retournement du monde de Marie Claude Smouts; Un monde sans souveraineté par Bertrand Badie. -un effort de codification de la science politique. Le Traité de science politique de Jean Leca et M. Grawitz a voulu montrer l'émancipation de la science politique. Il a permis de codifier

1 MODULE I – LES GRANDES MUTATIONS DU MONDE DE 1913 A NOS JOURS Première partie : Panorama géopolitique du monde de 1913 à la fin de la guerre froide CHAPITRE 1 – GEOPOLITIQUE ET RELATIONS INTERNATIONALES : UNE INTRODUCTION [Attention au « et » du titre : comme dans un sujet de dissertation, il ne s’agit pas de traiter séparément les deux termes de l’intitulé, mais d’étudier la spécificité de l’approche géopolitique des relations entre Etats] Les Jeux Olympiques de Tokyo, qui se sont déroulés

identités, qui reviennent sur le devant de la scène et se prêtent à toutes les manipulations politiques. La mondialisation, avec les craintes d’uniformisation culturelle qu’elle peut susciter, a aussi favorisé ces replis identitaires. Comme l’évoque Bertrand Badie dans « Le jeu triangulaire »,dans Sociologie des nationalismes (1997), le nationalisme fait un retour spectaculaire en Europe. De plus, le phénomène d’instrumentalisation de la religion peut aussi être évoqué. L’islamisme, qui s’est développé

sécurité ou encore le G8 ou le G20, ces réunions des puissants s’apparentent à de véritables groupes fermés, souvent perçus comme imbus de leur élitisme affiché alors que l’espace mondialisé contemporain comprend 192 Etats. Comme le souligne Bertrand Badie dans La Diplomatie de connivence, « Face à une telle complexité, la prétention oligarchique est une pâle réponse : il suffit de se retourner, de contempler trente-cinq ans de diplomatie de club pour mesurer la maigreur des résultats et l'impasse

toujours été incontournable pour l’analyse des phénomènes politiques. Elle procure aux chercheurs en science politique des outils nécessaires pour comprendre aussi bien les grandes questions sociologiques que les événements contemporains. Selon Bertrand Badie et Guy Hermet « la politique comparée n’est pas qu’un secteur de la science politique avec ses méthodes propres, ses objets d’analyses et ses auteurs de références. C’est également, et peut être surtout, un mode de questionnement de l’ensemble

l’affaiblissement de la souveraineté des Etats par la mondialisation, les Etats qui sont les principaux acteurs selon les réalistes, deviennent de plus en plus faible qu’avant et donc il faut faire attentions des autres acteurs non-étatique. Et selon Badie, Les Etats sont maintenant en concurrence avec les ONG, les entreprises multinationales a propos de prendre décisions qui influencent les relations internationales Spécialement, selon Strange, l’interdépendance entre les Etats qui est renforcé par

critique de Bertrand Badie à l’égard de la thèse d’Elias  sur les concurrences à l’époque  féodale. La thèse d’Elias permet de voir que la structure pyramidale de la féodalité se simplifie par le bas .Les seigneurs se trouvent engagés dans des conflits qui les mettent dans des situations de concurrence de même nature que ce qui s’opère sur le marché pour aboutir à la construction progressive d’un monopole. Mais au-delà d’une analyse économique un peu poussée, la thèse d’Elias souffre pour Bertrand Badie

mondialisation est la mise en relation des territoires. Cette mise en relation opère à toutes les échelles et les moteurs de celle-ci sont les flux, qui forment des réseaux complexes. Dans l'opinion commune ou chez certains géographes comme Bertrand Badie, la mondialisation est souvent associée à une uniformisation du monde, où les états ne joueraient plus de rôle crucial. Toutefois, il s’avère que la mondialisation a engendré un modèle d’organisation où les pays forment des périphéries plus ou

la corruption. Cela peut aller de la corruption d'agents publics en vue de l'obtention d'un marché, à de la capture d'État. Dans cette dernière, la corruption a lieu le plus en amont possible de la décision, au niveau de la législation. Pour Bertrand Badie, ces multinationales privent les États des moyens d’intervenir dans leur évolution économique, dans le niveau de l’emploi, le niveau de vie ou la protection sociale de leur population. Plus généralement, l'organisation et l'importance de ces