Bétique

pouvons parler de l’éloignement dans le temps ou l’âge d’or mythique domine. En effet il y a également un éloignement dans le temps synonyme de merveilleux. Fénelon s’est inspiré de L’Odyssée pour évoquer les aventures de Télémaque. Il affirme que la Bétique « semble avoir conservé les délices de l’âge d’or ». Les vieux rêves de l’humanité surgissent ainsi chez le lecteur. Il s’agit d’étonner et de faire rêver à un autre monde possible, un ailleurs paisible, enviable et très éloigné de notre réalité quotidienne

ce siècle, que Fenelon publie Les Aventures de Télémaque, un roman qui raconte l'apprentissage du fils d'Ulysse auprès du sage Mentor. Dans cet extrait tiré du livre VII, Télémaque entend Adoam vanter le bonheur des habitats de certains pays, la Bétique. Comment l'auteur parvient-il à plaire et à instruire en développant une argumentation didactique ? Pour répondre à cela, nous étudierons d'abord la notion de paradis antique puis nous verrons qu'à travers ce texte, l'auteur dénonce des vices

l’agriculture était le métier le plus exercé, car la France avait un grand nombre de personnes vivants à la campagne/paysans pour être donc plus près de la réalité les auteurs donnent une activité omniprésente à leur époque aux peuples inventés, le peuple de Bétique est d’ailleurs entièrement tourné vers l’agriculture, pour le sage oriental l’agriculture lui permet de vivre et donc de s’éloigner de trois grands maux. L’agriculture couvre donc un besoin naturel = se nourrir, la malnutrition est fréquente durant

minerve travestie sous les traits du sage mentor, affronte de nombreuses situations qui doivent le former au futur exercice du pouvoir. L’extrait à commenter est tiré du septième livre. Un certain Adoam dépeint aux voyageurs un pays extraordinaire, la bétique. Ce type de texte descriptif constitue une pause dans le récit des aventures de Télémaque. Il révèle des registres merveilleux et polémiques et introduit une réflexion sur la vertu et sur la nature du pouvoir. Le lecteur contemporain y retrouve un

de ces contrées. Les Troglodytes du texte B vivent dans la « félicité » (l.23) et le « bonheur » de la « vie champêtre » (l.26). Aussi, chez eux, « la joie ne règne pas moins que la frugalité » (l.8) et la simplicité. De même, les habitants de la Bétique (texte A) vivent « simples et heureux dans leur simplicité » (l.14), tout comme le bon vieillard de Constantinople (texte C) qui vit de fraîcheur et de bonheur sans se soucier des problèmes que peuvent subir la cité. Ces utopies ont aussi d’autres

car ils ne font « aucun commerce au-dehors ». Quand Fénelon nous fais savoir que les habitants de la Bétique « sont presque tous berger ou laboureurs » c’est pour nous faire passer comme messages qu’ils ne font que des métiers manuels, peut-être durs, certes, mais ce sont des métiers simples. Dans le dernier paragraphe de cet extrait, Fénelon veut nous montrer la différence entre ce peuple de Bétique et un peuple qui n’a pas du tout la même conception de la vie qu’eux, un peuple qui aime l’argent,

immenses, ornés de pierres précieuses. Les deux personnages s’émerveillent devant les nombreuses fontaines de la ville. Eldorado est un monde exceptionnel, et d’une rare beauté. De même, dans Les Aventures de Télémaque, Fénelon décrit le pays de la Bétique comme une contrée superbe. Les paysages sont beaux, le climat est clément, la végétation florissante. Ce genre de contrées magnifiques donne au lecteur l’envie de s’évader. Mais ce n’est pas seulement la beauté des lieux qui enchante le lecteur

Les Aventures de Télémaque Télémaque et son précepteur Mentor sont de retour aux abords de l’île de Calypso. Ils rencontrent un capitaine de navire dont le frère Adoam leur livre les dernières nouvelles et leur dépeint un pays extraordinaire, la Bétique. Le fleuve Bétis coule dans un pays fertile et sous un ciel doux, qui est toujours serein. Le pays a pris le nom du fleuve, qui se jette dans le grand Océan, assez près des Colonnes d'Hercule1 et de cet endroit où la mer furieuse, rompant ses digues

Les Aventures de Télémaque. [Télémaque et son précepteur Mentor sont de retour aux abords de l'île de Calypso. Ils rencontrent un capitaine de navire dont le frère Adoam leur livre les dernières nouvelles et leur dépeint un pays extraordinaire, la Bétique.] Le fleuve Bétis coule dans un pays fertile et sous un ciel doux, qui est toujours serein. Le pays a pris le nom du fleuve, qui se jette dans le grand Océan, assez près des Colonnes d'Hercule1 et de cet endroit où la mer furieuse, rompant ses

A partir de 27 av. J.-C., le gouvernement des provinces varie selon qu’il s’agit d’une province sénatoriale ou d’une province impériale (Strabon, Géographie, XVII, 3, 24-25 ; Dion Cassius, 53, 12). Sont du ressort du Sénat les provinces de Bétique, Narbonnaise et de Sicile, toutes trois placées sous la tutelle d’un gouverneur sénateur de rang prétorien. Toutes les autres provinces au programme sont impériales, gouvernées soit par un sénateur de rang consulaire, soit par un sénateur de