Betise Bourgeoise

plissa, sa mâchoire se dessina. Durant la quatrième année de son établissement rue Neuve-Sainte-Geneviève, il ne se ressemblait plus. Le bon vermicellier de soixante-deux ans qui ne paraissait pas en avoir quarante, le bourgeois gros et gras, frais de bêtise, dont la tenue égrillarde réjouissait les passants, qui avait quelque chose de jeune dans le sourire, semblait être un septuagénaire hébété, vacillant, blafard. Ses yeux bleus si vivaces prirent des teintes ternes et gris-de-fer, ils avaient pâli

et que ce soit à la guerre, au champ de bataille, comme l’avait fait son idole Napoléon Bonaparte une génération avant. Mais l’époque n’est pas propice, hélas, à la carrière militaire à la Napoléon; la France post-napoléonienne, monarchique et bourgeoise, n’a plus qu’une carrière ecclésiastique à offrir à un jeune homme pauvre tel que Julien Sorel. Julien est né et élevé à Verrières, comme fils d’un charpentier. Le curé du village, M. Chélan, lui a enseigné le latin, et grâce à ce savoir il devient

l’auteur fréquente les soirées parisiennes, mais a du mal à se mêler à cette farce sociale. Il y retrouve ce qu’il dépeint si souvent avec cynisme dans ses romans : la cruauté du genre humain s’exprimant à travers ses pires défauts : l’égoïsme, cupidité, bêtise… La mort prématuréeDans les dernières années de sa vie, Maupassant, est atteint de troubles nerveux dus à la syphilis. Son aversion progressive pour la société, qui croît à mesure que sa paranoïa augmente, le conduit à vivre reclus. Dépressif, physiquement

Pinard. Le fils du docteur Flaubert en correctionnelle ! Là même où sont traduits les escrocs, les souteneurs et les prostituées ! Le choc est rude pour celui qui toute sa vie a été déchiré entre deux postulats contraires, l’art pour l’art et la vie bourgeoise.   Lorsqu’il se présente à 11 heures à l’audience du 29 janvier 1857 de la 6e chambre criminelle du tribunal correctionnel de Paris « au banc des escrocs » comme le dira Flaubert, Gustave Flaubert a trente-quatre ans. Fatigué, il en paraît dix de

courtoise Appartient aussi à la littérature épic, elle représente l’amour courtois, chaste et met en scène des personnages héroïques dans un contexte d’amour. Ex : Tristan et Iseult, La légende du roi Arthur 1.4.3 - La littérature populaire et bourgeoise Les fabliaux : sont fait pour faire rire et rapportent la vie quotidienne sous forme de récit avec la morale. On y ajoute souvent des pouvoirs de saints et/ou Diable. Ex : Le roman de renard. Pouvoir faire rire et réfléchir en critiquant les

sans toutefois exprimer un quelconque sentiment de haine. En effet, le peintre est d’origine prolétarienne, et il s’agira plus de déception que de critique dans ses tableaux. Une déception puisant ses sources dans le genre humain, ainsi que dans la bêtise qui l’habite. Le peintre attaquera aussi l’armée, en peignant notamment des scènes qui se déroulent dans les tranchées (CF copie « Assaut sous les gaz » page première) ou encore des soldats mutilés à l’extrême dans des scènes de la vie quotidienne

peuple, jusqu'alors délaissé par la littérature, fait son entrée sur la « scène littéraire » et occupe les premiers rôles. Le bourgeois lui est un des personnages récurrents du roman réaliste. La classe bourgeoise est bien souvent décrite comme une incarnation de l'étroitesse d'esprit, voire de la bêtise crasse. Les réalistes rejettent de même l'idéalisme et le sentimentalisme frivole du romantisme. Ils s'inspirent de la vie quotidienne du prolétariat et des « petits gens », qu'ils se donnent pour

de Crécy par l’allusion proleptique faisant référence au titre du récit (« et déclarait être « un amour » »). - La description du salon s’effectue par antithèse avec ce qu’est, à l’époque, le salon mondain. Mme Verdurin est issue d’une « famille bourgeoise », elle reçoit uniquement des bourgeois ; ce milieu sera dissonant avec celui que fréquente habituellement Swann. Les noms de la « princesse de Sagan » et de la « duchesse de Guermantes » ne servent qu’à mettre en évidence l’ignorance et la « naïveté

une opération chirurgicale ?             L’ouvrage est aussi un défi à la société bourgeoise bien-pensante et une peinture de l’ordre social entier, qui va entraîner la condamnation de cette œuvre définitivement maudite. Baudelaire aurait pu répondre pour sa défense lors du procès que « tous les imbéciles de la bourgeoisie qui prononcent sans cesse les mots ‘immoral, immoralité, moralité dans l’art’ et d’autres bêtises me font penser à Louise Villedieu, putain à cinq francs, qui m’accompagnant une

situation quelque peu pathétique d’Emma est contrebalancée par l’image plus altruiste donnée de Charles : l’équilibre entre les deux personnages est ainsi parfaitement maintenu. B. Deux visages différents d’une même médiocrité bourgeoise – Flaubert juxtapose deux visions bourgeoises également détestables : d’un côté, un homme incapable d’avoir des aspirations autres que matérielles, de l’autre, une femme qui ne parvient pas à rêver à autre chose qu’à ce qu’elle a lu dans les livres. Flaubert montre que