Blason Sur La Femme

proximité. Enfin dans la première strophe déjà citée, la répétition de « long » permet de donner un certain naturel au discours. 3. La rhétorique du blason La description de l’arbre est ordonnée et pourrait s’approcher du type du blason, poème qui au XVIèmes. décrit de façon codifiée les beautés d’un objet et en fait son éloge (souvent du corps de la femme aimée, ou d’une partie de son corps ou de son habillement). Ici, Ronsard procède par ordre : description générale (« tu es vêtu jusqu’au bas des

national", marqué par le retour à des formes poétiques traditionnelles (le quatrain en alexandrins). Tous deux célèbrent les yeux de la femme aimée, Gala pour Eluard, Elsa pour Aragon, femmes quasi divinisées à la manière de la Laure de Pétrarque, ou de la Béatrice de Dante. L'évocation des yeux Les deux poèmes sont des "blasons" : ils célèbrent les yeux de la femme aimée, comme métonymie de la personne toute entière. Mais leur approche diffère : Aragon, fasciné par la couleur exceptionnelle des yeux

comparaison de deux poèmes : « La courbe de tes yeux » (1926) dans Capitale de la douleur et « Courage » (1942), dans Les Armes de la douleur, recueil publié clandestinement sous l'Occupation (1944). Le premier poème est un portrait de Gala, la femme du poète. Un portrait ? Un éloge de sa féminité, de son corps. Les métaphores sont nombreuses et surprenantes. Dans la première strophe, domine l'évocation des formes du corps généreux de Gala, tout en courbes, en rondeur, en douceur. Une pureté paradoxale

locuteur est privé de lumière, d’épouse, de consolation. Cela rappelle Booz endormi de Victor Hugo: “je suis seul, je suis veuf, et sur moi la nuit tombe.” Comme dans ce vers, la perte s’affirme de façon très forte avec la perte centrale de la femme (et la forme très brève de “veuf”). Les accents sont très réguliers; le rapprochement accentuel entre “ténébreux” et “veuf” souligne leur caractère causal de chagrin dans “inconsolé”. “veuf” vient du latin videuus, vide, privé de. Or en 1853, Nerval

cimetière du Père-Lachaise, un cimetière assez prestigieux du 20ème arrondissement de Paris ou se trouve une certaine catégorie sociale car au début on peut constater qu’on parle de « baron » et de « conte », surtout on parle de voiture orner de blasons, qui est un signe exterieur de richesse. Le fait que l’enterrement se déroule dans un cimetière si prestigieux montre l’envi d’assomption sociale de Rastigniac, qui enterre le Père Goriot au milieu de la catégorie sociale ou il voudrait être. A la

des années difficiles, assombries par des problèmes de santé et des tensions sentimentales avec sa femme. Comme « Mourir de ne pas mourir » (1924), ce recueil qui s'intitule « capital de la douleur » (1926) et qui s'appelait initialement « l'art d'être malheureux » porte un titre sombre et reflète les souffrances d'Eluard, qui au milieu des problèmes, ne cesse pourtant de dire sa passion pour sa femme Gala. Après avoir étudier le lyrisme et les métaphores de ce poème, on verra comment Eluard élargit

très doux de ma chambre. Aujourd’hui le souvenir de mes chagrins est moins amer., Francis Jammes, Elégies cinquième - Le blason, expression de l’éloge : Poème généralement court de registre lyrique, très en vogue à la Renaissance, le blason est l’éloge versifié d’une personne ou d’un objet. Les blasons les plus célèbres idéalisent les différentes parties du corps féminin. O sourcil brun, sous tes noires ténèbres / J’ensevelis

assonances des nasales in, on, en, an, sonorités plaintives. On a une métaphore « les pétales fanés / sont les ongles » et une comparaison « Les pétales flétris comme ses paupières » de la femme aimée au paysage fané. C'est une image de la dégradation de l'amour. Apollinaire a ici recours au blason : évocation de la femme par une partie de son corps, très pratiqué au XVIème siècle) : « les ongles » peuvent être interprétés comme une évocation de la cruauté. « les paupières » sont comme l'expression

absoudre!Prince Jésus qui a puissance sur tous,Fais que l'enfer n'ait sur nous aucun pouvoir :N'ayons rien à faire ou à solder avec lui.Hommes, ici pas de plaisanterie,Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre Francois villon Blason : Blason de l’œil Oeil attrayant, oeil arrêté,De qui la céleste clartéPeut les plus clairs yeux éblouir,Et les plus tristes éjouirOeil, le seul soleil de mon âme,De qui la non visible flammeEn moi fait tous les changementsQu'un soleil fait aux éléments

Comment Ronsard rend-il hommage à la femme aimée ? Dans un premier temps, nous évoquerons l'image de la femme, comparée à une rose, puis nous étudierons en quoi ce poème fait office de deuil. Enfin, nous verrons comment il transforme la mort afin d'immortaliser celle qu'il adorait. Le poète décrit une femme, partie trop tôt, qu'il compare à une rose, sur deux aspects : la beauté et la jeunesse. Le poème repose sur une comparaison filée entre la femme et la rose. Effectivement, la structure