Boileau Engagé

réalistes de talent devraient s’appeler plutôt des illusionnistes." Guy de Maupassant (1850-1893) "Le romancier est fait d’un observateur et d’un expérimentateur." Émile Zola (1840-1902) "Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable." Nicolas Boileau (1636-1711) "Le roman naturaliste [est] simplement une enquête sur la nature, les êtres et les choses. L’œuvre devient un procès-verbal, rien de plus." Émile Zola (1840-1902) "Les contes, les légendes, les œuvres d’art, les romans même, sont

plutot le chantre des combats dans l’arene sociale ? L’histoire de notre litterature oscille entre le lyrisme personnel illustre par du Bellay, Baudelaire, Rimbaud, et l’engagement dans les preoccupations de l’epoque comme avec Agrippa d’Aubigne, Boileau, Chenier, les poetes de la Resistance. D’autres comme Ronsard ou Hugo ont trouve tour a tour leur inspiration dans ces deux poles opposes. Pour ce dernier cependant, le role eminent et ultime de l’ecrivain est de « reveiller le peuple ». C’est ainsi

et le chemin vers un monde meilleur. Le Musée Grévin de Louis Aragon est par exemple un poème engagé. Dans ce dernier on voit qu’Aragon soulève une veine patriotique et de fraternité. Il veut que l’on se souvienne d’un évènement marquant. Ce poème « militant » rappelle les valeurs partagées par les Français pendant l’Occupation. Aragon invite donc bien à la réflexion sur ce fait historique. Le poème engagé sort donc du simple art divertissant, et appelle à la compréhension et au questionnement. Le

Ensuite ils ont les mêmes sentiments, les mêmes angoisses, les mêmes besoins que tous les hommes, et sont eux aussi confrontés à la mort. Le poète n’échappe pas à la monotonie du quotidien, sa vie est rythmée plus ou moins de façon banale. Boileau, dans son poème Les embarras de Paris, décrit la ville bruyante, désagréable, peuplée, qui trouble le repos de l’artiste : « Tout conspire à la fois à troubler mon repos / et je me plains ici du moindre de mes maux ». Il parle de son passage dans

plutôt le chantre des combats dans l’arène sociale ? L’histoire de notre littérature oscille entre le lyrisme personnel illustré par du Bellay, Baudelaire, Rimbaud, et l’engagement dans les préoccupations de l’époque comme avec Agrippa d’Aubigné, Boileau, Chénier, les poètes de la Résistance. D’autres comme Ronsard ou Hugo ont trouvé tour à tour leur inspiration dans ces deux pôles opposés. Pour ce dernier cependant, le rôle éminent et ultime de l’écrivain est de « réveiller le peuple ». C’est ainsi

un moment donné - en Grèce, en Chine et surtout à la Renaissance- on s’avise qu’une image en appelle à l’imagination, à la mémoire du spectateur : il reste donc à l’artiste le soin de laisser à dessein certains éléments indéterminés de manière à engager une forme de collaboration, sinon de jeu qui passe par le regard du récepteur. L’attention sélective vis à vis des données perceptives prend le pas sur leur absorption passive. Gombrich ne cesse d’insister sur la dimension d’élaboration créatrice :

Aragon, Paul Eluard, Guillevic, Malraux, Sartre, Camus, Tardieu, Simone de Beauvoir…Certes l'engagement a été marquée par l'expérience douloureuse de la guerre mais la dénonciation de cette machine infernale n'était pas son unique souci. L'écrivain engagé, à l'encontre de celui neutre et irresponsable, se mobilise pour soutenir et plaider la cause de la société. Il en ressort qu'il doit mettre sa plume et son talent artistique au service de la célébration des valeurs nobles et de l'instauration d'une

; la discussion s'engage, s'anime. Arnolphe dévoile son plan, rappelle ses précautions : tout heureux d'avoir un confident, il se livre à lui donc à nous prend Chrysalde à témoin, veut le faire juge des résultats de son expérience. Chrysalde est engagé, entre dans le jeu et lance une sorte de défi au présomptueux Arnolphe, les paris sont ouverts, qui aura raison du sage goguenard ou de l'époux prudent, trop prudent et égoïste ? I - L'exposition porte a) Sur l'intrigue : nous apprenons la situation

peut donc pas être dissociée de l’humour. Ensuite, la condition de certains poètes est celle de prêcheur de « bonnes paroles ». Il existe d’abord ceux qui se servent de leurs poèmes pour décrire ce que représente, pour eux, l’art de la poésie comme Boileau qui, dans Art poétique, nous dévoile les principes majeurs d’une écriture poétique où l’expression d’idées précises s’associe à la pureté de la langue et à un travail stylistique recherché. De même, Gautier, dans « l’Art » extrait d’Emaux et camées

contemporain) par exemple. Cette critique sociale peut parfois être une critique constructive, une critique visant non seulement à dénoncer mais encore à enseigner. La définition du théâtre classique qui avoue ses objectifs « plaire et instruire » (Boileau) pourrait s’appliquer à nombre d’autres œuvres et projets dramatiques. La fonction didactique (enseigner, instruire) est indissociable du divertissement. Même le tragique Racine parle en termes d’enseignement lorsqu’il évoque le but de la Tragédie