Boileau Satires Les Embarras De Paris

Université de Paris 7-Denis Diderot Année universitaire 2014-2015 Cours de Licence : 46 LM31A5- Théories littéraires du Moyen-Âge à l'Âge classique Pascal Debailly COMIQUE ET SAGESSE DANS LES FABLES Conférence du vendredi 5 décembre 2014 (À ne pas diffuser et à utiliser dans le strict cadre du cours) "A qui donner le prix ? Au cœur si l'on m'en croit" (XII, 15, v. 134) INTRODUCTION La question du comique dans les Fables est indissociable de celles de la poésie et de la sagesse, de la poésie

baroque se prête à la satire :dénonce les vices du temps toutes les ressources de ses comparaisons, toute la gamme de ses exagérations : Mathurin Régnier y a largement puisé pour rendre compte des vices de l’hommes ; des contradictions qui le divisent dans le monde. Son goût pour les images fortes et son respect pour la tradition de Rabelais en fait un farouche adversaire de Malherbe. Malherbe et ses disciples veulent donner les apparence d’un talent qu’ils n’ont pas : Dans la Satire IX il s’en prend

Juilly, près de Paris, alors qu'existait à Bordeaux un collège de jésuites. Sans doute son père préférait-il un enseignement plus moderne, dispensé en français, comportant l'étude de langues vivantes, beaucoup d'histoire, et qui donnait aux élèves un goût très vif pour les idées. En 1708, il revint à Bordeaux pour y faire de solides études de droit. Reçu avocat au Parlement de Guyenne, il hérita alors de la terre de son oncle, Montesquieu, dont il prit le nom. Il partit pour Paris en 1709 afin d'y

attributs ou les figures privilégiées de ce type de personnages. II- Boileau, Les Héros de roman (1665) : héros chimériques, héros historiques, héros mixtes (qui portent seulement un nom référentiel) Dans ce dialogue polémique, Boileau tourne en dérision la manière dont le roman courtois convoque des personnages historiques pour les transformer en personnages galants, gémissants, frivoles. Ce texte à la forme d’un dialogue. Boileau se positionne contre Honoré d’Urfé et son Astrée (1610-1628) qui a

.............................................. 102 »Les femmes savantes« und das Ideal der unpreziösen »honnêteté« ............ 109 »Le Malade imaginaire« als Ärztesatire ........................................................... 116 Nicolas Boileau, der bürgerlichste Repräsentant der Hochklassik ...123 Madame de Sévigné..........................................................................134 Der Lebensweg einer Adeligen...................................................................

Synthèse sur Molière. Biographie. 1622 15 janv.: naissance à Paris de Jean-Baptiste Poquelin, fils de Jean Poquelin et de Marie Cressé. 1631 Jean Poquelin achète la charge de «tapissier ordinaire du roi». Jean-Baptiste commence (?) ses humanités au collège de Clermont. 1632 Mort de Marie Cressé. 1637 18 déc.: Jean-Baptiste prête serment pour la survivance de la charge paternelle. 1640 Études de droit à Orléans. 1641 Possible fréquentation du philosophe néo-épicurien Gassendi;

moi je ne vois rien quand je ne la vois pas. INTRODUCTION La date, qui renvoie à la mise en ordre du royaume de France par la monarchie, le nom du poète qui symbolisa très rapidement l'exigence d une esthétique rigoureuse pour la poésie (cf Boileau "Enfin Malherbe vint et le premier en France", Art poétique, Ch. I, v. 131-134) et la forme fixe que représente le sonnet, tout concorde pour faire de cette pièce un monument de recherche verbale plus qu'une expression subjective d'un sentiment personnel

moins de 98 éditions de ses œuvres entre 1621 et 1695 alors que pour la même période, Malherbe ne fut réédité que quinze fois. Son unique tragédie, Pyrame et Thisbé, obtint un véritable triomphe et elle resta si célèbre que cinquante ans plus tard, Boileau jugea bon de la condamner. C’est que le souvenir du poète était resté vivant et qu’il passait encore à l’époque pour un véritable représentant du clan des Modernes. Jean-Pierre Chauveau, à qui nous devons un très utile et très agréable recueil d’œuvres

— Chateaubriand, Mémoires d'Outre-tombe, 1re partie Livre 8 Chapitre 4 [poétique] répétition de mesures sur plusieurs vers, généralement par des tétramètres « Quatre bœufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent » — Boileau, Le Lutrin répétition phonique l’allitération répétition sur plusieurs mots d'une sonorité consonantique (harmonie imitative) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » — Racine, Andromaque, acte V scène 5

— Chateaubriand, Mémoires d'Outre-tombe, 1re partie Livre 8 Chapitre 4 [poétique] répétition de mesures sur plusieurs vers, généralement par des tétramètres « Quatre bœufs attelés, d'un pas tranquille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent » — Boileau, Le Lutrin répétition phonique l’allitération répétition sur plusieurs mots d'une sonorité consonantique (harmonie imitative) « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » — Racine, Andromaque, acte V scène 5