Boniface VIII

n’est pas venue d’Allemagne et de l’empereur germanique. La réaction est venue de la France de Saint Louis, l’autorité française réagi devant ces prétentions hégémonique de la papauté mais c’est vraiment avec le roi Philippe le Bel face au pape Boniface VIII. Doctrine gallicanisme qui prône l’indépendance du roi de France vis-à-vis du pape. 2) Conflit entre les rois de France et la papoté Conflit de la décime Il trouve son origine dans une simple affaire de taxe, depuis le 13ème, les rois

politico-religieux. Le premier fut intenté à l'évêque de Pamiers Bernard Saisset, un protégé du Pape Boniface VIII. On l'accusait de haute trahison et d'hérésie et l'arrestation de ce prélat permit au roi de bafouer les privilèges pontificaux. Boniface VIII réagit violemment à ces accusations ce qui lui valut à son tour d'être qualifié d'hérétique par le roi, c'est le 2nd procès. Après avoir été accusé d'hérésie, Boniface s'apprête à excommunier le roi mais il est arrêté dans sa résidence d'Anagni par une troupe

française. Leur but au départ était de renflouer le trésor royal puis il fut utilisé pour faire le point des griefs et des souhaits. La première convocation des États Généraux se déroule en 1302 par Philippe Le Bel dû au conflit entre le Pape Boniface VIII et le roi de France. Au 13ème siècle, en Europe, les Capétiens jouissent d'une autorité politique et morale importante. Ainsi le roi de France se voyait comme l'arbitre suprême de toutes les causes discutées ou compromises. Au milieu du 13ème

L’indépendance du roi vis-à-vis du pape car il y a un désir de domination. Depuis la réforme grégorienne l’église a changé. Elle se sent suffisamment forte à la fin du 16ème siècle sous l’influence d’un pape de caractère Boniface VIII. Lutte personnelle entre Boniface et Philippe IV « le Bel ». Cette lutte se terminera par la victoire du roi de France. Cette lutte se base sur des faits mais aussi sur des théories. Dont une de Thomas d’Aquin qui affirme que l’ordre politique est un ordre

c’est-à-dire « qui ne dit mot, consent ». L’origine de cette maxime latine remonte au Pape Boniface VIII (1235-1303)  à travers sa célèbre phrase latine « qui tacet consentire videtur » c’est-à-dire « qui se tait semble consentir ». Ainsi  ne pas dire d'objections est comme donner son consentement. Cette locution ancienne daterait du XIIIe siècle et aurait été prononcée pour la première fois par ce pape Boniface VIII qui  utilisa cette formule pour manifester son  opposition farouche à Philippe le Bel

Collection: Enjeux Stratégiques Présentation Éditeur: Armand Colin Dirigée par: Pascal Boniface, géopolitologue français (directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et enseignant à l'Institut d'Etudes européennes de l'Université de Paris-VIII). Contenu: Créée en 2001 aux Presses Universitaires de France, cette collection accueille des ouvrages traitant de questions stratégiques sous des angles précis (terrorisme nucléaire, guerres asymétriques, puissance chinoise

extérieures d’une part (le pape et l’empereur du Saint Empire Romain Germanique), et internes d’autre part (seigneur féodaux). La puissance du Roi augmente à la fin du XIIIème siècle, suite au conflit entre le roi de France Philippe IV et le pape Boniface VIII. Pour lutter contre les seigneurs féodaux, 2 moyens principaux s’imposent : instaurer une administration soumise au Roi et autonome des seigneurs, et mettre en place une fiscalité autonome. • On peut remonter l’origines d’une administration

féodale et de plus en plus technique. 1285 : début du règne de Philippe IV Le Bel (1285-1314) : demande des contributions de plus en plus nombreuses. 1295 Philippe le Bel lève les subsides sur le clergé sans demander l'autorisation au Pape 1296 Boniface VIII refuse que le clergé paie quoi que ce soit mais des représailles du roi fait que le pape s'incline : Clericis laicos. 14ème : moyens de lutte contre les justices ecclésiastiques : subordination (Saisine du temporel, appel comme d’abus plutôt 15ème)

travers le corpus de justinien. L’enseignement de ce droit va quitter Bologne suite à des troubles militaires, pour s’installer à l’université d’Orléans, car Paris était protégé par la Super Speculam. En 1302 Philippe Le Bel s’oppose au pape Boniface VIII et tente de le tuer par l’intermédiaire de Guillaume de Nogaret. Bien qu’il échoua, le pape mourut 1 mois plus tard, et les papes suivants furent déplacés à Avignon sous la surveillance du roi de France, c’est ainsi que nous pouvons nous poser

empêchent toute nouvelle Croisade. La Terre sainte tombe définitivement aux mains des musulmans. Le pape Boniface VIII voudra restaurer toute l'autorité pontificale. En France, par exemple, il créera des évêchés sans l'accord du roi et prétendra même juger sa politique. Mais Philippe le Bel, soutenu par les trois ordres du Royaume, tient tête au Pape. Pour prévenir l'excommunication du roi, Boniface VIII est giflé et enlevé par Guillaume de Nogaret. De saisissement, le Pontife en mourra bientôt. Mais c'est