Bossey

pas confondre avec Samuel Bernard). Sa famille, d'origine française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse[5]. Son père ayant dû fuir Genève à la suite d'une querelle, Jean-Jacques est confié au pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève, au sud de Genève), où il passe deux ans (1722 - 1724). Son oncle le place ensuite comme apprenti chez un greffier, puis en 1725 chez un maître graveur. Jean-Jacques avait un frère, prénommé François, né le 15 mars 1705, qui semble

la chronologie des faits : en mettant en relation des épisodes distincts de sa vie, il en tire une loi générale sur ce qu’il est. Par exemple, dans le livre I, l’écrivain évoque sa période marquée par une tendance à voler, après l’injustice subie à Bossey, qui marque une rupture, une chute, ainsi que l’a analysé Jean Starobinski. A partir de cette accusation injustifiée (on reproche au jeune Jean-Jacques d’avoir cassé un peigne, alors qu’il est innocent), il se met à mentir, à cacher des choses, et

française, s'était exilée à Genève en 1549 à cause de la persécution religieuse. Abandonné à 10 ans par son père, il connait, livré à lui-même, une enfance, une éducation et des débuts difficiles. Il passe deux années chez le pasteur Lambercier à Bossey (au pied du Salève, au sud de Genève) (1722 - 1724). Son oncle le place comme apprenti chez un greffier, puis en 1725 chez un maître graveur. « Maman » Jean-Jacques quitte la Genève protestante à seize ans en 1728. C'est le curé de Confignon

la chronologie des faits : en mettant en relation des épisodes distincts de sa vie, il en tire une loi générale sur ce qu’il est. Par exemple, dans le livre I, l’écrivain évoque sa période marquée par une tendance à voler, après l’injustice subie à Bossey, qui marque une rupture, une chute, ainsi que l’a analysé Jean Starobinski. A partir de cette accusation injustifiée (on reproche au jeune Jean-Jacques d’avoir cassé un peigne, alors qu’il est innocent), il se met à mentir, à cacher des choses, et

présidé à la construction de son activité imaginaire. C'est aussi là que Rousseau va découvrir et aimer la lecture grâce aux ouvrages laissés par sa défunte mère. Délaissé, son frère ainé s'enfuit et ne donnera plus jamais de nouvelles. - Le séjour à Bossey: Chez le pasteur Lambercier de 1722 à 1724 (et non de 1720 à 1724 comme l'indique Rousseau). L'enfant est séparé des siens, mais l'univers dans lequel il vit prolonge son impression de paradis familial. Cependant, plusieurs expériences fondatrices

heureux. Elle prend une forme sensuelle et gourmande ou une forme pastorale & fait voir la campagne à travers certains clichés empruntés à des lectures romanesques. Le paysage campagnard est syn de simplicité, d’innocence & d’abondance. La nature de Bossey est liée à l'innocence de l'enfance, à une atmosphère paisible. La nature champêtre est prodigue. Rousseau la voit toujours abondante et nourricière. Il jouit de cette simplicité avec autant de sobriété. 2. L'écriture autobiographique devient alors

d’un bonheur perdu et des premières avancées de la destinée. Les premiers souvenirs, la conscience de soi apparaissent à travers les lectures faites avec son père. Là est la source de son esprit «libre et républicain», nourri des auteurs latins. À Bossey, où il est mis en pension avec son cousin chez le pasteur Lambercier (1722), Rousseau découvre la campagne, l’amitié, mais aussi une sensualité trouble, source de frustrations et de complications durables, qui annonce et explique les échecs à venir

ans se sont passés … prolonger mon plaisir » Situation et présentation du passage - suite à l’évocation du paradis de Bossey - perte de ce paradis marquée par deux épisodes fondamentaux : le peigne cassé + la fessée - Passage écrit dans le système du Discours : réflexion, retour en arrière du narrateur adulte qui évoque au moment de l’écriture les souvenirs heureux de Bossey. Reviviscence par la mémoire de ce passé au moment de la narration Lecture Annonce du plan I Les modalités de la

Social de J.-J Rousseau Le parcours religieux du penseur Jean-Jacques Rousseau est pour le moins atypique. Né en 1712 citoyen de la République réformée de Genève, avant d’être confié à ses dix ans, au pasteur Lambercier dans le village champêtre de Bossey. Il y reçoit une éducation dont il n’a rien oublié, d’un homme « fort raisonnable ».1 Six ans plus tard, au contact de Mme de Warens, il se convertit au Catholicisme, et c’est seulement 26 ans plus tard, en 1754, qu’en retournant à Genève, il reprend

sa mère dès sa naissance, fut d’abord élevé par son père qui lui faisait lire avec lui des romans d’aventures et les Vies de Plutarque. Puis il le confia pendant deux ans à son oncle, M. Bernard, qui le mit en pension chez le pasteur Lambercier, à Bossey. Lenfant revint à Genève et fut placé comme apprenti chez un graveur. Mais un jour, pour ne pas s’exposer à un châtiment mérité, il se rendit chez le curé de Confignon, petit village à deux lieues de Genève, et lui déclara qu’il voulait se convertir