Boucherie Héroïque

et dévalorisation de la thèse adverse...). Les auteurs essaient d'agir sur l'opinion des lecteurs, Voltaire utilise l'ironie à travers les antiphrases : « Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si ordonné que les deux armées. » et « boucherie héroïque » et l'image du son des percussions des deux armées : « une harmonie telle qu'il n'y en a jamais eu en enfer ». Ou Guy de Maupassant avec l'ironie sur le plaisir de tuer, sans raison : « Nous avons vu tuer des chiens enchaînes devant la porte

LA VALORISATION DE LA GUERRE :   UNE VISION ESTHETIQUE ET « PHILOSOPHIQUE »   Le texte s’ouvre sur une vision esthétique, celle des armées rangées en ligne de bataille. L’accent est mis sur l’aspect héroïque et sur une vision « philosophique » qui permet la justification de la « boucherie ».   a)      L’aspect esthétique :   –        Les termes valorisants : quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si » (l.1), allant de la beauté à l’ordre, en passant par l’élégance et la lumière

moyens pour survivre, il doit subir une punition à la suite d'une promenade interdite. Il demande la faveur du roi des Bulgares pour se faire casser la tête, et il se fait soigner par un grand chirurgien. Chapitre 3 : Il est témoin d'une boucherie héroïque entre les troupes arabes et bulgares, il déserte et découvre, en Hollande, l'intolérance. Mais il rencontre Jacques, un anabaptiste qui lui donne à manger et de l'argent. Chapitre 4 : Candide retrouve Pangloss que la vérole a défiguré. Pangloss

I.La valorisation de la guerre : un aspect esthétique et « philosophique » Le texte s’ouvre sur une vision esthétique : celle des deux armées rangées en ligne de bataille. L’accent est mis sur l’aspect héroïque et sur la vision philosophique qui permettent la justification de la « boucherie ». 1.L’aspect esthétique de la guerre Le combat se présente comme une fête, un spectacle, de par l’utilisation du champ lexical de la musique : « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours

existe, et que Dieu y est indifférent. Il s’attaque donc à la violence présente due à l’homme et dénonce les absurdités comme les châtiments corporels ou comme l’armée et ses « héros » qui sont respectés s’ils tuent énormément. L’expression « boucherie héroïque » en est l’exemple. Les maintes critiques de Voltaire m’ont porté à remettre en question mon jugement sur les coutumes de l’époque. Il critique notamment la religion avec son intolérance pour tout ce qui était déjà montré du doigt. Les vœux

banalisation apparente de la réalité atroce de cette guerre. Où nous avons « à peu près six mille hommes » ; « quelques milliers d'hommes » qui montre l'ironie de Voltaire. Dans ce même chapitre, Voltaire montre l'ironie également dans l'oxymore « boucherie héroïque » où il met en évidence que plus les rois massacrent des soldats mieux ils se portent. B) L'apologue est une texte plus attractif que l’essai, puisque l'essai est direct contrairement a l'apologue qui est un texte narratif fictif. Touts

l’écrivain critique cette idée optimiste en laissant croire que ces philosophes sont peureux. Devant toute ce décors violent, sanglant et traumatisant, le jeune « [c]andide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. » (l. 7-8) De cette comparaison, Voltaire laisse apercevoir que les philosophes n’ont pas foi envers leur propre philosophie, qu’ils propagent, elle n’est pas concevable face à la réalité. Le monde est bel et bien rempli d’injustices, le mal

Notre analyse verra un discours apparemment favorable à la guerre qui se transforme en discours accusateur. I-Le discours apparemment favorable a la guerre : Voltaire utilise un registre épique, on y trouve les mots en rapport avec le héros (héroïque,...), des verbes d'action (renverser, aller,...), utilisation d'hyperboles et d'accumulations. Voltaire fait aussi un vision esthétique de la bataille qui ressemble a une parade, il utilise des termes laudatifs (beau,...) associes au mot « si ».

l’épique est parodié pour une approche ironique de la scène. Arrive alors la conclusion de ce premier passage relatant de la découverte de la guerre par notre jeune héros la fuite d’abord mais surtout l’image qui restera en mémoire, l’oxymore « boucherie héroïque » qui résume parfaitement le paradoxe et l’ironie qui motive ce passage. II. 2ème mouvement : les conséquences de la guerre Le lecteur quitte donc le champ de bataille pour suivre le héros un peu plus loin, on suggère d’ailleurs la fin

des cadavres régnante.. . « Des tas de morts et de mourant »l12. En dernier lieu, il aborde, à l’aide d’oxymores, la stupidité des troupes qui n’ont comme seule connaissance la barbarie : bien sûr, pour elles, la guerre est une boucherie, en outre, une « boucherie héroïque »l9, les soldats, dans les deux camps sont acharnés. Enfin Voltaire veut dans son œuvre montrer les limites de l’optimisme à l’aide des registres qu’il utilise. Ainsi lorsqu’il décrit avec précision des villages en flammes, avec