Bouffon

soulage * Lutter contre l’ennuie ou le surplus * Montrer sa révolte * Dénoncer la stupidité de l’homme * Apporter un message, une réflexion * Affaiblir la réalité et les choses qui nous blessent * Libérer la société : les bouffons, les comiques et les humoristes ont le droit de rire de tout et de dire tout ce qu’ils veulent parce ce c’est leur image. * Dire du mal à notre place : dans notre société, il est essentiel que des gens abordent les sujets qui nous affectent

Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très-vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S'ennuie avec ses chiens comme avec d'autres bêtes. Rien ne peut l'égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d'atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d'impudique toilette Pour tirer un souris de ce jeune

Le théâtre peut chercher à faire rire le spectateur, couramment nommé théâtre comique, il englobe plusieurs variantes dont la farce, où le comique de geste, de répétition ou de situation est très employé et la parodie, où le bouffon, personnage dont l’emploi est de faire rire par des gestes et plaisanteries de mauvais gout est utilisé pour provoquer les éclats de rire des spectateurs. Dans les  fourberies de Scapin  de Molière, nous assistons à une scène où le valet, Scapin, veut se venger de son

professionnelle. Il va écrire les premiers canevas de l’histoire (le canevas est un bref schéma qui énonce les lignes principales de la trame) et fixer les traits de certains personnages connus de la future Commedia dell’arte : le vieil avare et le bouffon fantasque. Mais sa troupe n’est encore composée que d’amateurs, c’est tout de même déjà un grand pas vers la Commedia de’ll Arte. La commedia dell’ Arte : • En 1545, à Padoue, en Italie, huit acteurs de la « compagnie fraternelle » signent

consultation Sous ses airs d’incorrigible séducteur , Don Juan reflète aussi une certaine maladresse dans sa pratique pour séduire les femmes . Afin de flatter la paysanne de ses atouts physiques , Don Juan tend à examiner cette dernière de manière fort bouffonne . En effet , la référence à des «  dents […] amoureuses «  tranche avec le lexique des parties du corps féminin valorisées . L’usage de l’impératif à répétition telle que « haussez «  « ouvrez «  « tournez vous «  ainsi que la répétition de l’interjection

manipulateur dont l'orgueil ne peut être bafouer. Au dessus de tout le monde il se moque. Le rire est le propre de l'Homme, inné, c'est un comportement réflexe exprimé depuis toujours. Les grands humoristes d'aujourd'hui sont les bouffons des rois d'hier. « Un roi sans bouffon est un roi sourd et aveugle » cette phrases de Y.Deray et L.Guez résume en une phrase le poids du comique dans la direction de la société. Leurs place, dans l'ancien temps, étaient la plus primé : à l'égal de celle du roi car comme

ne se laisse pas prendre au jeu : il prend ses distances. Les didascalies le prouvent «  il saute de joie, riant à genoux » ; de même que les interjections « Oh,oh,oh,oh ! »..  « Ah,ah,ah ». Il n’est pas dupe : «  nous sommes aussi bouffons que nos patrons » ( bouffons = ridicules).Il est donc « plus sage », car il ne se prend pas au sérieux . Cléanthis , en revanche, n’apprécie pas ces interventions : elle n’est pas consciente de l’aspect thérapeutique du rire «  vous gâtez tout ». Le comique

été volé par Anastase, le singe du ménestrel Anicet. Emilie se lance à sa recherche mais voilà que le château est attaqué par le baron Anselme qui a bientôt le dessus. Guillaume est fait prisonnier sous les yeux d’Emilie qui se fait passer pour le bouffon. Il faut absolument attraper le singe mais celui-ci refuse de se laisser prendre. Anselme découvrant la supercherie de la fillette, la condamne au bûcher. Anicet qui a réussi à retrouver le crayon le fait parvenir inextremis à Emilie. Celle-ci dessine

didascalie ; il se moque , se rit des maîtres ; « Nous sommes aussi bouffons que nos patrons , mais nous sommes plus sages  » Marivaux a créé une deuxième scène , en inter changeant les rôles .Le théâtre dans le théâtre met en lumière , grâce aux travestissements et la caricature de la scène d’amour , la véritable nature du mépris des nobles dont le discours artificiel ( bouffons= grotesques , ridicules) se distingue de l’authenticité( sagesse , raison

conte), il est d’origine picarde. La farce date du 15ème siècle et est tirée des fabliaux populaires. Au Moyen Age, elle servait d’intermède aux Mystères ou Miracles (représentations très longues et sérieuses du théâtre religieux). La farce est bouffonne, courte, souvent simpliste et grossière. Farces et fabliaux mettent en scène des personnages typés de la vie de tous les jours qui trichent, mentent, se trompent, volent … Le jeu des farceurs est exagéré, pour faire passer les effets comiques au