Britannicus De Molière

doit elle aussi se dérouler à cet endroit. Ce sont les personnages qui se déplacent. Lorsque des actions se passent à l'extérieur, le dramaturge a recours à un procédé qui consiste à faire raconter les évènements par les personnages. Dans Britannicus (1664) de Racine, toute la pièce se déroule dans une pièce du palais de Néron à Rome. L'unité de temps oblige la pièce à se dérouler dans un intervalle fictif de vingt-quatre heures. Cela est fait pour éviter les ellipses trop nombreuses, et

seulement indicative : - Molière, Tartuffe,IV, 5 (fin),6, scène où Orgon est caché sous la table. - Beaumarchais, Le Mariage de Figaro,II, 12 scène où Chérubin est caché dans le cabinet de la Comtesse. - Hugo, Angelo, tyran de Padoue : extrait de la 2ème journée, scène 5 où Catarina a caché son amant Rodolfo dans son oratoire. Elle y est surprise par la maîtresse de son mari, la Tisbe. - Racine, Britannicus, II, 6 Néron assiste caché à l’entretien entre Junie et Britannicus. - Edmond de Rostand

sa forme comique comme sous sa forme tragique. Les représentations ont lieu dans le cadre de fêtes religieuses en l'honneur de Dionysos : les Grandes Dionysies. Mais des auteurs comme Molière ou Sartes l'ont détourné de sa fonction première,sacrée,de distraction pour l'utiliser comme outil de dénonciation. Molière se donne d'ailleurs pour but d'« attaquer par des peinture ridicules les vices de (son) siècle » comme il l'écrit dans la préface de Tartuffe. Cela amène donc à se questionner sur la fonction

public dans un univers imaginaire pour le temps de la représentation. La comédie-ballet pratiquée par Molière dans Le Bourgeois Gentilhomme par exemple est un divertissement, une fête jouée par les personnages avec beaucoup d’allégresse entre chaque acte ou encore à la fin de la pièce, lors de l’intronisation de M. Jourdain en « mamamouchi » qui se termine en « divertissement » (le mot est de Molière) pour le comte du faux grand Duc, altesse Turque. Mais le divertissement, qui fait vivre des émotions

frères ennemis par Molière et sa troupe (palais royal) = succès médiocre + malédiction (Sainte-Thècle) 1665 : représentation d’Alexandre, à la fois chez Molière et à l’Hôtel de Bourgogne => trouble avec Molière. 1666 : critique de Pierre Nicole (ancien maître) => Lettre à l’auteur des Hérésies imaginaires et des deux Visionnaires = les derniers liens avec Port-Royal rompus. 1667 à 1677 : période de grands chefs-d’œuvre : - Andromaque (1667), - Plaideurs (1668), - Britannicus (1669), - Bérénice

Royaume de France Mort le : 21 avril 1699 (à 59 ans) Paris, Royaume de France Mouvement classicisme Genres : tragédie essentiellement, comédie 1658, Racine fréquente les milieux littéraires et mondains (il rencontre La Fontaine vers 1660, Molière en 1663 et Nicolas Boileau) devient dramaturge : vers 1664 premier grand succès : Andromaque 1667. reçu à l’Académie française en 1673. En 1677, Racine rompt avec le monde théâtral et devient avec Boileau, historiographe du roi Louis XIV

son personnage du Horla (1887). Héritier d’une charge de tapissier du roi, il délaisse cette tâche pour le théâtre. Né à Paris où il découvre la farce, il quitte la capitale pendant treize pour devenir comédien et metteur en scène sous le nom de Molière. Remarqué par le roi, il devient l’auteur de grandes comédies satiriques : Dom Juan (1665), Le Misanthrope (1666), L’Avare (1668) et Le Tartuffe (1669), mais aussi de comédies ballets (_l’Amour médecin_, 1665) ou de farces. Malade mais comédien jusqu’au

et en vers (1506 alexandrins) de Racine représentée pour la première fois le 21 novembre 1670 à l’Hôtel de Bourgogne, avec sa nouvelle vedette Marie Champmeslé dans le rôle-titre. L'épître dédicatoire est adressé à Colbert. Quoique la troupe de Molière ait joué Tite et Bérénice de Corneille juste une semaine plus tard, et que Racine eût pu profiter de la romance avortée entre Louis XIV et Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin (« Vous êtes empereur, Seigneur, et vous pleurez ! », acte IV, scène

faisant jouer La Thébaïde en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV mais il se brouille avec Molière. Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Élu à l'Académie française en 1672, et parvenu au faîte de la gloire

en 1664 et Alexandre le Grand en 1665, qui est son premier succès et qui lui vaut le soutien du jeune roi Louis XIV mais il se brouille avec Molière(pour une histoire de mise en scène). Le succès d'Andromaque en 1667 ouvre une décennie de grande création où l'on trouve à côté d'une unique comédie (Les Plaideurs en 1668) six grandes tragédies : Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677). Auteur à succès mais ébranlé par les cabales