Bruit de fond

et inquiet il voit défiler devant lui ‘un homme’ ‘ des autres dos carrés’, ‘la marée des conques’. On a ainsi le sentiment d'être englouti par le nombre. Le singulier se fond dans le pluriel: « le dos parmi d'autres dos », la « gabardine grise, parmi des gabardines grises », le bruit des « souliers» parmi le bruit des k castagnettes». En ce qui concerne les chaussures des citadins, on passe du claquement des souliers du passant, aux « castagnettes», au C « claquement d'un millier de coques

gisait au fond de la boue et la merde, le rire cessa brusquement. Sa tête était tordue d’un angle bizarre, et son visage était couvert de sang. Pire encore, elle ne bougeait pas. Il n'y avait rien que les enseignants pouvaient faire pour elle. Carmen était morte. Quand la police arriva et descendit dans les égouts, ils ont déterminé qu'elle c’était cassé le cou. Son visage avait été arraché quand elle avait frappé l'échelle et son cou cassé quand elle avait atterri sur la tête au fond. La police

ouverture de tombe ; Les ténèbres sans l'arche et l'eau sans la colombe ; Les nuages ayant l'aspect d'une forêt. Un esprit qui viendrait planer là, ne pourrait Dire, entre l'eau sans fond et l'espace sans borne, Lequel est le plus sombre, et si cette horreur morne, Faite de cécité, de stupeur et de bruit, Vient de l'immense mer ou de l'immense nuit. L'œil distingue, au milieu du gouffre où l'air sanglote, Quelque chose d'informe et de hideux qui flotte, Un grand cachalot mort à carcasse

e qui se joue aussi avant le langage, avant le chant, avant le bruit, de ce que Pascal Quignard nomme une « nudité sonore », de ce qui fut avant le langage, l’articulation, de ce qui reste caché au fond de nous sous le « linge » des bruits que nous faisons : « quelques sons et quelques gémissements plus anciens », ce que les linguistes, après Lacan, appellent du nom de « lalangue », cet état premier de l’être humain, avant l’acquisition du langage, où le « bébé » ne fait pas encore la différence

finissant, nous flânons à l’orée d’un bois. L’atmosphère est légèrement orageuse et les taons harcelants. Cependant vous êtes paisible, loin du clan, de la tribu, du groupe, de la famille. Enfin seul avec vous-même. Soudain, dans les fourrés, un bruit vous surprend… Est-ce un mulot, une couleuvre, une caille, un faisan ? Trop occupé à savourer les mûres gorgées de soleil, vous n’y prêtez guère attention. Mais le remue-ménage persiste. Curieux, vous avancez le pied dans le fourré au sein duquel un

sont d’époques, sobres, et en relation avec la personnalité et la classe sociale des personnages. Journaliste : Et concernant les sons et la lumière, qu’avez vous choisi ? Jean Ferdou : J’ai ensuite décidé de mettre un bruit de fond reprenant le chant des oiseaux, le bruit de la nature, pour rester dans le thème de la maison de campagne. La lumière est très sobre, rappelons nous que nous sommes au XVIIIème siècle, donc il ne faut pas trop d’extravagance pour la lumière. Journaliste : Que

mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer . » Portrait en action qui est révélateur du portrait psychologique du père Roland et qui montre son obsession pour la pêche . « dès que je sens de l'eau sous moi, je ne pense plus qu'au poisson . » _ Point de vue interne pour décrire la plaisir du pêcheur «  en jetant un coup d’œil bienveillant sur le panier où le poisson capturé par les trois hommes palpitait vaguement encore, avec un bruit doux d'écailles gluantes et de nageoires

éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes. Recueil de vers,1628,Pierre de Marbeuf XVIIe Une nuit qu'on entendait la mer sans la voir Quels sont ces bruits sourds ? Ecoutez vers l'onde Cette voix profonde Qui pleure toujours Et qui toujours gronde, Quoiqu'un son plus clair Parfois l'interrompe... - Le vent de la mer Souffle dans sa trompe. Comme il pleut ce soir ! N'est-ce pas, mon

Derrière elle, un taureau, impassible, image de la cruauté et de la force brutale. À droite du tableau, trois femmes désarticulées pleurent ou hurlent dont le personnage de la mère qui reprend le thème du Massacre des innocents de Nicolas Poussin. En fond de tableau, des formes géométriques sombres évoquent des immeubles effondrés. En bas, une tête d'homme et un bras coupé tient une épée brisée. Seule minuscule trace d'espoir, une main porte une toute petite fleur. Gino Severini (1883 – 1966) futuriste

ans d’existence. Chapitre I Le commencement Tout commença ce jour-là, il faisait froid, la neige recouvrait le paysage. Noël était passé et avec lui le nouvel an. Tout était silencieux, enfin presque le seul bruit qui pouvait troubler ce repos était le bruit de ses pas sur la neige. « La maison n’est plus très loin » se dit-elle. Le sang qui coulait le long de sa blessure commençait à sécher. Si seulement, elle ne s’était pas fait repérer quand elle chassait, mais les chasseurs