Bruit de fond

ISBN 978-2-7609-0657-0 LAURENT GAUDÉ Ouragan roman ACTES SUD Extrait de la publication pour Alexandra Extrait de la publication Extrait de la publication Le vent hélas je l’entendrai encore nègre nègre nègre depuis le fond du ciel immémorial AIMÉ CÉSAIRE, Corps perdu. (…) lorsque tout est achevé, on répond avec l’ensemble de sa vie aux questions que le monde vous a posées. Les questions auxquelles il faut répondre sont : Qui es-tu ? Qu’as-tu fait ?… A qui es-tu resté

Beaumarchais, Le mariage de Figaro, Acte II, scène 13 et 14, 1784 Scène 13 Le Comte, La Comtesse, Suzanne entre avec des hardes et pousse la porte du fond. LE COMTE. – Ils en seront plus aisés à détruire. (Il parle au cabinet.) Sortez, Suzon, je vous l’ordonne ! (Suzanne s’arrête auprès de l’alcôve dans le fond.) LA COMTESSE. – Elle est presque nue, monsieur ; vient-on troubler ainsi des femmes dans leur retraite ? Elle essayait des hardes que je lui donne en la mariant ; elle s’est enfuie

la nature et la vie en général ne sont rien d'autre que ce qui est, une chaise est une chaise comme le bruit d'une pierre qui tombe dans un lac n'est rien d'autre que la rencontre de ses deux éléments. A l'origine profondément dérangé par les bruits de la ville, Cage va finir par s'en inspirer et même s'en nourrir, c'est ce qui explique la présence de bruits du quotidien dans sa musique, ces bruits qui en général nous irritent doivent pouvoir faire l'objet d'une méditation, d'une contemplation, c'est

Appareillons! Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre, Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons! Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte! Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau, Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe? Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau! « BRISE MARINE » de Stéphane MALLARME (1842-1898) La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres.  Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres  D'être parmi l'écume

du satanisme, un ricanement. Le quatrième, qui se place dans le palais de Don Juan, serait éclairé d’une autre lumière, où le visage du libertin s’éclairerait de reflets rouges. Alors, tout se mêlerait de bouffonnerie, mais elle s’inscrirait sous un fond d’ironie sèche qui ne serait plus du tout celui des premiers actes. Le cinquième ferait à peine rire : Don Juan hypocrite, le spectre, le coup de foudre final. On oublierait la farce si Sganarelle ne se chargeait pas de nous rappeler que tout cela

se place à ses pieds, comme un félin prêt à surgir sur sa proie, se rapproche, se rapproche encore, recule un bref instant de peur d'avoir été découvert puis saisit la Jeune Fille, la serre, l'étrangle et la jette du haut de la falaise dans un bruit sourd. Un corps enveloppé dans un drap gît dans une lumière froide. Le Corbeau se précipite en bas non pour s'inquiéter de sa santé mais pour sortir ses marionnettes et mimer la chute du corps et sa décomposition. Il s'en amuse. « Une femme tombée

esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image; Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur Se distrait quelquefois de sa propre rumeur Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets: Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes; O mer, nul ne connaît tes richesses intimes, Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets! Et cependant voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans

dès les premières minutes (voire dès les premiers plans) : avec ses immeubles, ses terrains vagues et ses anciennes usines désaffectées, le décor plante une situation bien particulière : la trame de vie d'une adolescente en quête de réponses, avec un fond de paysage urbain, les violences et insultes, la misère : la réalité sociale des classes moyennes ouvrières dans le monde moderne. Tout d'abord, cette œuvre est ancrée dans le courant du réalisme. En effet, elle montre le réel sans l'idéaliser et

faire des courses de folie, poser des bombes ou faire des batailles de tomates !! Sur Blablaland, l'ennui n'existe pas... Blabla Tchat, jeu monde virtuel : farwest.jpg tchat Bienvenue au Far West ! Une balle vient de siffler à mes oreilles ... le bruit d'un cheval au galop qui s'éloigne dans le désert Western ... Plus de doute, les Bandits attaquent Blablaland !!! J'accroche mon insigne sur mon chapeau et me voilà lancé à ses trousses !! Aidé par mon fidèle Mustang, je ne tarderai pas à le rattraper

entre indigents,Grondent, au fond des cours, toujours,Les haletants battements sourdsDes usines et des fabriques symétriques.Ici, sous de grands toits où scintille le verre,La vapeur se condense en force prisonnière :Des mâchoires d'acier mordent et fument ;De grands marteaux monumentauxBroient des blocs d'or sur des enclumes,Et, dans un coin, s'illuminent les fontesEn brasiers tors et effrénés qu'on dompte.Là-bas, les doigts méticuleux des métiers prestes, A bruits menus, à petits gestes,Tissent