Burqa

Algérie. Elle était persuadée que le port du voile serait une option sûre, voire obligatoire. Les réponses qu’elle a reçues montrent qu’il y a une ouverture et de la diversité dans l’habillement des femmes. Certaines portent l’hidjab, d’autres la burqa, mais la plupart sont habillés avec des jeans. Il n’y a pas d’obligations du port du voile, mais il semblerait qu’une certaine sobriété est tout de même de mise. Les avis diffèrent quelque peu, mais en général les intervenantes (ce sont principalement

accordant une recrudescence des pouvoirs de l’État dans le cadre de son statut d’État providence tend à supplanter l’État de droit. En effet, l’État est entré dans le quotidien en se posant comme arbitre. Par exemple, en interdisant le port de la Burqa dans les lieux publics, l’État ne remet-il pas en question le principe de liberté de culte ? Portant ainsi atteinte à un principe établi par la souveraineté populaire dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 ?

Khaled, et on ne s'intéresse plus à l'utopie de l'Etat islamique. Les "salafis" se concentrent sur la défense des signes et valeurs religieuses mais n'ont pas de programme politique : ils sont absents de la contestation où l'on ne voit pas de femmes en burqa (alors qu'il y a beaucoup de femmes parmi les manifestants, même en Egypte). Et puis d'autres courants religieux qu'on croyait en retrait, comme le soufisme, fleurissent à nouveau. Cette diversification du religieux sort aussi du cadre de l'islam,

la Troisième République B/ La laïcité dans la Constitution de 1958 1) La notion de laïcité 2) La laïcité, à l’école publique : une limitation de la liberté religieuse C/ L’actualité de la question: la prohibition du port de la burqa Chapitre II - L’Etat comme institution Section I – La distinction entre l’Etat et les gouvernants §1) La dissociation de la fonction publique et de la personne privée A/ La souveraineté comme puissance perpétuelle

c'est rependu dans les pays du golfe Arabo-Persique et dans l'ensemble du monde sous l'influence de l'islam wahhabite. Le Sitar ressemble beaucoup au Niqab à la seul différence qui recouvre entièrement le corps y compris les yeux. De plus, il y a la Burqa, voile intégrale afghan symbole du régime des talibans en Afghanistan qui ont rendue le port de ce voile obligatoire. Pour finir, on retrouve en Iran le Tchador, c'est une grande pièce de tissu généralement noir qui laisse apparaitre le visage.

d’après certains par un retour à des pratiques religieuses incompatibles avec les principes de la République. D’où les débats et les lois récentes portant sur les signes religieux (le débat a en fait porté sur le " foulard islamique ") et sur la burqa. Jean-Christophe Delmas 4 

de dénigrer les autres cultures comme celle des pays arabes. Il semble aujourd’hui que le débat sur l’identité nationale dérive sur celui de la tolérance face à la religion musulmane. L’autorisation de la construction de minarets et le port de la burqa sont remis en cause. Certes la laïcité de la République française peut justifier ces débats, mais l’apparition de ces derniers dans le cadre d’un questionnement sur l’identité française peut exposer la France à une hausse des tensions entre ses différentes

de la loi cesse, car même si les parlementaires décident de ne pas saisir le conseil constitutionnel, un citoyen profitera de la 1ère occasion pour saisir une juridiction ordinaire et remonter au conseil. Exemple : loi du 11 octobre 2010, loi anti burqa adoptée dans des conditions juridiquement discutées et discutables, on a saisi le conseil constitutionnel aujourd’hui car la question allait forcément revenir et qu’elle allait contester son amende devant le tribunal de Police => saisi du conseil constitutionnel

quatre activistes de Femen, en tenue de soubrette (allusion au métier de chambrière de Nafissatou Diallo), mènent une action devant le domicile parisien de Dominique Strauss-Kahn.
 Mais aussi le 31 mars 2012, des activistes de Femen manifestent en burqa à Paris sur le Parvis des droits de l'homme puis retirent le vêtement jugé infamant afin de se présenter seins nus pour défendre la liberté des femmes musulmanes dans le monde. 
 Et même le 3 octobre 2012, où sept militantes se rendent devant la Vénus

un voile uni cachant l’intégralité de la chevelure, parfois avec une partie du visage (Yémen), les mains, voire le corps entier, un masque rigide (parfois fait de cuir) dans certains pays du golfe Persique et certaines zones du Pakistan, jusqu'à la burqa en Afghanistan. Dans les sociétés musulmanes modernes, on observe parfois une levée partielle ou totale de cette obligation, et en particulier son absence dans la loi, voire l’interdiction du voile dans certaines situations professionnelles (Tunisie