Bérénice Racine Classicisme

institutions politiques. Hugo ne fait pas dans la nuance et poètes et grammairiens de l’âge classique se retrouvent symboles de cet arbitraire linguistique : Vaugelas est chef d’un « bagne Lexique » (v. 53) où il frappe les mots d’infamie tandis que Racine fait preuve de morgue tout aristocratique. Si donc les principes monarchiques informent jusqu’aux mots et à la création littéraire, la révolution poétique hugolienne a vocation à libérer ceux-là et celle-ci au fil de vers qui multiplient les images

roman, on peut en retenir une (maxime 72) : « Si l’on juge de l’amour par la plupart de ses effets, il ressemble plus à la haine qu’à l’amitié. » Comparaison avec Racine On peut mettre en parallèle : – la structure de l’action tragique ; – le caractère fatal des passions (proximité entre La Fayette, La Rochefoucauld et Racine, autour de l’esprit janséniste) ; – le paradoxe insurmontable innocence / culpabilité. La princesse est innocente du point de vue de ses actions, mais infiniment coupable

espagnol, jeune3 et beau4, il est méchant homme d'une insolence totale, parfois violent. Dom Juan manie avec aisance l'ironie et le sarcasme, l'impertinence et l'offense, l'irrévérence et l'irrespect. Il personnifie une lutte impitoyable entre le classicisme et le baroque. Tel Prométhée, il se libère par la mort, en entrant dans la (dé)mesure triomphante. Un personnage transgressif Dom Juan, c'est la transgression des mœurs parce qu'il est séducteur il ne respecte pas le mariage. Il séduit les femmes

de Marbeuf ou Saint-Amant, et le théâtre, influencé par les auteurs espagnols (par exemple l'Illusion comique de Pierre Corneille). Durant la période de transition qui va de 1630 à 1661, le baroque, bien que peu à peu supplanté déjà par le classicisme, continue encore à jouer son rôle. Il est présent dans le courant précieux, le courant burlesque et le courant libertin . Cependant ces trois courants ne se confondent pas avec le baroque, mais chacun développe, de façon privilégiée, un de ses aspects

différentes tentatives de résurrection seront des échecs : ex : La Franciade, Ronsard, 1572, restera inachevée, 4 chants au lieu des 24 prévus. Idem : Chapelain : Les Doctes ou Voltaire, La Henriade, 1723. Epoque romantique (du préromantisme au classicisme à l’académisme), lyrisme collectif, nouvelle tentative de restauration de l’épopée qui sera d’abord académique : 1809 : Chateaubriand, Les Martyrs ou encore : Lamartine, Jocelyn (projet d’une épopée intime, env 8000), V.Hugo, La légende des siècles :

scène) ; La Voix humaine de Jean Cocteau (la pièce consiste en un long coup de téléphone dont le spectateur ne voit et n’entend qu’un seul des interlocuteurs). – En début de pièce : Les Guêpes d’Aristophane ; Cinna de Corneille ; Les Plaideurs de Racine ; Antigone d’Anouilh. CORRIGÉ DE LA QUESTION • Le théâtre présente une situation d’énonciation complexe, du fait de la présence d’un public. Cette convention se complique parfois de formes qui brisent les conventions du genre, notamment le monologue

plupart des pays africains accèdent à l'indépendance quoique sa rédaction remonte bien avant cette période, c'est-à-dire à l'époque coloniale. Il s'inspire de l'expérience vécue à cette époque par de nombreux étudiants noirs écartelés entre leurs racines et l'éducation véhiculée par l'école occidentale. Au plan littéraire, cette époque reste encore marquée par le courant de la Négritude. C. Analyse du paratexte 1. La première de couverture L'édition "10/18" est illustrée par un élément essentiel

l'intérieur des limites métriques (à l'intérieur du vers et des hémistiches) et ne forme de mesures rythmiques ni d'un vers à un autre, ni d'un hémistiche à un autre, même si le sens incite à d'autres regroupements. Bérénic/(e) à mes vœux // ne serait plus/ contrair(e) (= 3/3//4/2) - Racine - Cependant certains vers font exception à partir de Victor Hugo. Ce sont les vers improprement appelés trimètres romantiques (effectivement leur caractéristique est rythmique et non métrique). Dans ces vers, le

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Phèdre’’ (1677) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 3) l’intérêt de l’action (page 7) l’intérêt littéraire (page 11) l’intérêt documentaire (page 20) l’intérêt psychologique (page 22) l’intérêt philosophique (page 33) la destinée de l’œuvre (page 35) l’étude de la pièce, scène par scène (pages 44-95). Bonne lecture ! RÉSUMÉ Acte

l'idéal classique suit des règles strictes qui doivent aboutir à une perfection formelle, reflet d'une beauté universelle et intemporelle. L'apogée du classicisme correspond à l'aboutissement de l'absolutisme, c'est-à-dire à la première moitié du règne de Louis XIV (1660-1685).Mais cette lente évolution qui semble aller du baroque des années 1600 au classicisme du Roi-Soleil n'est qu'apparente. Ces deux sensibilités s'interpénètrent et se fécondent. Au coeur de la période baroque, Malherbe pose déjà les