Callicles Les Lois

effectivement fière allure et que toutes leurs manifestations signifiaient l’assurance de leur force. (Voir la mise en scène éloquente de Jacques Weber(1997)dans sa version cinématographique de Don Juan ) ; mieux nourris et éduqués à se sentir au-dessus des lois, c’est comme si les nobles n’appartenaient pas à la même humanité que le peuple. Ils sont plus grands, plus fiers, plus beaux. Nietzsche remarque que l’origine même du langage est à rapporter à un acte d’autorité des puissants : nommer c’est symboliquement

devant la loi. Le contrat social apparaît comme l’expression de la sociabilité naturelle des hommes puisque imaginés sans sociétés ni lois, les hommes seraient obligés de s’associer et d’instaurer le droit. Si la vision de Locke peut apparaître aux antipodes de celle de Hobbes au sens où il pose l’état de nature comme un état de paix, une société qui reste régie par des lois naturelles que les hommes connaissent par la raison, il n’en définit par moins la nécessité du contrat. Dans cet état de nature,

culturel. Puisque ce qui est naturel ne dépend pas de notre vouloir, on peut supposer que, dans des conditions identiques, il aura lieu de la même manière. Ainsi tous les hommes (et pas seulement eux) respirent, et apparemment le font selon les mêmes lois physiologiques. Par contre les hommes s'habillent de manières très différentes selon les sociétés, les époques, éventuellement les groupes sociaux, et certains mêmes ne s'habillent pas. La notion de nature semble donc devoir être caractérisée

louanges n’était pas Athènes, mais bien Sparte (1). Xénophon n’achève-t-il pas le chapitre  x de son traité La Constitution des Lacédémoniens par ces mots : « Tout le monde loue ces institutions » ? Le législateur sans doute mythique qui donna ses lois à la cité du Péloponnèse n’est autre que ce Lycurgue dont Plutarque rédigea une louangeuse biographie dans l’une des plus connues de ses Vies parallèles. Or Lycurgue est censé avoir vécu au IXe siècle avant notre ère. Pour avoir une idée de la

plus étranges. Ainsi, seuls les besoins, naturels, pourraient se voir assigner un objet ; le désir, en revanche, étant culturel, serait essentiellement sans objet propre, car susceptible de vise n’importe quel objet. Cependant le psychisme aussi a ses lois, et il est possible de les étudier : c’est ce que font la psychologie et la psychanalyse. Au niveau le plus fondamental, on peut récuser l’idée que le désir ait un objet prédéterminé, intrinsèque. Au fond le désir n’est rien de plus qu’une énergie

nous représentons le monde de manière figée car notre intelligence n’est pas assez dvp pour se représenter le dynamisme du vivant. LA MATIERE ET L’ESPRIT Matière : ce dont sont faites les choses, ce que l’on peut voir et toucher et qui obéit à des lois physiques. Esprit : réalité immatérielle constitutive de la pensée et des opérations mentales. Platon : opposition concret (monde sensible) /abstrait (monde des idées) : monde des idées supérieur car les idées ne changent pas alors que le monde sensible

et la relativité 1. Le milieu des sophistes 2. Quelques figures de sophistes a. Protagoras (vers 490-410) : la relativité de la loi b. Antiphon (480-411) : la nature supérieure à la loi c. Thrasymaque (fin du Ve siècle) : la loi du plus fort d. Calliclès (fin du Ve siècle) : la loi, morale des faibles e. L’anonyme de Jamblique : la loi nécessaire à la vie sociale C. Xénophon et la nostalgie du chef 1. Une vie aventureuse 2. Une réflexion énergique Pierre BONIN, Plan du cours d’Histoire des idées

question, on lui préfère les lois de la physique. François Jacob, écrit dans son ouvrage La logique du vivant, « Avec la fin du XIX ème siècle et la première partie du XX ème a disparu la vieille forme du vitalisme, celle qu’avait du alléguer à ses débuts la biologie…Devant le développement de la science expérimentale, de la génétique, de la biochimie, on ne peut plus, sinon par mystique, invoquer quelques principes d’origine inconnue, un X échappant par essence aux lois de la physique, pour rendre

philosophes grecs : Platon : Gorgias → on se demande si les lois de la cité qui gouvernent Athènes sont justes. Est-ce que les lois de la cité sont conformes à la nature du droit ou du juste ? Pour Calliclès, les lois de la cité ne sont pas conformes à la nature du droit dans la mesure où le droit naturel est le fait que chacun puisse donner libre cours à ses désirs, à ses passions, et le plus fort impose sa volonté au plus faible. Les lois de la cité sont contraires à la nature du droit. La loi de

comme le repos, sans effet, sans cause qui est différent d’un processus. Un processus, c’est le passage d’un état à un autre. C’est un changement pour le corps. Cela implique que c’est un univers chose, un univers non défini. La seule unité c’est les lois. On veut maintenant une description précise, on ne veut plus comprendre. On perd de l’intelligible. C’est la reconstruction du réel : 1) maths 2) extérieur : - point matériel/ligne droite/ vitesse instantanée. Les maths : on ne comprend pas mais