Callicles Les Lois

ni la majorité, C. Lefort (né en 1924) ............................... 99 Pour mieux comprendre le texte ........................ 101 Sujets analysés ................................................................. 102 5 Premier sujet : Les lois sont-elles toujours justes ?102 Deuxième sujet : Toute inégalité est-elle une injustice ? ............................................................... 105 Glossaire .......................................................................... 109

..................................... 85 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 86 Sujets analysés ....................................................................... 88 Ŕ4Ŕ Premier sujet : Les lois sont-elles toujours justes ? ..................88 Deuxième sujet : Toute inégalité est-elle une injustice ? .......... 91 Glossaire .................................................................................. 94 À propos de cette édition électronique

l'autonomie du droit par rapport aux religions. §2. Vers l'autonomie du droit A. La loi dans la pensée grecque 1. Aux origines de la loi a. La loi était considérée comme le témoin de la supériorité des grecques Les grecques étaient très fières de leurs lois et la pensée grecque a mit la loi au dessus de tout. Les grecques sont également fière de leurs soumissions volontaire à la loi. Et pour un grec il y a deux types d'individus: eux et les barbares. Et cette soumission volontaire à la loi est l'un des

souverain retranscrit la volonté du dieu, il déclare être celui qui a retranscrit mais pas le rédacteur (il ne prétend pas à la paternité du texte), enfin il est considéré comme un intermédiaire. Ce code d'Hammourabi est la plus complète compilation de lois à nous être parvenus de cette époque. C'est un droit d'origine divine mais pas religieux car rien ne concerne la pratique religieuse. Il contenait des dispositions du droit pénal et du droit civil, des questions relatives à la vie en société, aux obligations

l'origine du droit naturel est presque toujours rattaché à un passage d'Antigone ou de Sophocle (440 av J.C). Loi naturelle= loi des Dieux Le droit aurait donc pour vocation d'imposer la loi naturelle aux Hommes. Le droit naturel : inégalité Calliclès,personnage de Platon dans son Oeuvre Gorgias (?). Pour cette personne, ce qui est normal c'est que la force l'emporte toujours. Et le droit appliqué aux Hommes n'aurait pas à remettre cela en cause. La règle de droit est imposée par le plus fort

était une promesse d’explication scientifique du monde humain. Cette promesse avorte. C’est une approche fondée sur la conviction que le monde humain s’explique par le jeu de structures cachées et qu’il convient de mettre au jour comme on découvre des lois en physique =>c’est tjs le rêve de la blouse blanche. Cela conduit Claude Lévi-Strauss, que les alliances matrimoniales qu’on croirait faites au hasard sont en fait régies par des règles rigoureuses sans que les gens ne s’en rendent compte. Où quelles

s'engage dans un processus qui se poursuit indéfiniment et se transmet de génération en génération, et cela sans limite. […] Addition: Le châtiment prend toujours la forme de la vengeance dans un état de la société où n'existent encore ni juges ni lois. La vengeance reste insuffisante, car elle est l'action d'une volonté subjective et, de ce fait, n'est pas conforme à son contenu. Les personnes qui composent un tribunal sont certes encore des personnes, mais leur volonté est la volonté universelle

cohérence en politique, on cherche une explication causale (les effets) et légale (les lois scientifiques d’un phénomène). Hopkins : la science permet de faire des prédictions en analysant l’Etat d’une situation ( comment sera la suivante. Ceci n’est pas évident en politique : historiquement ce n’est pas cyclique. Reproductions des situations politiques : permet de développer des catégories. Glosvik : « La lois est l’unique d’un phénomène particulier » : rapprochement des explications causales

société ) ; les types de domination (Weber, Economie et société ) ; Surveiller et Punir de Michel Foucault (1975) ; Tocqueville ( De la démocratie en Amérique ) ; Calliclès dans le Gorgias de Platon ; Malaise dans lacivilisation de Freud ; Montesquieu et le rôle du commerce ; Du Pouvoir, Histoire naturelle desa croissance de Bertrand de Jouvenel

parasitisme à supprimer, instrument de tyrannie à détruire. » L’idée générale de la révolution. 70. Lénine (1870-1924) : « Tandis que l’Etat existe, pas de liberté ; quand règnera la liberté, il n’aura plus d’Etat. » L’Etat et la Révolution • Les lois favorisent la justice 71. Spinoza (1632-1677) : « La justice est une disposition constante de l’âme à attribuer à chacun ce qui d’après le droit civil lui revient. » Traité Théologico- politique. 72. Blaise Pascal (1623-1662) : « La justice