Callicles Les Lois

MORALE ET LIBERTE La morale désigne généralement un ensemble de règles, de principes et de lois gouvernant nos conduites en fonction de certaines valeurs et en vue de l’accomplissement de certaines fins jugées bonnes ou dignes d’être poursuivies. Par son caractère prescriptif ou normatif elle est souvent vécue comme autoritaire, répressive et contraignante. Si la liberté consiste à faire ce que l’on veut, la morale, qui bien souvent nous en empêche ou nous en retient, paraît en être une limite

d'en connaître les usages, les lois, voire les moyens de contourner ces dernières lorsque cela nous arrange, de se situer le plus haut possible dans la hiérarchie sociale, d'acquérir le plus de plaisirs possible sans s'embarrasser de principes contraignants, et pour préparer tout cela de recevoir une bonne éducation où la philosophie peut éventuellement avoir sa place si elle favorise notre agilité d'esprit. Tel est d'ailleurs le point de vue soutenu par Calliclès, personnage d'une œuvre de Platon

auditive et visuelle cf = TLMD. Remix des musiques différemment interprétées. Interprétation d’une langue à l’autre. Le langage porte en lui une représentation du monde et il nous contraint a adhérer a une en particulier. Le juge interprète les lois. Appliquant le général à un cas particulier. Le médecin interprète les symptômes pour remonter a l’origine de la maladie. 3 composantes de l’interprétation : l’objet interpréter, l’interprète (rend compréhensible) et l’interprétation. L’homme

disposaient dʹun tel pouvoir.  Car vois‐tu, Calliclès, cʹest surtout chez les puissants quʹon trouve de ces hommes qui  peuvent  devenir  absolument  mauvais.  Mais  par  ailleurs,  rien  nʹempêche  quʹon  trouve  aussi,  chez  les  puissants  de  ce  monde,  des  hommes  bons,  et,  sʹil  y  en  a,  ils  méritent vraiment quʹon les admire.   Car,  vivre  une  vie  de  justice,  quand  la  possibilité  dʹagir  sans  justice  est  grande,  est  une  chose  difficile,  Calliclès,  et  qui  mérite  bien  des  éloges

sensiblement différents et feront l’objet d’une étude séparée. Mais avant d’engager cette étude il faut encore observer ceci : la liberté absolue est impossible et même paradoxale. Elle est impossible parce que nous sommes engagés dans un monde régi par des lois physiques qui s’imposent à nos conditions d’existence : nous ne sommes pas libres d’échapper à la gravitation, ou à la nécessité de se nourrir et de se reposer. L’homme ne saurait être absolument libre, et si nous estimons qu’être libre c’est l’être

peuvent entendre, et cherchent ceux qui sont capables d’entendre la vérité et de la perpétuer. - Concept inégalitaire et anti-démocratique de Platon - La philosophie mise entre de mauvaises mains est dangereuse, s’en méfier. TEXTE 2 = CALLICLES (Sophiste, contre Platon) Dit que la philo ne sert à rien, et est même dangereuse. Autre conception de la philosophie. • 1ère partie : contradiction entre Nature et Loi La loi du plus fort dans la Nature, le bien est imposé par

tirées de la pièce Antigone. 28 © Groupe Eyrolles Le chagrin tragique chez Sophocle Pour faire comprendre au roi l’immensité de son chagrin, Antigone évoque alors les lois divines, plus fortes que les décrets provisoires des humains. Ces lois sont éternelles, certes non écrites, mais immuables. « Ces lois, pouvais-je par crainte de qui que ce fût, m’exposer à leur vengeance chez les dieux ? Que je dusse mourir, ne le savais-je pas ? Mais mourir avant l’heure, je l’accepte. Lorsqu’on

propose le désir comme objet, elle rencontre précisément une dimension de l'expérience humaine qui oppose par sa nature même une forte résistance au travail de la pensée, et qui le plus souvent échappe à son emprise : le désir surgit en l'homme selon ses lois propres, sa spontanéité est pour la raison morale toujours soucieuse de mesure et de modération, une source de turbulence inadmissible. C'est pourquoi réfléchir sur les désirs est sans doute déjà le signe d'une méfiance à leur égard voire d'une tentative

seulement à la portée des sages et la mémoire est une des qualités des classes supérieures (les mythes sont rimés). Mais on commence à écrire vers 1800 avant JC dans l'espace Indien : Les lois de Manou (premiers écrits sur la conception normatives de la civilisation européennes), Veda (1500 avant JC, yoga, bible...). Lois de Manou : Mythe fondateur de la société : Cosmos (en grec ordre) : il y'a toujours un ordre premier précédent la vie, la nature... créature initiale : géant cosmique Purusha qui s'est

comique. Le tragique est lié à l’ambiguïté de la fonction de l’idée de justice et, simultanément, avec l’ironie socratique, le ton est parfois proche du théâtre de Molière. La portée est de ce passage est universelle, dans la mesure où la justesse des lois s’adresse véritablement à tout le monde précisément parce que chacun peut être jugé à partir de représentations de ses idées en lesquelles il ne se reconnaît pas, ce qui confine au tragique. Avec le prologue, se manifeste la dimension axiologique