Calliclès

II- PHILOSOPHIE ET PRATIQUE Comment s’appelle ce besoin ? Quand s’apaise t-il ? Besoin et satisfaction. Platon (cf le Gorgias, discussion entre Calliclès et Socrate) Calliclès : c’est vrai qu’il y a un besoin de philosophie, donc si il y a besoin de philosophie, il faut la pratiquer. Qu’est-ce que le besoin de philo pour Calliclès ? Ça correspond au besoin d’avoir un esprit agile, de savoir discourir, la philosophie donne la maitrise : je maitrise les concepts, de parle mieux que les

personnelle est souvent mise à rude épreuve, faut-il faire preuve d'ailleurs d'honnêteté élémentaire, de qualités morales pour faire une belle carrière, réussite et honnêteté sont-ils compatibles ? Faut-il suivre Socrate qui préfère subir l'injustice ou Calliclès qui choisit de la commettre. Le spectacle de certaines élites sociales, politiques, culturelles, économiques n'incite pas forcément à emprunter la voie socratique. Nous naviguons entre deux pôles antagoniques : ne pas être un imbécile aux mains pures

pouvoir de tuer, d’exiler ou de torturer injustement qui bon lui semble n’est pas « puissant »? 3) Selon Socrate, pourquoi vaut-il mieux subir l’injustice que la commettre? Entretien entre Socrate et Calliclès : 1) Selon Calliclès, en quoi consiste la justice? 2) Calliclès assimile le bonheur à la capacité de faire tout ce qu’on désir, quels sont les arguments de Socrate à l’encontre de cette thèse? 3) Socrate compare la relation entre le politicien qui use de rhétorique

la débauche ? Après tout, la réponse à cette question n'est pas évidente, et ce dialogue le montre très bien, puisqu'il se terminera sans que les deux protagonistes, Socrate et Calliclès, aient pu trouver un accord. Notre extrait s'ouvre donc par la parole de Socrate, qui tient la tempérance pour une vertu . Mais Calliclès prétend que la recherche du plaisir doit guider l'homme . Ainsi, une vie modérée n'est-elle pas plus heureuse, finalement, qu'une vie dépravée, qui court sans fin après les désirs

qui concerne les intérêts et, conséquemment, de ce qui fait les motifs de l’action quotidienne, l’individu imagine, rêve, construit des idées de nature problématique, au rang desquelles le bonheur figure en bonne place. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès s’oppose à Socrate en définissant le bonheur comme dépendant du hasard de la naissance et de ses capacités à assouvir ses désirs. Cette définition, tournée vers l’aspect matériel d’un simple assouvissement se jouant de la justice et de la vérité

alors le chemin problématique que nous nous proposons d'emprunter. I. De la contradiction des désirs en nous au conflit avec soi-même Lorsque, dans le Gorgias, Calliclès reproche à Socrate de « toujours dire la même chose », celui-ci renchérit : il ne dit pas simplement la même chose, il dit toujours « le même du même » ; c'est Calliclès au contraire qui « ne dit jamais la même chose », c'est-à-dire qui ne cesse de se contredire. Ce sont en effet les « meilleurs », répète inlassablement ce dernier

contraintes, des obstacles à la liberté comme les lois ; le travail ou la morale. La raison qui impose intérieurement à l'être humain des règles. Mais est-ce donc vraiment ceci la liberté que les hommes recherchent ? Pas pour tous, en effet pour Calliclès la liberté est le fait de satisfaire tous ses désirs, peu importe leurs natures, il faut les satisfaire, l’obéissance aux lois est donc contraire à la liberté. En effet pour lui les seuls lois ayant de la légitimité sont les lois de la nature, car

démesurés, pourrait-on dire. 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) La manière la plus simple de concevoir le bonheur est d’affirmer qu’il consiste en la satisfaction de tous nos désirs. C’est la conception de Calliclès, personnage d’un dialogue de Platon, le Gorgias, qui met en scène Socrate. Socrate, critiquant l’hédonisme, utilise une métaphore pour pousser Calliclès au bout de son idée : c’est la célèbre image du tonneau des Danaïdes : Socrate : Considère

refoulement est pathogène. Les symptômes morbides sont des modes de satisfaction des désirs refoulés dans l’inconscient. Plutôt que d’être malade, ne vaut-il pas mieux donner satisfaction à nos désirs ? 3) La position de Calliclès Qu’est ce que bien vivre ? C’est, répond Calliclès dans le Gorgias de Platon, satisfaire nos désirs au fur et à mesure qu’ils éclosent. En effet, le désir est sans cesse renaissant. Aussitôt un désir accomplit, un autre désir apparait. Ainsi, satisfaire ses désirs au fur

réalisation de l’un de nos désirs, nous en obtenons une certaine satisfaction, un certain plaisir. Ainsi en réalisant leur désir les hommes serraient à la recherche d’un certain plaisir ? Du bonheur ? Dans Gorgias de Platon, Calliclès pense que le bonheur et la vertu s’obtiennent en accomplissant le plus possible de nos désirs, et ce par n’importe quel moyen. Il nous faut donc tout mettre en œuvre pour la réalisation de nos désirs, quitte à ne pas respecter les lois, où à faire