Calliclès

difficile à combler car ils sont démesurés. Pour Calliclès le « désir est insatiable », dans sa réponse à Socrate, il nous indique clairement que ce qu’il préfère c’est la vie intempérante, car l’homme qui ne désire plus rien ne connait plus le plaisir de désirer : « L’homme aux tonneaux pleins n’a plus aucun plaisir car quand il les a remplis il n’a plus ni désir ni peine, mais ce qui fait l’agrément c’est d’y verser le plus qu’on peut » ainsi pour Calliclès, le fait de toujours en vouloir plus, quitte

le désir aux besoins, sans réduire l’humanité à l’animalité. Le plaisir de désirer Ce que Calliclès a compris Il a bien vu que le désir (non naturel) n’est pas le besoin (naturel). Le besoin trouve facilement satisfaction par la consommation ou la possession d’un objet. Mais notre expérience du désir est celle d’un manque insatiable (sans fin), qu’aucun objet ne semble jamais pouvoir combler. Calliclès comprend que le désir aime désirer à l’infini, il préfère la conquête à la possession, comme

après tous les plaisirs possibles et imaginables? D'après Calliclès, les circonstances pour réussir sa vie sont l'exclusion, tout d'abord, des difficultés qui peuvent s'opposer à nous et qui pourraient nous faire renoncer à nos plaisirs, vient ensuite la répétition continuelle de tous nos plaisirs, sans cela notre vie serait terne et sans but précis. Car, oui, une vie sans but serait ennuyeuse et triste. La dernière circonstance selon Calliclès est l'intensité du désir, peut importe leur nombre, les

psychologie désigne par plaisir la satisfaction qui s'oppose à la douleur. La douleur étant identifiée communément comme ce qui conduit à la souffrance et au malheur, le plaisir est donc perçu comme voie royale vers le bonheur. Le sophiste Calliclès, représentant de l'hédonisme jouisseur, incarne cette conception du bonheur dans le Gorgias de Platon : le bonheur est selon lui une sensation subjective de plaisir et de joie. C'est pour cette raison qu'il qualifie l'homme heureux présenté

étaient capables de m’instruire. J’y cédais ". Quelle est la meilleure des morales ? Celle qui vous conseille d’aller à l’encontre de la morale, de placer l’épanouissement vital au-dessus des règles morales ! 2) Dans le Gorgias de Platon, Calliclès, (texte) l'homme-vital par excellence n’a pas d’hésitations : " Voici ce qui est beau et juste suivant la nature je te le dis en toute franchise, c’est que, pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l’accroissement possible, au

Dans l’œuvre de Platon, Gorgias, Socrate et Calliclès dialoguent sur la question « Faut-il satisfaire tous ses désirs ? ». Calliclès dit que les hommes qui n’ont besoins de rien ne sont pas heureux car si c’était le cas inverse, même les pierres et les cadavres seraient heureux, c’est pour cela que les hommes qui éprouvent de la jouissance, de quelque façon qu’ils jouissent, sont des hommes heureux. Socrate lui pense l’inverse de Calliclès, pour lui, le bonheur est d’avoir satisfait tous ses

Socrate, philosophe qui mène le débat. Il souhaite montrer la suprématie de la philosophie. Gorgias, philosophe sophiste qui croit que la rhétorique est plus puissante que la philosophie. Polos, jeune philosophe sophiste : élève de Gorgias. Calliclès, sophiste qui ne croit pas que la philosophie soit quelque chose qu’on pratique au-delàs de l’adolescence. En effet, elle semble éloigner de la réalité. Chéréphon, ami de Socrate qui l’accompagne. II – Le résumé. 1 – Le dialogue de Socrate

Introduction 2 La difficulté à définir le bonheur (Kant) 2 Le bonheur est-il concret ou abstrait ? 3 Le bonheur est-il durable ou éphémère ? 4 I. Bonheur et désir 4 A. L’hédonisme 4 1. Le bonheur est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) 4 2. Le bonheur est la satisfaction de certains désirs seulement (Epicure) 5 B. Le stoïcisme 6 1. Le stoïcisme classique (Sénèque, Epictète, Marc-Aurèle) 6 a. Distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas 6 b. Modifier nos désirs

il vise à faire peur aux enfants (le Croquemitaine du Phédon), et ici à convertir, en dernier recours, un Calliclès toujours hostile : « Allons, laisse-toi convaincre par moi...» (527c). Son silence final rend bien hypothétique l’efficacité de cette pédagogie par l’image : on ne connaîtra jamais la réponse de Calliclès à l’ultime interpellation de Socrate : « Car ton raisonnement, Calliclès, est sans aucune valeur » (527e). La philosophie, qui ne veut pourtant entendre que la voix de la raison, qui

apparences, les conventions. Enfin, elle nourrit également un dialogue avec autrui où l’objectif est de découvrir ensemble la vérité, plutôt que de se disputer. Objection Contrairement à Socrate, Calliclès s’oppose, dans le Gorgias , à l’idée que la philosophie nous rendrait heureux. En effet, selon ce protagoniste, la philosophie nous maintient