Capitulaire

est présent, si le lien est rompus, le vassal n'a plus a obéir à son seigneur qui lui enlève ses terre. C'est donc un échange. Le lien personnel est aussi systématisé, les carolingien va imposer à tout homme libre de choisir un seigneur, c'est le capitulaire de Mersen qui l'ordonne, un texte de 847 de Charles le Chauve. D'autre part, à côté de cette organisation le roi a essayé d'imposer quelque chose de différent, il va obliger de s'imposer à lui, tous les hommes libres doivent porter serment au roi

Sous les carolingiens, de nombreuses lois sont apparus et les textes législatifs portent le nom de capitulaire parce que les articles des lois sont présentés en petits chapitres. Or en latin, chapitre se disait « capitula ». C’est donc un nom lié à leur forme de présentation. Les textes des capitulaires étaient d’abord préparés par les officiers du souverain. Puis, ils étaient présentés devant une Assemblée générale appelée

Tournus Saint-Philibert de Tournus est un ancien monastère bénédictin situé à Tournus, dans le département de Saône-et-Loire et la région Bourgogne. De nombreuses parties de ce monastère sont conservées (réfectoire, cellier, cloître, salle capitulaire, etc.), et son église abbatiale est l'un des plus grands monuments romans de France. Saint-Philibert de Tournus fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[]. Monument complexe, l'abbatiale de Tournus est

dans l'intérêt de tous. Il se manifeste dans l'idée d'unité et d'indivisibilité de l'État. Même s'il existe toujours des serments, on va ajouter une fidélité à l'État en plus du roi. De plus, un réveil de l'activité va apparaître. On rédige des capitulaires qui vont régir le droit public. Mais cette restauration ne sera qu'éphémère

germanique, il renoue avec la conception romaine du droit et renouvelle l'importance des actes écrits dans le royaume. Après les assemblées qui réunissent les Grands du royaume (les « plaids »), des ordonnances, découpées en chapitres (d'où leur nom de capitulaires) sont émises par la chancellerie du Palais : elles sont une source précieuse pour l'étude de la période. À un autre niveau, plus idéologique que politique, c'est aussi aux lettrés chrétiens que l'on doit la naissance d'une nouvelle idée de l'État

qui était un secrétariat, le comte du palais – toujours existant depuis les Mérovingiens – chargé de la justice. Par ailleurs, dans les provinces, le roi disposaient de comtes disposant de vastes pouvoirs. Ils recevaient du Palais du roi des « capitulaires » qu’ils devaient appliquer. En reconnaissance des services rendus, les comtes, qui disposaient déjà de vastes domaines, pouvaient obtenir du roi une étendue de leurs terres. Cependant le pouvoir de Charlemagne ne se limite pas à un pouvoir

constitutifs de la coutume a) la coutume est un usage répété b) la coutume est un usage non écrit c) la coutume est un usage consacré par le temps d) la coutume est un usage obligatoire §2 La rareté de la législation royale du Ve au XIIe siècle A) Les capitulaires francs B) Le pouvoir normatif des premiers Capétiens   4   Section 2 - Le droit du XIIe au XVe siècle : les efforts pour instaurer un ordre juridique plus unitaire §1 La reconquête du pouvoir royal de légiférer A) Les étapes de l’émergence

Arabes, Normands), aux pillages et aux famines qui les accompagnent. On peut donc parler de régression alimentaire et culinaire. Pourtant c'est aussi au cours de cette période que se perfectionnent l'agriculture et l'élevage comme en témoignent le capitulaire « De Villis » de Charlemagne et la création des ordres monastiques et de leurs vastes domaines agricoles. À la cour des puissants, les banquets restent fastueux, leurs récits sont les principaux témoignages culinaires qui nous soient parvenus

sein de l’empire Romain, car Charlemagne se nomme empereur Romain. Le Capitulaire est une loi qui ne ressemble pas à un fourre tout, c’est une loi structurée en chapitre, mieux ordonnée. Un capitulaire vient du latin qui veut dire chapitre. Par opposition aux lois merovingiennes qui étaient très archaïques, très simples: recueil de texte qui mélange tout. Il y a une influence de l’église qui transparait des capitulaires. Le pouvoirs législatifs restent cependant très faible chez les carolingiens

habitants de cette terre fréquentaient tantôt l'une, tantôt l'autre des églises du voisinage sans opposition ni contrainte. Les arguments respectifs ayant été entendus, les avis exprimés et date prise, Mathieu prêta le serment suivant dans la salle capitulaire de Saint-Maurice : « Les hommes et les femmes de ma terre dite Belle-Noue, aussi bien du temps de mon père que du mien n'ont jamais été dans l'obligation d'aller et ne sont jamais allés dans aucune paroisse en vertu d'un quelconque droit paroissial