Captieux

attentive des arguments et de la technique argumentative montrent qu’il s’agit d’un faux raisonnement. Conclusion Montesquieu utilise l’antiphrase pour dénoncer l’esclavage, et la démarche spécieuse des esclavagistes ainsi que leurs arguments captieux, fallacieux justifiants leur pratique. Ils reposent sur la mauvaise foi, le cynisme, l’égoïsme. On peut dire que le texte se relève être une arme efficace : informatif et didactique, il invite de fait le lecteur à réfléchir, utiliser son esprit critique

la noble masse de l’éléphant.  C’est donc par le discours qu’il va tenter de déconstruire la noblesse évidente de l’éléphant. On constatera, au contraire, que l’éléphant ne parle pas, qu’il est simplement l’objet d’une description.  Le discours captieux (= qui cherche à tromper) du rat : • Contestation de l’ordre visible du monde : occuper de l’espace ne signifie pas être important.  • Contestation de ce que les autres hommes peuvent admirer dans l’éléphant : par une question aux « homes » (vers

affaires éclairent les rapports problématiques que les commentateurs pressés entretiennent avec les faits sociaux. Il est évident que l'urgence à diffuser une information augmente la probabilité du recours abusif aux stéréotypes et aux raisonnements captieux qui alimentent un empire fort prospère dans les démocraties contemporaines : celui des croyances.

d’optique ou aux mirages pour éclaircir ce point. L’apparence n’est plus alors apparence de rien et ne peut nous mener qu’à l’erreur. L’art de l’illusion est ainsi celui du Sophiste, qui joue avec les apparences de la vérité par des raisonnements captieux, désireux  de tromper un public naïf. 3. L’apparence et la science. L’apparence, objet de la sensation, ne peut être objet d’aucune science. La science, c’est précisément la connaissance en tant qu’elle s’oppose à l’opinion. L’opinion se contente

penser qu'une complète culture philosophique achève seule de donner à un esprit, sinon toute sa puissance de raisonnement (la puissance est affaire de nature avant tout, puis d'exercice), au moins toute sa force défensive contre les raisonnements captieux. Cependant, il faut prendre les choses comme elles sont. La culture du raisonnement peut être commencée et bien conduite, sinon poussée jusqu'à la dernière exactitude, sans un recours exprès aux traités de logique: voyons par quels moyens ; et puisque

temps de la mort. Ce récit du précepteur est fortement teinté de registre épique nous avons tenté d’en expliquer les procédés, nous avons montré comment il valorisait Oreste, rendait sa mort pathétique voire même tragique mais c’est un discours captieux avant tout qui a d’autres fonctions qu’esthétiques ou informatives -fonctions qu’ont d’ordinaire ce genre de tirade- sa fonction est de faire avancer l’intrigue en trompant Clytemnestre, il faut donc qu’elle croie ce récit, c’est à sa demande que

prix de son corps, si l’on eût considéré que le riche contracte une dette sacrée avec le pauvre dont il se fait servir, que le titre de créancier relève celui de valet (…), l’inconséquence, les ironiques persuasions, les subtilités, les sophismes captieux, forcément employés pour adoucir leurs regrets ulcérants, n’auraient point obscurci la majesté du peuple français qui brillait d’un si pur éclat dans la Déclaration des Droits de l’Homme. (…) S’il vous (électeurs du 2nd degré) souvient avec quelle

mange par habitude à la même table qu'un autre C'est mon commensal de soirée Sycophante (m) Calomniateur, délateur, mouchard C'est un sycophante de haut vol ! Fallacieux Qui cherche à tromper, nuire Un argument fallacieux Captieux Qui cherche à tromper, nuire Un discours captieux Avoir ses lettres de Cracovie Menteur très doué et habile Il avait ses lettres de Cracovie Prévariquer Manquer à son devoir, à sa charge Faix (m) Charge, fardeau Il ploya sous le faix Ployer Se courber, s'infléchir Apophtegme

être fait à un ennemi étant de le laisser vivre dans son vice, ce qui est le plus grand des malheurs. Devant un tel constat, Calliclès ne peut alors s'empêcher de réagir. III. Entretien avec Calliclès. Pour Calliclès, le discours de Socrate est captieux, car il confond l'ordre de la loi et l'ordre de la nature. Selon la nature, tout ce qui est plus mauvais est aussi plus laid. Souffrir une injustice est donc une chose plus laide, tandis que, selon la loi, il est plus mauvais de la commettre. Mais

désigne dès l'Antiquité grecque le type de discours prononcé par les sophistes (littéralement « spécialistes du savoir »). Socrate et Platon (eux-mêmes philosophes) ont beaucoup débattu avec les sophistes pour essayer de démasquer leurs raisonnements captieux et bâtis sur une logique non-rigoureuse. Le discours de ces orateurs prestigieux dont avait toujours pour but de persuader l'auditoire, bien souvent au mépris de la vérité elle-même. Les sentiments étaient par conséquent mis en jeu. Leur argumentation